Ça y est. C’est parti. Timidement, vu la macronisation ambiante de la presse, mais les révélations que Wikileaks avaient faites, dans la semaine précédent le premier tour de l’élection, viennent de revoir le jour. Et ce malgré le procès intenté par le mouvement En Marche contre cette « boule puante venant de l’extrême droite américaine » et l’ouverture d’une enquête judiciaire demandée par François Hollande à la suite de la publication de documents présentés comme le contenu de boîtes e-mail de cadres du mouvement.
Le 31 juillet, Wikileaks publiaient 21 075 emails vérifiés sur les 71 848 courriels piratés et ayant tous trait à la campagne électorale du candidat Macron. En réalité, il y avait près de 150 000 emails, mais seulement la moitié a été considérée comme était fiable. Certaines de ces correspondances sont croustillantes, d’autres plus sérieuses et révélatrices de ce qu’est véritablement ce mouvement sorti de nulle part. Plus exactement imaginés par quelques cerveaux gravitant autour du jeune ministre de l’Économie, comme Jacques Attali ou Pierre Bergé.
Si nos médias mainstream préfèrent ne pas trop épiloguer sur ces révélation qui de fausses rumeurs sont devenues réalité, les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie depuis lundi. Interrogé sur le mot Macronleaks, Google donne… 682 000 résultats ! De quoi se régaler… Mais comment trouver le temps d’analyser autant de correspondance et pourtant, n”oublions pas qu’Hillary Clinton doit probablement une grande partie de sa défaite aux révélations qu’avait faites ce même site de Wikileaks.
Ces emails vont du 20 mars 2009 au 24 avril 2017. A ce jour, 21.075 ont été vérifiés par le système DKIM la meilleure méthode d’authentification de cryptage dont nul ne peut contester la fiabilité. On y trouve une liste de contacts prouvant que de nombreux industriels et de nombreux députés LR ont été en rapport avec En Marche. Estrosi, Darmanin, Bertrand, et même Ciotti ou Collard ! Celui de Rotschild est mentionné 432 fois.
On y trouve aussi des livraisons de drogue à l’Assemblée Nationale, comme des commandes de repas de luxe effectuées par les membres de l’équipe du futur Président qui ne se contentaient pas toujours de sandwiches. Quoi d’étonnant aussi à y trouver qu’Emmanuel Macron a eu plusieurs rapports avec George Soros. Et lors de son désastreux débat télévisé avec le candidat Macron, Marine Le Pen n’avait-elle pas osé espérer qu’ « on apprendra rien sur vous dans les quelques jours ». Allant même jusqu’à évoquer un hypothétique compte en banque aux Bahamas dont plus personne n’a osé en évoquer la possibilité.
Voici l’un extrait de ces milliers d’emails adressé à EM. Il est plus qu’éloquent :
« En décembre 2016, les 3 m € collectés sont qualifiés de « pochette surprise » (forcément donnés par des grands donateurs). Les mythes ou rumeurs Julien Assange pourrait diffuser des mails compromettant sur Emmanuel Macron montrant la collusion avec les Etats-Unis et revenant sur l’organisation de dîners avec des hommes politiques européens. Bien que ne faisant pas référence directement au financement, il est intéressant de voir que cette « thématique » apparait quand on fait des recherches sur « Financement et En Marche ! …Emmanuel Macron ne veut pas révéler ses sources de financement…. Les medias sont complaisants et se taisent sur le financement d’En Marche ! Preuve que les banquiers ou des grands patrons le financent, Emmanuel Macron leur a donné des gages avec ses mesures sur l’ISF. Les lobbys de Paris sont mobilisés en faveur d’E.Macron. Il existe un Lien Macron- Soros via Attali. »
Mais il est bien trop tard pour que Julian Assange, le patron de Wikileaks réfugié à l’Ambassade d’Équateur à Londres, puisse faire le moindre mal au nouveau président de la République française.
Mais ces révélations nous donnent l’occasion de savoir comment Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir. Et ce n’est pas triste. Allez sur le site de Wikileaks et menez votre propre enquête : www.wikileaks.org/macron-emails
Floris de Bonneville
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