Maquereaux n’a rien compris.
Précisément, une grande entreprise française pourra exporter en Euro “dur”
et aura des charges en Francs “mou”, soit la meilleure combinaison possible.
Certes l’ECU n’est qu’une monnaie de compte (équation)permettant de convertir
un montant contracté en Ecu en une autre monnaie sur la base de l’équation de l’ECU.
Que ce soit comme monnaie e compte ou comme monnaie d’échange,
l’ECU avait une fonction de stabilité et de transition.
ConneBandite dit des conneries avec l’assurance d’un colonel soviétique
au fin fond de la foret du Guatèmala. Il veut parler de la coordination monétaire
entre la Banque de France et la Bundesbank vers 1984.
Pour mémoire, je travaillais dans la banque à cette époque
et j’avais pu suivre de pres l’opération sur les marchés des changes.
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A savoir, le gentil Soros (soutien de Macron avec Obomo) après avoir attaqué
la livre sterling contre le dollar (avec des connivences au sein de la Fed US)
avait voulu rejouer pour attaquer la parité du FF contre le DM.
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En pratique, il empruntait des francs sur le marché libre pour les changer de suite en DM sur le comptant puis il plaçait ses nouveaux DM sur le marché en attendant que le FF craque et que la parité du FF baisse face au DM. Une fois la baisse constatée, Soros prévoyait de récupérer ses DM et les changer en retour vers le FF avec son bénéfice de change.
Il gardait son bénéfice et remboursait son emprunt en FF.
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Il se trouve que la Bundes bank n’avait aucune envie de voir la parité du FF baisser
face au DM compte tenu de l’impact sur la balance commerciale allemande.
De son côté la BDF ne voulait pas laisser un spéculateur s’enrichir à bon compte.
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Donc, les français et les allemands se sont entendus entre eux:
Les allemands ont acheté tous les francs qui se présentaient à la vente contre DM mais avec la protection d’un accord de retour a la même parité avec la BDF une fois la tempête passée.
Sachant que la BDF avait autant de FF disponibles qu’elle pouvait désirer.
Sachant que la Bundes bank avait autant de DM disponibles qu’elle pouvait désirer.
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Ainsi Soros s’est fait piéger par la coordination des deux banques.
En effet, Soros et tous les cambistes de la place avaient emprunté des francs sur le marché libre et pour des périodes courtes (jour le jour) afin de pouvoir faire l’opération de change en retour (DM vers FF )des que possible.
Comme la BDF contrôlait le marché libre des FF, elle s’était amusée à éponger le marché de telle sorte que les taux d’emprunt au jour le jour du FF libre atteignirent des niveaux fabuleux du fait de leur rareté (1.000 % par an).
Ceci rendait alors la position de Soros complètement catastrophique…
Soros avait donc du dénouer toutes ses opérations,
reprendre ses DM, les échanger en FF et rembourser ses emprunts en FF.
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La tempête monétaire s’est donc calmée faute de combattants et la BDF a pu ensuite racheter sereinement les FF que la Bundesbank avaient accumulés pour piéger Soros…
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Comparez donc ce récit technique vécu avec la version enfantine de Connebandite
Ici, Marion réexplique les bases de la double monnaie.
Objection au point 14.28:
Que faites vous si vous êtes seuls pour sortir de l’euro. ?
Vous ne pouvez plus lancer de monnaie commune.
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Marion aurait du répondre de la manière suivante:
Si la France entame le processus de sortie de l’euro rigide, alors de suite, un autre pays du sud voudra la suivre, c’est le pays au profil industriel le plus proche,l’Italie.
Et si l’Italie sort, alors on aura l’effet domino sur l’Espagne, le Portugal et la Grèce.
Ces 3 pays ayant une forte économie des fruits et des services touristiques.
Ils ne pourront pas supporter la concurrence accrue de l’ Italie aidée par une dévaluation.
Donc, du jour au lendemain, nous aurons 4 pays du sud volontaires pour suivre la France.
Donc nous aurons le tour de table des fondateurs de la monnaie commune du sud.
De plus ces 5 pays pourront créer un fond de transition monétaire doté d’un capital constitué par les apports en monnaies nationales des 5 banques centrales des 5 pays membres. Ce fond ayant fonction de panier de devises pour amortir toute variation brusque de parité
ente les 5 monnaies et entre ces 5 monnaies et les monnaies externes.
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De plus, dans la mesure ou le Brexit est soumis à un chantage sidérant de la part de Berlin, on pourra imaginer que le RU souhaite rejoindre ce fond de transition monétaire.
Idem pour d’autres pays qui ne souhaite pas rester dans l’euro rigide.
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