Lisnard dénonce le totalitarisme macronien

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J’ai voulu vérifier les propos d’Emmanuel Macron sur la « labellisation » des « bonnes informations ». En effet, même si nous savons qu’il parle beaucoup dans le vide, sa fonction et sa volonté d’exister dans sa fin de mandat crépusculaire doivent nous inciter à la plus grande vigilance face à ce qui ressemblerait à un « ministère de la vérité », caractéristique de tous les totalitarismes. Ses propos sont les suivants. 19 novembre 2025 (débat avec des lecteurs de La Voix du Nord) : – « Ce n’est pas le gouvernement ou l’État qui peut dire “ceci est une information, ceci n’en est pas” », mais « je pense que c’est important qu’il y ait une labellisation faite par des professionnels » des médias, « qui puissent dire “ceci correspond à la déontologie” » du secteur. – « Tout faire pour que soit mis en place un label » – « On doit distinguer les réseaux et les sites qui font de l’argent avec de la pub personnalisée et les réseaux et les sites d’information ». – « On va créer des mécanismes qui détectent et dénoncent les ingérences informationnelles» … « Viginum, c’est un très bon début, on va maintenant essayer de le monter en charge » 28 novembre 2025 (échange avec des lecteurs de la presse régionale du groupe Ebra) – « Cette semaine, j’ai tenu un conseil de défense sur la lutte informationnelle où j’ai demandé » au gouvernement « qu’on ait justement un travail qui me soit rendu d’ici la fin d’année ». Bref, alerte rouge. En effet, quand Emmanuel Macron explique vouloir “mettre en place un label” pour distinguer les “bons” sites d’information et créer des mécanismes qui “détectent et dénoncent” les contenus jugés problématiques, il franchit une ligne fondamentale. En démocratie, on ne délègue pas à une instance agréée par l’exécutif le pouvoir de dire ce qui serait “fiable”. ON GARANTIT LE PLURALISME ET LA LIBERTÉ, ON NE LES CERTIFIE PAS. Pour résumer, face au vrai problème soulevé, les solutions sont dans le pluralisme (celui qui est attaqué régulièrement par le camp du bien) de l’information, l’action judiciaire immédiate et ferme en cas de diffamation (ou d’« intelligence avec l’ennemi » dans les cas d’attaques des intérêts français), l’apprentissage rigoureux de la raison critique dès le plus jeune âge, l’identification des contenus produits par de l’IA. La tentation de labelliser “les bons médias” traduit une dérive liberticide particulièrement grave. Qu’il faudra combattre par tous moyens si elle se traduisait en projet.

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