Lorànt Deutsch : «moi qui suis fils de juif hongrois, petit-fils de déporté, on me traite de nazillon !»

Mis en cause mardi par le journaliste Gilles Verdez sur le plateau de “Touche pas à mon poste” sur D8, Lorànt Deutsch a redit son amour de la France : “Moi, j’ai envie de dire du bien de mon pays, c’est pas réac’ ». « Je trouve que votre livre est dangereux parce que c’est un livre de la France blanche, de la France nationaliste. Je trouve que vous nous ressortez une idée de l’histoire qui n’est plus enseignée depuis 1970 », a attaqué son contradicteur. “Est-ce qu’on a le droit d’aimer l’histoire de France ? Est-ce qu’on a le droit d’avoir envie de retranscrire et de raconter cette histoire de France sans être taxé de réac’ ou de facho ? » s’est interrogé Lorànt Deutsch avant de se plaindre que « (lui) qui (est) fils de juif hongrois, petit-fils de déporté, on (l’a) traité de nazillon » suite à la sortie d’Hexagone : Sur les routes de l’Histoire de France

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Lire aussi :
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Sur cette polémique qui dure depuis des mois, lire aussi :
Qui est donc William Blanc, l’ « historien » critique du Métronome ? par Frédéric Laurent
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97 Comments

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  • Hanna , 6 novembre 2013 @ 17 h 34 min

    Bravo Lorànt Deutsch ! j’ai lu tous ses bouquins – quand à l’autre énergumène Gilles Verdez c’est la première fois que je le vois et que j’entends son nom ..pas bien lourd son pédigré sur Wikipedia -merci pour le lien. Il s’énerve tout seul avec son idéologie à la con

  • monhugo , 6 novembre 2013 @ 18 h 32 min

    L’Histoire, la balle au pied en somme. “La face cachée de Franck Ribéry” doit valoir son pesant de cacahuètes !

  • Laurent , 6 novembre 2013 @ 18 h 35 min

    Il est impossible d’enseigner “l’Histoire”. On a tous eu une éducation d’une histoire. Le choix des événements dont on parle oriente l’éducation de nos enfants. Sans parler de celui qui en parle, qui ne peut que faire transpirer même légèrement ses idées sur tel ou tel événement.
    Donc Verdez a raison sur ce point, c’est une histoire qu’a écrit Lorànt Deutsch. Elle est peut être plus nationaliste que l’histoire enseigné à l’école (en même temps, l’école est là pour enseigner l’histoire de France, de l’Europe, des empires Romains, Grecs, Égyptiens, du monde, tandis que Lorànt Deutsch écris sur la France). Mais je vois pas en quoi un livre spécialisé sur un sujet est dangereux … L’auteur a fait transpirer sa vision des choses, mais rien de “nauséabond”, “nazillon” ou autre même.
    Est ce que les enfants des années 70 sont devenus des dangereux nationalistes ?

  • hector galb. , 6 novembre 2013 @ 18 h 46 min

    Verdez est marié à une africaine, je crois (pas sûr).

    Remarquez l’étrange date donnée par Verdez : 1970. En gros, 1968.
    Pour ce monsieur, tout ce qui précédait 1968 est monstrueux.
    On revient au coeur duy problème : les soixante-huitards et l’anomalie que représente leur poids politic-médiatique aujourd’hui. Les français (à commencer par de Gaulle) ont été trop polis à leur égard, on voit aujourd’hui ce qu’on récolte : traîtres, défaitistes, immigrationnistes, ..

  • Laurent , 6 novembre 2013 @ 18 h 47 min

    Bernard, la France s’est métissée. On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut pas promulguer des lois racistes pour reformer une France blanche et pure.

    Tout ce qu’il y a faire, c’est mettre l’accent sur l’éducation des Français, qu’ils soient des italiens des années 1920 venus travailler en France, ou descendants des esclaves noirs de la France du 18-19ème ou des Arabes du 20ème siècle. Intégrer pleinement tout les Français.

    On a aussi le droit de dire stop à l’immigration, on digère ce qu’on a, on réduit le flux, on choisit mieux, on choisit leurs pays d’origine, par exemple l’Europe pour souder les peuples Européens dans notre alliance pour affronter le monde moderne.
    On peut aussi avoir une politique plus ferme à l’égard des clandestins.

    On a aussi le droit de favoriser l’émigration à destination de certains pays, ou de faire sauter les binationalités en imposant le fait de choisir aux binationaux.

    On peut aussi virer les criminels et être plus durs avec la délinquance. Revoir nos politiques sociales, envers les familles, les étrangers, les classes populaires ou les impôts sur les classes les plus aisées.

    Mais on ne peut pas revenir à avant. La France s’est métissée, et on ne peut pas, on ne doit pas, mettre en place une politique raciste en virant noirs et arabes Français.

  • Laurent , 6 novembre 2013 @ 18 h 57 min

    “Moi qui suis fils de juif hongrois, petit-fils de déporté, on me traite de nazillon !”
    En quoi être fils de “juif hongrois” ou “petit-fils de déporté” empêche d’avoir certaines idées ?
    Propos racistes. Etre descendant de juif n’empêche rien du tout.

    Pour autant, ayant lu les passages “gênant” dénoncé par certains de vos détracteurs, je ne trouve pas que votre livre soit “réact” ni avec des idées de “nazillon”. Vous défendez bien votre livre, et vous ne vous estimez pas comme un “vrai” historien, mais comme quelqu’un faisant la synthèse du travail d’historiens et faisant du marketing autour de votre production.

  • Vauban , 6 novembre 2013 @ 19 h 02 min

    Monsieur Verdez… une telle haine de la France confine au pathologique.

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