Depuis plusieurs semaines, à Paris et dans certaines grandes villes de la métropole, se succèdent des manifestations, des manifestations de plus en plus violentes, de plus en plus destructrices. Des manifestations qui, à chaque fois, occasionnent des millions de dégâts par vandalisation systématique du mobilier urbain et des vitrines des magasins se trouvant sur le passage des casseurs déchaînés, des manifestations surtout qui, à chaque fois, se traduisent par des dizaines de blessés chez les policiers « caillassés » ou frappés à coup de barres de fer, voire attaqués à coups de cocktails Molotov, par des commandos déterminés et bien organisés. Plusieurs d’entre eux, à Paris et à Nantes, sur lesquels les émeutiers se sont acharnés avec une brutalité inouïe, ont été grièvement touchés et ont échappé de peu à la mort…
L’état d’urgence est pourtant toujours en vigueur, lequel, théoriquement, devrait interdire toute manifestation ! Les forces de l’ordre sont toujours censées consacrer prioritairement leurs efforts à traquer les djihadistes, lesquels ont promis de nous frapper à nouveau, et non s’épuiser à affronter jour après jour une guérilla urbaine de plus en plus militarisée. Alors pourquoi le gouvernement ne se décide-t-il pas à mettre fin au désordre en interdisant ces manifestations ? Pourquoi ceux qui les convoquent, la CGT notamment, à partir du moment où ils ne font visiblement rien pour éviter d’être infiltrés et débordés par les extrémistes anarchistes et gauchistes dont ils semblent si volontiers tolérer la présence et s’accommoder avec tant d’indulgence des exactions que ceux-ci commettent, ne sont-ils pas poursuivis pour leur évidente complicité ?
Pourquoi le ministre de l’intérieur, le bon M. Cazeneuve, se refuse-t-il à recourir à des moyens adaptés et efficaces pour mettre fin à ce scandaleux état de chose ? Les policiers eux-mêmes s’étonnent qu’on ne veuille pas sortir de leurs garages les canons à eau, un moyen non létal qui permet aisément de refouler et tenir à distance une foule hostile ; les Allemands et les Anglais, eux, les utilisent couramment et avec grand profit. Pourquoi le ministre ne demande-t-il pas que soient arrêtés à leurs domiciles puis internés les émeutiers les plus belliqueux et ceux qui les encadrent, des individus dûment repérés, malgré les cagoules sous lesquelles ils se dissimulent, grâce aux photos et aux films de presse, ainsi qu’aux nombreuses images procurées par les drones et les hélicoptères ? Pourquoi leurs organisations, les différents groupuscules « anti-fa » et anarchistes ayant pignon sur rue, ne sont-elles pas juridiquement dissoutes, leurs publications et organes de presse interdits, pour atteinte à l’ordre public et tentative de subversion de la forme républicaine de l’état ?
En d’autres temps, le ministre de l’intérieur (c’était alors ce bon M. Valls) ne s’était pas montré si accommodant, faisant gazer sans vergogne, on s’en souvient, les manifestants qui protestaient pacifiquement contre « le mariage pour tous », faisant placer sans aucune raison valable des centaines d’entre eux en garde à vue pour 24h. Il y a un contraste absolu entre le rassemblement toléré toutes les nuits sur la place de la République de Paris, rassemblement qui abandonne les lieux tous les matins dans un état de saleté indescriptible, qui bien souvent se termine en échauffourées violentes avec, là encore, à la clé, vandalisation systématique du quartier (certains commerçants ont du refaire jusqu’à trois fois leur vitrine depuis que ce cirque s’est mis en place !) et les manifestations paisibles organisées par les Veilleurs en 2013.
Dans ce dernier cas aucune destruction, aucun vandalisme, aucun dépôt d’ordures, aucune obstruction à la circulation, simplement des jeunes gens qui s’asseyaient tranquillement sur une place pour écouter dans la nuit des lectures de grands textes et pour chanter quelques couplets avant de se disperser en bon ordre. Pourtant ces « veilleurs-là », qui ne prétendaient pas refaire le monde à coups d’élucubrations et de fumeuses théories comme ceux d’aujourd’hui (les fameux « nuit-deboutistes » que célèbrent avec tant de zèle tous nos medias complaisants) mais voulaient simplement appeler à une réflexion salutaire sur les risques que faisait courir à notre civilisation la volonté d’en bouleverser les bases anthropologiques millénaires, se sont trouvés en butte aux harcèlements mesquins et incessants de la police de Valls et ont dû bien souvent finir la nuit au poste.
Plus récemment, on a vu à Calais, où la population est excédée par des années d’occupation de son espace de vie par des hordes d’immigrants illégaux (la fameuse « jungle », purulent foyer permanent de violences et « d’incivilités »), des tentatives de manifestation de protestation sévèrement réprimées, alors même que les manifestations des « migrants », encadrées par des anarchistes violents, souvent anglais, baptisés « No borders », étaient, elles, dûment autorisées. On a même vu un vieux général de la Légion, un brave couvert de médailles, ceinturé sans ménagement ni respect par les agents, au moment même où il appelait la poignée de manifestants courageux à la dispersion ! Celui-ci a été ensuite placé en garde à vue comme un vil malfrat, puis inculpé d’atteinte à l’ordre public et de menées subversives !
Comme on peut le constater, pour les casseurs violents et antidémocrates dont on autorise toutes les manifestations, indulgence maximale, tandis que pour les patriotes pacifiques et non-violents dont on interdit toutes les manifestations, sévérité maximale ! N’est-ce pas là, ce que communément l’on résume par la formule bien connue : « Un poids, deux mesures » ?
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