Que l’UMP devienne “Les Républicains”, n’y change rien : ce mouvement politique reste le représentant d’une droite molle. Celle qui a failli et qui a trahi. Son président, Nicolas Sarkozy, a beau muscler son discours, comme à chaque fois avant des élections, plus personne n’est dupe : d’après un dernier sondage Harris Interactive, paru au début du mois de juin, 73% des sondés déclarent que le qualificatif “honnête” correspond “mal” à l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine, 70% le jugent peu rassurant et 69% qu’il est incapable de tenir ses engagements…
Mous et inaudibles, sans idéologie, sans projet réel, ces “républicains” qui ont oublié d’être nationaux et patriotes, vivent probablement leur chant du cygne. Le “message” ne passe plus. Coupés des aspirations populaires, ne comprenant plus le peuple, ils continuent pourtant, sur fond de bataille d’ego, leurs litanies insipides et infantilisantes pour gogos consentants. Faisant alliance sans vergogne avec un soi-disant ennemi juré, le Parti Socialiste, quand cela lui permet de marginaliser le Front National – seul mouvement politique qui met en danger son hégémonie – cette droite “républicaine” se compromet et se ridiculise outrancièrement. Cette association de circonstance, autrefois appelée UMPS, a dorénavant un sigle que l’on peut très bien identifier par l’RPS ou l’herpés, maladie chronique par excellence, pour le malheur de ses électeurs et pour le malheur de la France. Elle ne sert qu’à diviser les Français sur une démarche essentielle : l’union de tous les patriotes et plus largement, de tous ceux qui souhaitent remettre de l’ordre dans un pays en déshérence, traumatisé par des décennies de trahisons, de laxisme et de renoncements. Et qui aspirent au changement et à un vrai projet politique cohérent.
“Coincés d’un côté par une droite qui n’est plus à droite et une gauche qui n’est plus à gauche, mais qui sont toutes deux soumises aux diktats antinationaux de Bruxelles, et d’un autre côté par un système politico-médiatique complètement verrouillé, il faudra bien que les Français choisissent, un jour ou l’autre, en secouant le cocotier s’il le faut, une autre possibilité.”
Ce projet existe. Il est soutenu par le principal parti patriote résolument républicain, le Front National, qui reprend à son compte dans ses statuts et dans son programme, les principaux thèmes fondateurs de notre République en rappelant, je cite (article un, deux et trois de notre constitution) : “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle doit assurer le bon fonctionnement de la démocratie et garantir les droits de chacun et les libertés de tous. La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum”. Plus républicain que ça, tu meurs ! Beaux concepts bel et bien oubliés par les si mal nommés, “Les Républicains”. La Gauche, qui n’est pas en reste, mais qui est surtout en panne d’idées, a abandonné, elle aussi, ces idéaux et a trahi depuis longtemps déjà, la constitution de notre pays.
Coincés d’un côté par une droite qui n’est plus à droite et une gauche qui n’est plus à gauche, mais qui sont toutes deux soumises aux diktats antinationaux de Bruxelles, et d’un autre côté par un système politico-médiatique complètement verrouillé, il faudra bien que les Français choisissent, un jour ou l’autre, en secouant le cocotier s’il le faut, une autre possibilité. L’alternative paraît évidente et indéniable…
Mais ce sont les électeurs qui décideront…
14 Comments
Comments are closed.