Le nouveau suicide allemand

A propos de l’entretien de Markus Kerber avec Ernst Nolte [1]

On ose espérer que cet entretien entre les deux éminents citoyens allemands n’est pas le dernier. Car, après avoir pris connaissance des réponses que fait le célèbre historien Ernst Nolte aux intéressantes questions du professeur Markus Kerber, on serait très curieux de savoir ce qu’il pense des récents développements de ce que l’on pourrait appeler le nouveau suicide de l’Allemagne, c’est-à-dire la porte grande-ouverte par Mme Merkel, ne serait-ce que le temps d’un week-end, à des centaines de milliers de migrant. Au cours de cet entretien, en effet, Nolte se livre à un petit calcul statistique en ces termes : « Parmi un millier d’immigrés, probablement 999 sont des gens paisibles et capables d’intégration. Mais on doit supposer que, parmi eux, il y a au moins un fanatique pour mille, qu’on a du mal à repérer par son origine. Sur un million d’immigrants, vous auriez donc déjà mille fanatiques qui pourraient profiter de la compréhension et de la sympathie envers les autres croyants »[2]. Eh bien ! Le million nous y sommes grâce à la follement généreuse Chancelière, et l’Allemagne va donc importer en quelques semaines un millier de fanatiques supplémentaires. « Or, nous dit, Ernst Nolte, cela suffit amplement à une islamisation radicale »[3].

On n’emploie pas ici le terme de suicide au hasard. Ne serait-ce que parce qu’il émane de la bouche même d’Ernst Nolte évoquant les « tendances suicidaires de l’Occident »[4]. L’historien s’imagine « facilement » que, dans nos sociétés, disparaîtra complètement ce qui existe encore sous forme de liens traditionnels. « Par exemple, confie-t-il, le mariage disparaîtra et sera remplacé par des partenariats temporaires ». Comment ne pas évoquer ici l’introduction du « mariage pour tous » qui aboutit en fait à une dissolution de cette institution millénaire de l’Europe. Le résultat, Nolte le déduit lui-même : « Ce qui était encore inimaginable il y a quelques temps – à savoir qu’un grand nombre d’individus en Occident se rangent du côté de l’islam et s’y convertissent – deviendra réalité. » Dans le même paragraphe, on est passé du facilement imaginable à l’inimaginable devenu réel !

Markus Kerber s’interroge par ailleurs sur la « renonciation volontaire » de son pays à la force armée. Et se demande ce qu’il devrait se passer pour que l’Allemagne y recoure ? Ernst Nolte de répondre : « L’expérience de l’affirmation et de l’effondrement du très militariste Troisième Reich s’est enracinée profondément et durablement en Allemagne. Cette expérience est tellement forte que la comparaison avec d’autres Etats qui ne l’ont pas subie est impossible. Voilà pourquoi je dirais : si jamais en Allemagne notre relation avec le militaire devenait comparable à celle qui prévaut en France et en Angleterre, on pourrait dire, ‘ça y est’. Mais pour l’instant rien ne se passe. ». Kerber insiste pour dire que les dirigeants allemands actuels s’abritent dans l’ombre de ce passé pour échapper à ce qui pourrait les déranger le plus : une pris de décision militaire (une question très schmittienne), mais son interlocuteur se dérobe : pour lui, il ne s’agit pas d’un simple prétexte.[5] Du reste, il semble toujours hanté par l’ombre d’Hitler. Le nom maudit est prononcé par lui pas moins de six fois – ce qui est beaucoup pour ces quelques pages.

Si l’on ne peut défendre ses frontières, ne reste-t-il pas à les ouvrir largement ?

Philippe Simonnot

La question du déclin démographique allemand est évidemment présente ici, même si elle n’est ni explicitée, ni hélas ! questionnée. Kerber fait très justement allusion, cependant, aux travaux de Gunnar Heinsohn qui estime que la guerre n’est plus faisable en Occident tout simplement parce qu’il n’y a plus assez de jeunes hommes[6]. Par contre, l’islam en regorge… Mais cette surabondance de jeunes hommes « agressifs et belliqueux » n’inquiète pas Ernst Nolte puisque, selon lui, ils ne disposent pas de capacités techniques suffisantes. Là, Nolte se trompe. Paul Valéry a dit quelque part, au début du 20ème siècle que nous avons commis la folie de rendre les forces proportionnelles aux masses – je cite de mémoire. Quelle que soit l’avance technique de l’Occident, elle ne pourra rien contre la force du nombre.

L’Europe, soit dit en passant, aurait pu conserver le contrôle entier de la Méditerranée, au moins dans sa partie occidentale – qui n’en rêve aujourd’hui ? – si la France avait accepté de partager l’Afrique du Nord avec l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre et les autres pays européens, au lieu de la garder pour elle toute seule, obnubilée qu’elle était par l’humiliation de 1870 – alors qu’elle était incapable de conserver cette rive de la Méditerranée du fait de sa démographie, anémiée à l’époque. Les seuls Européens qui aient jamais accepté de s’appeler européens, ce sont précisément les colons nord-africains, parce que, précisément, ils venaient de toute l’Europe. Mais ils étaient déjà en trop petit nombre pour faire jeu égal avec les masses arabes qui ne cessaient de grossir – en partie grâce à la « civilisation » qu’ils leur apportaient ! Certes, le suicide de l’Europe ne date pas d’aujourd’hui.

Le terme de suicide apparaît dans le propre questionnement de Kerber, et cette fois concernant directement l’Allemagne : « le manque de confiance en soi, l’absence de fierté nationale, ou ce qu’on peut appeler de façon plus dure le ‘suicide allemand’ »[7] Aujourd’hui, encore, ajouterais-je, les Allemands se ressentent coupables même des crimes que leurs pères n’ont pas commis – j’en trouve la démonstration dans le très faible écho qu’a eu mon petit livre sur les Origines de la Première guerre mondiale que les Editions Europolis ont bien voulu publier et traduire en allemand[8], où je crois avoir prouvé que la France est pleinement responsable de cette immense tragédie et a tout fait pour falsifier son histoire. Le magnifique accueil que le peuple allemand offre au réfugiés – accueil qui, peut-on prévoir, sera sans lendemain – ne relève-t-elle pas elle aussi de cette culpabilité pour un passé qui ne passe pas ?

En réponse à l’interrogation de Markus Kerber sur le suicide de son pays, Ernst Nolte se prend à rêver : « si les musulmans assimilés éprouvent un beau jour pour ce que l’histoire allemande a de beau et de grand, disons la classique de Weimar, plus de compréhension, plus d’affection, plus d’amour que la population allemande de souche, et bien, le problème de l’immigration sera résolu. » Néanmoins, ajoute-t-il immédiatement, j’ai du mal à imaginer que la grande masse des musulmans évoluera dans ce sens. »

Ernst Nolte, semble-t-il, a en tête le modèle d’intégration des juifs allemands jusqu’à l’arrivée du nazisme au pouvoir. Pour beaucoup d’entre eux, l’Allemagne du 19ème et du début du 20ème siècle était devenue une sorte de nouvel Israël (la plupart des juifs allemands étaient anti-sionistes). On a même pu dire, du temps de l’Empire wilhelmien, que seuls les juifs étaient allemands, les autres citoyens étant d’abord Bavarois, Hessois, Saxons, Brandebourgeois, Rhénans, etc… Pendant la Première guerre mondiale, les Munichois accusaient le Grand Etat-Major d’avoir toujours réservé aux troupes bavaroises les secteurs les plus dangereux. « Plutôt mourir Bavarois que pourrir Prussien ! » s’était écrié un député de Munich au Reichstag. Jamais un juif allemand ne se serait permis une telle apostrophe. Mais l’arrivée massive des Juifs de l’Est par centaines de milliers fuyant les pogroms russes a profondément déséquilibré et finalement détruit une relation judéo-allemande qu’on avait pourtant qualifiée de « symbiose »[9].

On oublie très souvent, en effet, de mentionner dans les débats sur ce sujet, l’incidence d’une immigration, quand elle est massive et inopinée (c’était le cas des migrations de la fin du 19ème siècle comme c’est le cas de celles d’aujourd’hui), sur les étrangers déjà naturalisés, assimilés ou en voie d’assimilation.

Nous disposons ici de multiples témoignages en Allemagne comme dans d’autres pays touchés par ce type de mouvements de population. On n’en citerai ici qu’un, à la fois éloquent et poignant, celui de Jacques Helbronner, qui se trouvait être président du Consistoire israélite français en 1940. Issu d’une vieille famille juive d’Alsace, Helbronner était le modèle du juif français, grand serviteur de l’Etat et fervent patriote. A l’automne 1940, après la promulgation de l’ignominieux statut des Juif concocté à Vichy, Helbronner adresse à Pétain une « Note sur la question juive en France » qui mérite ici d’être longuement citée :

« Dès la fin du 19ème siècle, rappelle Helbronner au chef de l’Etat français, un danger apparaissait aux yeux des Français israélites qui ne voyaient pas sans inquiétude les gouvernements qui se succédaient ouvrir, aux étrangers persécutés dans leur pays, les frontières de la France et leur donner des facilités de plus en plus grandes pour accéder à la nationalité française. Or, dans ces réfugiés chassés de leur pays par un nationalisme ombrageux, les Juifs constituaient la majeure partie de ceux qui se réfugiaient en France […] L’invasion [sic] a pris des proportions de plus en plus inquiétantes au fur et à mesure du développement et des conquêtes du nazisme en Europe. Malgré les avertissements du judaïsme français, les gouvernements de la France n’ont rien fait (au contraire), pour parer au danger. La réaction contre l’invasion [sic] des étrangers s’est traduite par un normal antisémitisme [sic] dont les victimes sont aujourd’hui les vieilles familles françaises de religion israélite ». De fait, Helbronner sera déporté avec sa femme […] le 20 novembre 1943 au Camp de Drancy, puis à Auschwitz où l’un et l’autre meurent le 23 novembre 1943 le jour de leur arrivée.

Si l’on replace juifs par musulmans, ce texte redevient d’une brûlante actualité – d’autant plus brûlante qu’à l’époque d’Helbronner, l’« invasion » en France ne concernait que quelques milliers d’émigrés juifs, alors qu’aujourd’hui il s’agit pour l’Allemagne de centaines de milliers de musulmans. Ce changement massif d’échelle indique qu’aucune « solution finale » n’est concevable, si jamais elle l’a été, sauf par des fous criminels. Sans compter que l’islam n’a pas le même amour pour la culture européenne que le judaïsme de cette époque.

Nul n’est prophète en son pays (Genèse 21, 8-21 ; Marc 6, 1-6), et Ernst Nolte se garde bien de prophétiser. Tout au long de cet entretien, il laisse ouvert l’avenir avec une louable prudence. On attendait peut-être plus d’audace de la part de celui qui avait déclenché en 1986 une véritable tempête médiatique en Allemagne autour de la fameuse Historikerstreit, pour avoir fait des horreurs nazies une suite – pas seulement chronologique – de la terreur stalinienne. Mais son analyse nous permet de nous attendre avec plus de lucidité encore à la nouvelle tragédie sanglante qui s’annonce pour l’Allemagne, et donc pour l’Europe.

Voici donc quelques réflexions qu’inspire au débotté la lecture de l’entretien de Markus Kerber avec Ernst Nolte – publié avec l’élégance qui caractérise les Editions Europolis.

Philippe Simonnot

Notes :
1. Ich bin kein Prophet / Je ne suis pas un prophète, Un entretien avec Ernst Nolte sur l’Islam et l’Europe, Préface de Dominique Bourel, Editions Europolis.
2. P. 30
3. Ibidem.
4. P. 18
5. P. 23
6. Heinsohn a écrit en mars 2006 dans le Wall Street Journal un article qui traitait déjà de ces thèmes, et qui a été traduit en français par Objectif-Info.com : “Ce sont les bébés qui gagnent les guerres »
7. P. 29
8. Non, L’Allemagne n’était pas coupable, Notes sur les Origines de la Première guerre mondiale, Editions Europolis (2014)
9. J’ai étudié ce point dans Juifs et Allemands : Préhistoire du génocide (Éd. PUF, 1999)

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33 Comments

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  • xrayzoulou , 7 octobre 2015 @ 12 h 58 min

    Excellent article qui donne à réfléchir ! Où allons-nous avec les irresponsables à la tête des états européens (en particulier allemand et français) ???

  • von Reisner , 7 octobre 2015 @ 13 h 37 min

    Ou allons-nous ?
    Tous droit vers la destruction de la civilisation européenne et la disparition de la France.

  • HuGo , 7 octobre 2015 @ 14 h 13 min

    la France sera et ne disparaîtra pas aussi simplement, mais le risque d’affrontements internes sanglants ici ou là (pas partout, car des zones seront ‘conquises’ d’avance), ce risque augmente, à coup sûr ! Comme croyant, je m’appuie sur le Christ pour implorer que la France ne disparaisse pas.

  • Pascal , 7 octobre 2015 @ 14 h 35 min

    Ernst Nolte, comme le plus souvent, se trompe. Son hypothèse d’un radicalisé sur mille est ridicule. les différents « services » de la planète estiment que les radicalisés mahométans représentent 15 à 25%. Et quand on sait que ce sont les minorités agissantes qui font l’histoire, cette proportion est énorme.

    Par ailleurs il y a gauche comme à droite des ennemis de la Nation pour rendre la France responsable de la première guerre mondiale ! Cette guerre de trente ans (1914-1945) fut l’épilogue de la première mondialisation, celle sous égide britannique, hégémonie que menaçait l’essor fulgurant de l’Allemagne impériale.

  • Alainpsy , 7 octobre 2015 @ 14 h 55 min

    Avant de parler de destruction et de disparition, il va y avoir le sang, ça ne fait plus aucun doute, d’autant que l’économie va tousser fortement, tout enrhumée qu’elle est depuis des années. Je voudrais attirer l’attention sur deux points précis:
    – Le 1er point concerne cet éternel problème de déclin démographique, on peut le résoudre sans avoir besoin de s’en remettre aux islamo-arabe, il faut simplement une volonté forte et un réalisme sain et courageux. Tout le monde s’accorde pour dire que l’islam est une menace, dont acte. Suspendons à 100% toute immigration musulmane (principalement afrique et moyen-orient) pour des raisons de sécurité intérieure. Ensuite, s’il faut vraiment faire face à une défaillance démographique, tournons-nous définitivement
    vers les pays Asiatiques (pas de problème de religion, pas de délinquance, intelligence supérieure, respect, amour du travail, entrepreneurs dans l’âme). C’est ça l’immigration choisie, les arabo-islamo-racailles voulaient nous envahir, coupons leur l’herbe sous le pied en se servant du prétexte terroriste et religieux menaçant pour envahir les envahisseurs sur notre sol.
    Et je prends tous les paris, si une telle politique était fièrement mise en place et assumée, comme un choix de société (Chinois, vietnamiens, Coréens etc…) alors l’économie Française connaitrait un véritable essor et toute l’humeur du pays avec, et la confiance retrouvée engendrerait un autre boom démographique. ll faut se débarrasser de l’islam, c’est une plaie, ça n’apporte que des ennuis, de la paresse, de la délinquance et de l’obscurantisme religieux. L’espoir démographique est autant en nous qu’en Asie, nous n’avons pas besoin de l’islam dont un imam de jérusalem a encore annoncé qu’ils allaient nous envahir grâce à leur fertilité et nous fouler aux pieds (c’est un discours qu’on entend partout).
    – Le 2e point concerne l’humiliation et la lâcheté. Les islamo-racailles savent tous que, devant leur agressivité, l’occidental a tendance à s’écraser, le fonctionnaire tourne les talons et les autres rasent les murs. C’est vrai autant en France qu’en Allemagne, et c’était vrai également pendant l’occupation. Or, à la libération ce fut un déchainement de violences pour cause d’humiliations et de silences accumulés. Il ne faut jamais sous-estimer la violence d’un peuple occupé qui subit sans rien dire. La force de l’appartenance à la terre, doublée de la rancœur d’une préférence musulmane qui n’est même plus cachée
    par nos politiciens vendus, sera décuplée et sans limite.
    Pour moi, la plupart des immigrés musulmans ne seront jamais Français, c’est comme ça, et ils le disent eux-mêmes, l’affrontement qui a eu lieu en algérie va se reproduire ici, et on refera des accords d’Evian inversés, pour une Reconquista définitive. Pour l’Allemagne, ça pourrait éclater plus tôt, surtout avec cette arrivée massive et ces vagues de viols, tout dépendra des ravages que la culpabilité aura fait sur ce peuple intelligent. Mais, de toutes façons, une dissidence forte va naître un peu partout, c’est l’islam lui-même qui la génère, car son expansion rapide a une certaine époque était due au fait que c’est une religion qui justifie le meurtre, le pillage et la soumission de la femme, elle est apparue comme séduisante à certains peuples sous-développés. Or, l’occident tend à se libérer des deux, tout au moins est-il sur le chemin. Par conséquent, je suis davantage convaincu des fortes résistances et dissidences que des fortes conversions. Vous avez déjà discuté avec des convertis ? ça sent la solitude, la souffrance et la naïveté pour ne pas dire la bêtise à des kms. Momo croit qu’il va faire pleins d’enfants et qu’il a déjà gagné, mais à la fin c’est l’intelligence et la terre qui gagnent et, dans les deux cas momo est très mal placé. Sans compter qu’il pourrait aussi y avoir une génération qui finirait par remettre mahommet aux ordures.

  • Alainpsy , 7 octobre 2015 @ 15 h 12 min

    Je suis totalement d’accord avec vous pour le nombre de radicalisés, le chiffre de Nolte est grotesque, 20 % est beaucoup plus proche de la réalité, ce qui représente environ 200 000 personnes auxquelles il faut ajouter ceux qui sont déjà installés. On imagine là les ravages que pourront faire ces différents individus, isolés ou non, en milieu urbain, dans une école banale, un supermarché le samedi, une fête dominicale. Charlie, c’était la première grenade artisanale par rapport à la bombe nucléaire. Ce qui se prépare c’est le troisième grand chaos en Europe, mère de tous les cataclysmes: mais d’un genre nouveau, le politico-islamo-fanatique en milieu occidental urbain.
    La solution ? Les drames et les larmes de demain se sèchent avec la cruauté d’aujourd’hui. Frapper d’abord et être impitoyable, tant qu’il est encore temps.

  • Gauvin , 7 octobre 2015 @ 16 h 41 min

    Jamais dans l’histoire aucun peuple n’a embrassé sa propre disparition avec une telle complaisance que les habitants endormis de l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Australie.

    “Nous ne devrions pas éprouver du ressentiment à l’égard des immigrants qui tentent juste de gagner une vie meilleure, mais nous devrions plutôt diriger notre colère vers les dirigeants politiques et culturels qui, en tant qu’agents des banquiers centraux, sont des colonisateurs et des traîtres.

    Les causes de l’immigration de masse sont toujours habilement dissimulées par le système et décrites comme inévitables par la propagande multiculturelle… Ce qui est présenté comme un phénomène spontané et inévitable est en fait un plan de destruction à long terme et délibéré pour changer à jamais la face du continent.”
    (…)
    https://henrymakow.wordpress.com/2015/06/27/le-genocide-europeen-planifie-par-les-juifs-illuminati/

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