Un groupe de femmes a lancé le site Défensedelafemmeetdesonhumanité.org et jette un regard très critique sur la journée de la femme. Pour elles, “la grande absente de cette journée” est justement… “la femme”. En effet, dénoncent-elles, “la société de consommation abaisse toujours la femme au rang d’objet et sacrifie sa dignité”, “les droits de l’homme garantissent des ‘droits’ et ne protègent plus les êtres humains et en premier lieu les femmes exploitées, mutilées ou tuées parce qu’elles sont femmes ou pour leur pratique religieuse”. Enfin, “la femme ne serait même plus une femme mais ‘un genre’ déterminé ‘sociologiquement’ d’après le nouveau dogme repris par l’Éducation nationale”. Ces féministes réacs demandent aux députés et aux candidats à l’élection présidentielle, en vrac, de lancer “une campagne de responsabilisation des hommes vis-à-vis des femmes en détresse et tout particulièrement les femmes enceintes”, de “faciliter l’adoption des enfants nés en France” mais aussi de “porter la voix de la France au sein des institutions internationales pour dénoncer les génocides et les traitements inhumains et dégradants perpétrés contre les femmes chaque jour dans le monde” ou encore de “retirer l’idéologie du Genre des manuels scolaires”.
Contactée par Nouvelles de France, Laurence, une des initiatrices de ce site internet, défend l’existence d’un “féminisme de droite”, “moins sexiste que le féminisme des années 60 » car “[restituant] les rôles de la femme dans la famille” et “[revendiquant] les rôles traditionnels de la femme sans rougir” et qui “[s’écarterait] des clichés féministes que l’on nous impose depuis des décennies dans les médias, la publicité”, etc. Pour cette assistante maternelle à domicile, “la désacralisation de la vie et le dictat de l’égalitarisme sont les outils du mondialisme financier”. Laurence est invitée à expliquer l’initiative Défensedelafemmeetdesonhumanité.org jeudi matin sur Radio Notre Dame.
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