Olivier Delamarche, associé-gérant chez Platinium, n’est pas déçu par les chiffres du chômage américain, “toujours aussi mauvais” : mai 2012 est “le seul mois depuis longtemps où on n’a pas réduit le taux de population active et comme par hasard, le taux de chômage remonte. (…) Quand on n’appuie pas trop sur les chiffres, quand on ne les truque pas trop, on revient à la réalité des choses”, commente-t-il, même si “on (…) est loin” d’une photo réelle de l’état du marché de l’emploi outre-Atlantique. “Simplement, on n’a pas réduit à marche forcée encore, le taux de population active et donc mécaniquement, le taux est remonté un tout petit peu”, explique l’expert, mardi sur BFM Business. “Le fait est que le taux de chômage ne baisse pas aux États-Unis”, constate celui qui donne l’indice S&P-500 à 500 dans quelques mois, contre près de 1 300 aujourd’hui :