Même à quelques mois de leur éviction, les socialistes s’acharnent dans leur logique mortifère du “tout fiscalité”
Une pièce de théâtre confinant à la bouffonnerie
L’Assemblée nationale a donné la possibilité aux communes en “zones immobilières tendues” de “moduler” (sic) la surtaxe pour résidences secondaires, dont la hausse est souhaitée par la municipalité de Paris, via un amendement socialiste voté vendredi dans le projet de budget 2017.
L’objectif est “d’adapter (ça ne s’invente pas!) une taxe existante face aux difficultés d’accès au logement” mais aussi de permettre des recettes supplémentaires pour les communes, a expliqué le député PS parisien Pascal Cherki, qui, dans ses trois amendements initiaux, proposait une option allant jusqu’à 80%!
Pour sa part, le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, dans le rôle du “gentil flic”, a appelé à “faire attention à ce que le niveau ne soit pas trop élevé“.
Comme dans les mauvaises négos, c’est donc l’option “intermédiaire” qui fut retenue. Sur conseil du rapporteur général du Budget, Valérie Rabault (PS) M. Cherki a retiré deux amendements et conservé celui rendant possible une taxe jusqu’à 60%.
La Mairie de Paris confrontée au financement de sa gestion calamiteuse
Devant faire face à la baisse des dotations, la mairie de Paris avait obtenu de Bercy d’introduire dans le projet de loi de finances rectificatif 2014 la possibilité pour les communes en “zones tendues” de majorer la taxe d’habitation de 20% pour les logements occupés à titre de résidence secondaire.
Il s’agit de considérer des territoires de la république faisant face à une pénurie de logements comme disposant d’une fiscalité propre. Cette notion, qui en elle même bat en brèche un des acquits majeurs de 1789, à savoir l’égalité des citoyens devant l’impôt, devait encore trop égalitaire pour nos députés socialistes, puisque ceux ci considère désormais qu’ “un taux uniforme de 20% pour toutes les communes n’est, dans certains cas, pas adapté pour conférer à la mesure un caractère réellement incitatif, alors que, dans d’autres cas, il s’est avéré élevé pour qu’il puisse être mis en oeuvre“, selon sept députés PS signataires des propositions d’amendements. Donc désormais votre résidence secondaire sera taxée de manière totalement arbitraire.
Le taux de majoration initial de 20% pourra désormais être remplacé par une fourchette située entre 5% et 60%.
La Commune de Paris s’engouffre dans la brèche fiscale
Sur proposition du groupe communiste, la majorité de gauche de la ville de Paris a voté le 7 novembre lors des débats d’orientation budgétaire pour 2017 le souhait d’augmenter la taxe additionnelle à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, estimées à 92.000 dans la capitale. Satisfait du vote de l’Assemblée car “nous nous battons depuis deux ans” en ce sens, l’élu parisien et “spécialiste” auto-proclamé du logement, Jacques Baudrier (PCF-FG), a déclaré à l’AFP qu'”il y a urgence à ce que des milliers de résidences secondaires, très peu utilisées, puissent être louées, pour offrir de nouveaux logements, et aider à réduire la pénurie“.
Comme un air de déjà vécu…
Encore un petit effort, camarade, et tu nous proposeras bientôt la réquisition des logements, conformément à l’un des premiers décrets adoptés par les bolcheviks et visant la gestion du parc immobilier intitulé Sur la nationalisation des biens immobiliers dans les villes et sur la réquisition du loyer, O nacionalizacii gorodskih nêdvižimostêj i o rêkvizicii kvartirnoj platy, que tes camarades soviétiques ont fait promulguer le 4 décembre 1917. C’est ce décret qui mit en œuvre la politique dite de « répartition de l’habitat » (êrêdêl žili ), qui consistait à réquisitionner les appartements bourgeois et à les attribuer aux travailleurs sous forme d’appartements collectifs et condamna cinq générations de Russes à la paupérisation et au mal-logement .
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