“1,2% de PIB à combler pour l’année 2013 », soit 25 milliards d’euros, sans baisser les dépenses publiques, voici la mission (impossible) que s’est fixée Pierre Moscovici, le nouveau ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur.
“Restent les impôts”, explique Nicolas Doze, jeudi sur BFM TV : “On peut imaginer qu’on peut taxer à nouveau les successions”, “qu’on va accélérer la taxe prévue spécifiquement pour les groupes pétroliers et pour les banques”, “qu’on va activer au maximum la réforme de l’ISF pour retrouver l’ISF canal historique dès cette année, même si Bercy a dit que c’était complexe techniquement”.
“On peut aussi attaquer les niches fiscales. Le problème, c’est que quand vous regardez les niches, les niches qui rapportent vraiment de l’argent sont les niches les plus sacrées, c’est-à-dire la TVA sur la restauration désormais à 7%, ça va être les aides pour l’emploi à domicile, ça va être la garde d’enfant(s) à domicile, également la prime pour l’emploi ou même la défiscalisation sur le livret A ou le livret de développement durable, l’ex-CODEVI”, continue le chroniqueur.
“Après, il reste une mesure vraiment radicale : ce serait l’emprunt obligatoire, exactement comme avait fait Mauroy en 1983 : tous les contribuables au-dessus de 5 000 francs étaient obligés de souscrire de la dette d’État pour apporter de l’argent frais en urgence…”