L’impôt tue la croissance

L’économie n’est pas une branche de la morale ou de la politique : c’est une branche de la philosophie ; de la philosophie au sens originel du terme, c’est-à-dire une discipline de l’esprit qui ne cherche pas à définir ce qui devrait être ou ce que nous souhaiterions qu’il soit mais à décrire ce qui est. Ce que l’économiste étudie et cherche à anticiper, c’est l’enchaînement des causes et des conséquences ; c’est, en un mot, la réalité.

Une de ces descriptions du réel défendues depuis longtemps par les économistes, c’est l’intuition populaire qui veut que « trop d’impôt tue l’impôt » ou, pour reprendre la formulation plus précise de Jean-Baptiste Say, l’idée selon laquelle « un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte (1) » En substance, au-delà d’un certain point, toute augmentation du taux de l’impôt réduit l’assiette sur laquelle il est assis. C’est le principe de la courbe de Laffer, du nom de l’économiste américain qui l’a formalisée ; c’est l’effet sur lequel la puissance publique compte lorsqu’elle surtaxe le tabac ou lorsqu’elle envisage d’imposer à 75% les revenus au-delà d’un million d’euro par an. L’objectif est bien, dans les deux cas, de détruire la base sur laquelle porte l’impôt : respectivement, la consommation de tabac (2) et les revenus supérieur à un million d’euros.

Le taux rogne l’assiette

Naturellement, on pense de prime abord à l’évasion ou la fraude fiscale. Effectivement, et pour reprendre les exemples ci-dessus cités, on sait qu’à mesure que l’État augmente les taxes sur le tabac, la contrebande de cigarettes importées illégalement se généralise et les embouteillages aux frontières se rallongent. De la même manière, il ne fait aucun doute qu’un impôt prohibitif sur les hauts revenus entraînera, au mieux, une recrudescence de la fraude fiscale et au pire, une vague d’exils fiscaux. On peut le regretter, considérer que les fraudeurs et les exilés fiscaux sont des traîtres, on peut pester, crier, pleurer et couvrir ses cheveux de cendres. Ça n’en reste pas moins vrai.

Mais ce n’est pas tout. Même en supposant des frontières hermétiquement fermées et une administration fiscale parfaitement efficiente, les prédictions de la courbe de Laffer continuent de se vérifier (3) ; au-delà d’un certain niveau d’imposition, vous obtiendrez effectivement les effets que vous recherchiez : une baisse de la consommation de tabac et une raréfaction des revenus de plus d’un million d’euros. C’est-à-dire que la pression fiscale aura un effet dissuasif : les fumeurs arrêteront de fumer et ceux d’entre nous qui perçoivent ou pourraient percevoir des revenus au-delà de ce fameux million d’euros décideront tout simplement de lever le pied.

À l’échelle d’une économie, si l’on néglige les impôts sur le capital (4), la base que détruit notre impôt exagéré n’est rien d’autre que le Produit intérieur brut et donc la croissance. En d’autres termes, lorsque la pression fiscale en général atteint un certain seuil, elle détruit la capacité d’un pays à produire de richesses.

C’est précisément la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Cela ne vous a sans doute pas échappé : la Cour des comptes vient de publier un rapport dans lequel elle estime que les chiffres de croissance sur lesquels tablait notre actuel gouvernement pour boucler son budget 2013 sont largement surestimés. En d’autres termes, selon les sages de la rue Cambon, le manque à gagner fiscal lié à une croissance plus faible que prévue devrait se traduire par un déficit budgétaire « entre 3,8 et 4,1% du PIB » au lieu des 3,7% initialement prévus (5). Constat dont notre premier ministre lui-même a reconnu publiquement qu’il était « malheureusement vrai » et ce, malgré l’effort « historique » qui consiste à stabiliser la dépense publique en 2013 et à la réduire de 1,5 milliard d’euros en 2014 (sur 1 151,2 milliards ; soit une baisse de 0,13% sur deux ans si tout va bien – « historique », vous dis-je !).

Sœur Anne, sœur Anne ne vois-tu rien venir ?

Et c’est ici que nous entrons de plein pied dans ce que The Economist appelait en mars dernier le « déni français ». Il y a bien une pression fiscale qui bat des records historiques et une économie désormais en récession mais personne au sein de l’appareil d’État et de la presse subventionnée ne semble faire le lien entre les deux. Si j’en crois le discours officiel, la position du gouvernement consiste à persévérer dans cette voie et à attendre le retour de la croissance.

“La croissance est là, à portée de main et nous sommes, grâce aux impulsions données par notre État-stratège et par la vertu de nos politiques de redistribution, à la veille d’une séquence économique comparable aux Trente glorieuses. Après la pluie, nous assurent-ils, viendra le beau temps.”

Ce n’est, nous dit Mme Karine Berger, conseillère du président en matière d’économie qui se définit elle-même (6) et sans fausse modestie aucune comme une « vraie intellectuelle » (7) par ailleurs « extraordinairement influente », plus qu’une question de temps. La croissance est là, à portée de main et nous sommes, grâce aux impulsions données par notre État-stratège et par la vertu de nos politiques de redistribution, à la veille d’une séquence économique comparable aux Trente glorieuses. Après la pluie, nous assurent-ils, viendra le beau temps.

Mais le cycle économique, à l’instar de l’amour, est enfant de Bohême qui n’a jamais, jamais connu de loi et le bougre, manifestement, n’est pas d’humeur. En attendant que se réalise l’oracle de la Pythie, les entrepreneurs fuient le matraquage fiscal, nos jeunes diplômés les plus brillants s’expatrient, les français taillent dans leurs dépenses, le chômage galope, les banques hésitent à prêter et les entreprises évitent soigneusement d’investir… Bref, tous se passe comme si nous glissions du mauvais côté de la courbe de Laffer mais nos énarques et polytechniciens balayent l’objection d’un revers de main dédaigneux.

Perseverare diabolicum

Enfermés dans leur citadelle parisienne où, sans doute, la crise ne se fait pas sentir trop durement, nos dirigeants n’en démordent pas : hors une augmentation de la dépense publique, point de salut ! Si ça ne fonctionne pas, c’est sans doute qu’on n’en a pas fait assez et, en application de la devise Shadock, il vaut mieux continuer à pomper même si cela ne produit rien de bon que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.

Mais la réalité, écrivait Philip K. Dick, c’est ce qui, quand on cesse d’y croire, ne disparaît pas. Le président et ses ministres auront beau répéter comme un mantra que la croissance et les emplois reviendront à la fin l’année, au début de la suivante, à la prochaine lune ou aux calendes grecques, le fait est que, pour le moment, les faits leur donnent tort. Cette courbe de Laffer qu’ils tenaient pour un mythe, une élucubration de théoriciens (forcément) ultralibéraux est en train de les rattraper et de saper sous nos yeux l’économie de notre pays.

Au-delà des convictions politiques et des postures morales des uns et des autres, le philosophe sait que ce ne sont pas les faits qui se trompent. Voilà bientôt quatre décennies que nos dépenses publiques explosent, que la pression fiscale augmente, que nous enchaînons les déficits budgétaires et que les dettes s’amoncellent et qu’avons-nous obtenu ? De moins en moins de croissance et une génération entière qui partira bientôt à la retraite sans jamais avoir connu le plein emploi. Quand, enfin, allons-nous apprendre ?

> le blog de Georges Kaplan (Guillaume Nicoulaud)

1. Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, livre III, chapitre IX (1803).
2. On me fera remarquer à juste titre que lorsque la puissance publique surtaxe des produits à faible élasticité-prix, elle espère justement que le taux ne rognera pas l’assiette. Dans le cas du tabac, les motivations réelles du législateur peuvent en effet se discuter.
3. Arthur Laffer raisonnait d’ailleurs en économie fermée.
4. Qui est constitué de revenus passés.
5. Pour mémoire, c’est le 39e budget déficitaire d’affilée depuis le plan de relance de M. Chirac en 1975 et le New Deal de Franklin D. Roosevelt s’était traduit par un déficit budgétaire moyen de 4,3% sur six ans.
6. Au cours d’une interview publiée dans La Provence du 16 juin 2013 qui, il faut bien le reconnaître, a fait le bonheur des utilisateurs de Twitter pendant quelques heures.
7. Thomas Sowell définit l’intellectuel comme un travailleur du monde des idées qui, outre une certaine propension à privilégier la rhétorique aux dépens de la logique la plus élémentaire ainsi qu’un égo volontiers surdimensionné, exerce une influence considérable sur les pouvoirs publics tout en ne pouvant pas être tenu pour responsable des éventuelles conséquences de la mise en œuvre de ses conseils.

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11 Comments

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  • xrayzoulou , 8 juillet 2013 @ 10 h 44 min

    M. Kaplan,
    Je suis d’accord avec vous dans l’ensemble.
    Je pense que nous serons, dans un avenir proche, un pays en voie de sous développement et peut-être un état supplémentaire des EU, ou les serfs de l’Allemagne. Tout ceux qui seront diplômés ou aurons quelques économies s’expatrieront. D’autant que l’on risque (est le risque est imminent, ils s’en vantent) être envahi par tout ce que compte l’Afrique du Nord qui trouvent là l’Eldorado (on leur donne tout, ils ne payent rien : c’est nous qui payons !)
    J’avoue que si j’ai la chance (et je l’appelle de tous mes vœux), je quitte ce pays qui n’est pas tout à fait le mien étant née en Afrique du nord (et je peux témoigner que la colonisation dont ils se plaignent leur a permis de passer de un million quand nous sommes arrivés, à dix millions quand nous sommes partis) !

  • mariedefrance , 8 juillet 2013 @ 11 h 07 min

    C’est bien pire que ce vous le dépeignez là !

    s’il vous plait en introduction, voici un petit aparté qui vaut bien une grande messe :
    * l’accès à l’énergie va devenir de plus en plus critique, même si les USA prétendent être autonome énergétiquement d’ici 10 ans: c’est géologiquement impossible.

    * La Syrie est protégée par la Russie (livraison d’armes et en particulier les S-300 capables de dézinguer la chasse Américaine), et l’Iran par la Chine et l’Inde qui payent le pétrole en or.

    * Israël n’est pas loin… Si les USA foutent leur nez en Iran pour l’accès a l’énergie, cela peut conduire a un conflit majeur entre les puissances nucléaires que constituent la Chine et l’Inde…

    Mais on est entre gens intelligents…:-))
    Si cette guerre mondiale est évitée, ça sera le chaos et la guerre civile dans les pays importateurs nets de pétrole, car ils verront leur PIB s’écrouler et ne seront plus en mesure d’assurer leur indépendance alimentaire (1500 litres d’équivalent pétrole sont nécessaires pour nourrir 1 personne).

    Le décor est planté…alors, les impôts !! Ils sont morts à l’avance et le reste avec.
    C’est pour cela qu’ils veulent se goinfrer avant le chaos.

    Ici, voilà encore un “Berger”, mais au féminin, qui conseille Désastre 1er : nous voilà bien avancés.
    Elle ne doute de rien et ferait bien de se remettre dans ses bouquins d’éco !
    Il parait qu’elle est seconde au classement après Rootweiller sur Twitter. Elle fait rire la galerie par un égo surdimensionné.

    “”” “Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en italien [la langue de Dante lui est familière, ndlr] et, sur ma table de chevet, j’ai le mensuel Tangente consacré aux mathématiques. J’aime pouvoir découvrir les facettes du génie humain.”

    Qu’elle découvre surtout comment éviter le pessimisme !!

    Quant à oser dire que la croissance revient…….. pour cela, il faudrait investir pour l’avenir,innover ou encore consommer.
    Les deux premières conditions sont passées aux oubliettes.

    Concernant la consommation, je ne vois pas où elle augmente voire même se maintenir.
    Il faut les casser !
    Il s’agit de résister à un système d’argent et de pouvoir que seuls les historiens et économistes qualifieront plus tard.

    Résister, c’est non pas contrer les efforts de pression de l’ « Autre », c’est entrer en dissidence, désobéir là où l’obéissance n’a jamais été due mais instillée, sortit des sentiers battus, refuser le prêt à penser, douter toujours, rompre le combat dès lors qu’il est faussé, devenir insaisissable autant que possible
    (voir la vidéo de MMLP qui appelle à l’INsoumition)

    Les incapables n’ont plus que la méthode Coué à nous offrir.
    çà ne prend pas : l’aïoli est trop fort.

    Quand on pense que gouverner c’est prévoir, il est urgent de prévoir.
    Préparons notre jardin pour les semences.

  • Francois Desvignes , 8 juillet 2013 @ 11 h 09 min

    La cause de la Richesse nationale n’est ni la dépense publique, ni l’impot pour la financer, non plus que ses contraires.

    La cause de toutes les richesses c’est le Travail car le travail peut encore tout sans le capital alors que le capital, (quand il n’a pas été confiqué par l’impôt), ne peut rien sans le travail.

    Or depuis que durent nos trente piteuses faisant suite à nos trente glorieuses, nous avons fait l’inverse de ce que nous avions toujours fait de puis Cro-Magnon : nous avons fait la promotion de l’oisiveté.

    Nous avons dit que l’oisiveté était une vertu et non plus la mère de tous les vices. Nous avons nommé cette nouvelle société, la civilisation du loisir (sic) Et nous l’avons promu prétextant qu’elle était le parachèvement d’une évolution démocratique commencée il y a plusieurs milliers d’années sous l’esclvage des pyramides.

    La société de l’oisiveté ainsi liftée, organisée, justifiée et promue, nous l’avons financée par l’emprunt et l’assistanat : faute de travail.

    Pour financer l’emprunt et l’assistanat, nous avons réemprunté et pour rembourser les emprunts nous avons imposé.

    Pour permettre de maintenir une demande solvable source d’impôts remboursant les emprunts antérieurs, et ayant totalement abandonné la valeur travail comme vertu, nous avons créé des postes fictifs dans le secteur public et para public qui pouvaient se le permettre, (c’est-à-dire nous le faire supporter), et nous avons convaincu le secteur privé que le meilleur moyen de s’enrichir n’était plus le travail , moralement aboli, mais la spéculation, soit par définition l’enrichissment hors travail.

    Je dois dire que cette manière parfaitement suicidaire de procéder tant elle est contraire à tout l’honneur de n’importe quel travailleur et si oppposé à toutes les lois de la nature, a néanmoins brilamment fonctionné … aussi longtemps que ….le marché était en croissance pour la financer….c’est-à-dire que la grande majorité des Français travaillaient encore plutôt que d’écouter ce type de sirènes.

    Mais lorsque le marché s’est tassé faute à un nombre grandissant de travailleurs à plein temps de travailler de moins en moins c’est-à-dire au temps partiel de leurs pères pour de plus en plus cher ; que toute la société n’est plus devenu qu’un bloc monolithique d’assistés relatifs et de rentiers intégraux au nom de la démocratie qui pourtant n’avait rien exigé de pareil ; , c’est-à- dire le jour où, au plus fort de nos dettes, de nos impôts et de nos assistés, n’ayant plus un seul travailleur debout authentiquement productif pour entretenir les autres et rembourser les emprunts, alors la croissance s’est effondrée n’ayant plus aucun kilojoules pour la soutenir.Malgré la démocratie depuis longtemps engloutie dans les effets collatéraux de la société de l’oisiveté : la bureaucratie.

    Ce jour-là est en train d’arriver, ici et maintenant.

    Et l’impôt dénoncé n’est que la conséquence secondaire d’une erreur plus grave en amont : l’oisiveté, en plus d’être la mère de tous les vices, est la cause unique de notre faillite….et de notre bureaucratie totalitaire.

    L’impôt n’en étant qu’à la fois le baume et l’accélérateur (c’est par l’impôt que nos dirigeants financent le coût de leurs erreurs antérieures tout en les aggravant ; et c’est par l’impôt qu’ils rajoutent à l’absence de travail, l’absence de capital) .

    Il ne faut donc pas accuser l’impôt ou la bureuacratie totalitaire en soi exécrables mais seulement l’idéologie qui les a fait naitre : la civilisation de l’oisiveté.

    Don Quichotte se serait arrêté là estimant son devoir accompli.

    Nous, non : on veut que des têtes tombent seul gage sérieux de nos prochaines réformes.

    Vous comprenez, Don Quichotte peut bien s’arrêter à la philosophie : il ne paie pas. Nous, si !

    Et depuis trop longtemps.

    Donc, je ne pose qu’une seule question en guise de conclusion : se sont-ils faits les promoteurs de l’oisiveté par bêtise sincère, démagogie électorale intéressée ou alibi facile de leur incompétence et manque total de talent ?

    Rien de tout cela chez leurs mastermind mais la simple application de leur programme : Ordo ab caho.

    En nous réduisant à l’assistanat par l’oisiveté, ils augmentent leur pouvoir sur nous… à nos frais.

    L’explication de tous les mystères, passés, présents et à venir, en trois points.

  • penelope , 8 juillet 2013 @ 12 h 23 min

    Je n’ai rien compris.

  • Robert BERTRAND-RIGHI , 8 juillet 2013 @ 14 h 21 min

    Monsieur Francois Desvignes, tres belle plaidoierie. Toutefois la premiere reponse etant celle de Penelope, est evocatrice: elle n’a rien compris. Je crains qu’elle ne soit le porte parole d’une effrayante majorite, et que la situation soit sans espoir.
    Faut-il s’en plaindre ? ” Lorsque la situation est desesperee, il n’y a plus lieu de se tourmenter”
    George Washington.

    Penelope va sans doute nous demander ” qui c’est cui la ” ?

    Le depart de Charles De Gaulle n’avait d’autre motif que d’avoir propose de choisir entre TRAVAILLER, et le ” Ca TOMBERA DU CIEL “. La deuxieme alternative, la plus facile n’a jamais ete remise en cause des lors, en France a tout le moins. On avait deja pu apprecier une Liberation du Pays, servie en pret a porter, sans effort. Donc le principe parraissait bon…

    Pour ceux qui ont ose le remettre en cause, ils ont ete GRUGES, et forces a donner le biberon a des hordes de porcelets bien gras et insouciants. Meme lorsqu’ils seront transformes en saucisses…( roses ) et boudins ( noirs )…

  • Francois Desvignes , 8 juillet 2013 @ 16 h 22 min

    Si c’est à l’article que vous n’avez rien compris, ce n’est pas grave : ce qu’en dit l’auteur n’était que pour votre édification et de toute manière vous comprendrez en recevant votre feuille d’impôts.

    Si c’est à mon commentaire que vous n’avez rien compris, c’est encore moins grave : je ne fais que passer et de toute manière vous me comprendrez tout à fait après réglé votre feuille d’impôts.

    Par contre, si c’est comme je le crains à la syntaxe française que vous ne comprenez rien, là c’est très grave : parce que conne c’est déjà un handicap mais en plus analphabète, c’est insurmontable.

    Comme disait Audiard, vous êtes “une synthèse”.

    Vous n’avez encore rien compris ?

    C’est normal : tous les analphabètes sont illétrés.

    Tout cela d’ailleurs n’a aucune importance : N.D.F. accepte n’importe qui comme commentateur, je veux dire vous et moi.

  • Francois Desvignes , 8 juillet 2013 @ 16 h 31 min

    P.S. : je vous ai planqué une fôte dans mon commentaire (qui cette fois n’était pas de frappe) pour pas que vous penssié que je me la joue.

    Si vous la trouvez, ce sera la preuve que vous avez fait l’ânesse.
    Si vous ne la trouvez pas, je retire tout ce que j’ai dit : on ne se moque pas des ânes qui, quoiqu’analphabètes, sont ordinairement très intelligents.

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