Entre quelques sorties confuses sur la mondialisation (un fait qui existe depuis l’Empire romain, au moins, et qui n’empêche pas la défense des identités) qu’il confond avec le mondialisme (une idéologie, autant anti-identité qu’anti-mondialisation, visant à créer un super-État mondial hyper-réglementé), Éric Zemmour juge vendredi matin sur RTL que “François Hollande (s’est couvert) de ridicule” au G20 de Saint-Pétersbourg et rappelle oportunément que “la communauté internationale n’existe pas, car il n’y a pas de sentiment de destin commun. La communauté internationale est une mascarade. Il n’y a que des intérêts, que chacun défend âprement. Les médias français parlent d’égoïsmes nationaux, alors que c’est le devoir des dirigeants de défendre les intérêts de leur pays. Les Occidentaux sont passés maîtres dans l’art de dissimuler leur intérêt derrière le paravent des droits de l’homme et des leçons de morale. La Russie, la Chine, les pays émergents sont beaucoup moins hypocrites, pour eux, la souveraineté n’est pas un gros mot. Même François Hollande emploie désormais le mot. Mais il n’a pas encore compris comment on l’utilisait dans la réalité. Il faut dire que les dirigeants ont perdu l’habitude. Quand Poutine soutient, mordicus, le dernier allié qu’il lui reste au Moyen-Orient, il ne restaure pas la guerre froide, mais défend les intérêts de la nation russe. On n’est pas dans la logique des blocs mais dans celle des États.” Tout ça pour dire que le mondialisme est “un mythe, une utopie, un fantasme, un conte des mille et une nuits dont sont particulièrement friandes les élites françaises” (l’oligarchie) ou encore “un rêve éveillé”. Qui se transforme en cauchemar pour le Président de la République française…
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