VIDÉO | Zemmour, l’homme qui déconstruisait les déconstructeurs, VS Caron et Cie dans “On n’est pas couché”

Ce samedi 4 octobre, Eric Zemmour, dont le livre Le suicide français : ces quarante années qui ont défait la France vient de sortir, était l’invité d’« On n’est pas couché” présenté par Laurent Ruquier et dont il fut chroniqueur.

“Je suis pessimiste dans un premier temps parce que je pense que la déconstruction est arrivée à un tel point que nous sommes à la destruction, que la destruction se fera dans les ruines, dans le sang et donc dans la souffrance (étonnement de Laurent Ruquier qui reprend les mots d’Eric Zemmour). Cela a déjà commencé, Laurent. Pas pour vous, mais pour beaucoup de gens.”

Quelques extraits marquants :

Zemmour à Cohn-Bendit : “Péguy disait : ‘L’ordre et l’ordre seul fait la liberté, le désordre fait la servitude. Cohn-Bendit, en fait, il a poussé à la servitude des gens. (…) Vous êtes le roi de l’époque, Cohn-Bendit, vous êtes ici le maître. Depuis 40 ans, vous êtes le maître”

Salamé à Zemmour : « Eric Zemmour, pourquoi voulez-vous réhabiliter Vichy et Pétain ? »

Zemmour pulvérise Cohn-Bendit, Caron et Dorval :

Zemmour démonte Caron à propos de la Ligne Azur :

Zemmour se moque de “la platitude” des discours de Denisot :

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102 Comments

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  • Mu , 7 octobre 2014 @ 12 h 52 min

    C’est pourtant vrai. Pétain était dévoré par l’ambition. Il faut relire la remarquable bio de de Gaulle par Lacouture. L’auteur explique bien comment, grâce à Pétain et à l’Ecole de guerre, de Gaulle fut marginalisé, et avec lui la tentative de modernisation de l’armée française, sa mécanisation, la construction massive d’avions etc, différée. Les décisions ont été finalement prises juste à la veille du conflit, mais n’ont pas permis de renverser la balance. Pétain s’est accroché au pouvoir quand il n’en n’avait plus les moyens, et sa milice a contribué à chasser juifs et résistants, quelque soit leur obédience, catho ou coco. Je ne sais pas ce que j’aurais fait pour ma part en 40, devant une armée conquérante, et face à une police politique sanguinaire. Aurais-je eu le courage de résister ? Je ne sais pas.

  • Mu , 7 octobre 2014 @ 12 h 55 min

    oui, enfin il y a cru quand même. C’est bien lui qui a crée, avec ses partisans, le Régime de la Révolution Nationale, avec ses distinctions et ses rituels (comme la francisque, décernée entre autres à Mitterrand). On a bien chanté “maréchal nous voilà” pendant 4 ans, non ?

  • itou , 7 octobre 2014 @ 14 h 17 min

    C’est grâce à l’armistice négocié par le Maréchal qu’il y a eu une zone libre par laquelle de nombreux juifs ont pu fuir.

  • montecristo , 7 octobre 2014 @ 15 h 40 min

    Il est peut-être un peu tard pour vous répondre mais … si le moine Abélard a perdu la bataille contre Saint Bernard dans leur duel entre la Logique et le Dogme, c’est lui qui a fini par gagner la guerre.
    Abélard pensait que : « La foi est une estimation des choses qui n’apparaissent pas ». Il reprenait ainsi le thème cher à St Anselme : « Pour croire, je dois commencer par comprendre ». Comme le disait aussi Averroès. En s’attachant à résoudre les problèmes de la foi par la logique, il s’oppose immédiatement à St Bernard qui veut que la foi soit une conviction profonde. Selon St Bernard, la foi n’a pas besoin de raisonnements pour exister. « Il n’est pas possible de tenir Dieu pour suspect ». Abélard commençait à gêner l’autorité des Institutions de l’Eglise dont Bernard se faisait le défenseur. « Dieu craindrait-il la vérité ? » répondait Abélard. Ainsi son raisonnement s’attaquait à certains des fondements de l’Eglise et ouvrait la porte à la logique : « Je ne vois pas comment l’on pourrait imputer comme faute aux petits enfants cette absence de foi dans le Christ ? ». Il mettait assurément la philosophie au dessus de toutes les disciplines du rai-sonnement et de la connaissance. Mais il posait surtout le problème, à l’Eglise, de savoir si elle admet ou non la Philosophie. Dans l’impossibilité de se défendre, accusé d’avoir réveillé les anciennes divisions, taxé de légèreté et de présomption, piégé sur son propre terrain pour avoir osé avancer en zone interdite, Abélard sera obligé de se rétracter, condamné d’avance par les Evêques et ses livres brûlés en place publique. Il était interdit de penser.
    Si donc Abélard a gagné la guerre c’est parce que d’autres philosophes comme Descartes, le premier, démontreront que l’on pouvait s’accommoder d’être philosophe et chrétien : « La lumière naturelle de la raison et la lumière surnaturelle de la foi éclairent chacune leur domaine propre ». Il existe donc un double rapport entre la raison et la foi : la foi cherche une garantie de son droit dans la raison et la raison cherche dans la foi un secours pour les problèmes qu’elle ne peut résoudre toute seule.

    Comment ne pas voir dans ce duel entre Abélard et St Bernard, le même duel qui oppose aujourd’hui les musulmans et les chrétiens ? Et même entre musul-mans ! Nous avons donc de notre côté, une religion qui arrivera finalement à résoudre le problème de la philosophie opposée au dogme et plus personne ne conteste le bien fondé de deux concepts, y compris quand ils s’opposent. (L’Eglise chrétienne ne redoute plus l’intelligence … elle l’admet). De l’autre côté, nous avons une religion qui est soi disant incréé, qui dit tout et son contraire et qui n’admet aucune discussion philosophique, parce qu’il est interdit de changer une virgule du Coran.

  • Heimdal , 7 octobre 2014 @ 15 h 48 min

    Lu également! Pas mal, mais un peu indigeste quand même…

  • scaletrans , 7 octobre 2014 @ 16 h 54 min

    Vous devriez éviter de vous appuyer sur un amputé (au sens propre et figuré) et sur un
    « amputeur » de la métaphysique (Descartes) pour justifier votre position. L’Église n’a jamais interdit de penser, mais seulement de penser faux, et St Thomas d’Aquin, qui, cinquante ans après Abélard, portera au pinacle la philosophie, apportera toutes les réponses qui auraient pu manquer (sur le plan rationnel seulement !) à Saint Bernard.

  • itou , 7 octobre 2014 @ 17 h 40 min

    Enoch.
    Malheureusement vous êtes lucide mais combien sommes nous ainsi ?
    Pour votre question
    “que fera notre gouvernement” ,
    l’histoire nous donne la réponse:
    Hollande est sa clique se réfugieront à Londres comme notre illustre général qui y a fait sa résistance.

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