Marine Le Pen sur les Black blocs : “Le gouvernement sait qui ils sont, et on les laisse faire !” (VIDÉO)

Cette vidéo est extraite de l’émission “En toute franchise” (LCI) du dimanche 6 décembre 2020, présentée par Amélie Carrouër.

Des voitures brûlées, des banques et des agences immobilières vandalisées, des policiers et gendarmes noyés sous une pluie de projectiles : la manifestation parisienne a reproduit un scénario bien connu depuis quelques années des autorités, sans que celles-ci semblent en mesure de l’endiguer, au grand dam des manifestants pacifiques qui voient leurs revendications passer au second plan. “Cela fait cinq ans qu’on n’arrête pas les Black blocs.”, déplore Marine Le Pen, qui représente ceux-ci comme des “fils de bourgeois d’extrême-gauche qui viennent absolument tout casser sans respect de quoi que ce soit”.

Or, soutient-elle, “le gouvernement sait qui ils sont, sait de qui ils sont les enfants et où ils habitent, et les laisse venir casser”. “Les renseignements français le savent pertinemment, ils connaissent les 300-400 activistes qui viennent à Paris pour agresser la police avec des formes de plus en plus violentes.”, dit-elle ce dimanche sur LCI. La présidente du Rassemblement national soutient que les Black blocs ne posaient pas de problème au gouvernement lors des manifestations des Gilets jaunes, au contraire, qu’ils l'”arrangeaient afin de discréditer ce mouvement populaire”. Alors que de nombreuses condamnations pour violences ont été prononcées contre des Gilets jaunes étrangers aux méthodes “Black blocs”, la présidente du RN assure que le mouvement a “rapidement été infiltré par ces groupuscules d’extrême-gauche, sans que d’ordre ne soit donné à la police de les arrêter”.

Les nouvelles violences et dégradations au cœur des manifestations contre la loi “Sécurité globale” et son article 24, notamment à Paris, reposent la question des options à la disposition des forces de l’ordre pour empêcher les casseurs de perturber les cortèges. “Les Français en ont soupé des Black blocs.”, réitère Marine Le Pen, qualifiant Emmanuel Macron de “président du désordre”. “Tout ceci devient insupportable !”, s’exclame-t-elle. Et d’ajouter : “Le rôle du président de la République est d’assurer la sécurité de nos compatriotes, et il en est totalement incapable.”. Elle regrette que des “législations contre les émeutiers ne soient pas mises en œuvre”.

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