Vive l’avortement !

NDLR : Nous ne partageons pas du tout ce que défend Jean Dutrueil dans sa tribune (malthusianisme, conception préchrétienne de l’être humain qui rejoint en partie celle, postchrétienne, à laquelle NDF.fr s’oppose fermement, etc.) mais la publions quand même car elle est argumentée et défend une certaine tradition, même si ce n’est pas la nôtre.

Certains catholiques ne fonctionnent qu’en considération de dogmes et injonctions ecclésiales n’ayant souvent aucun lien avec le réel plutôt que de voir les problèmes en face et d’y répondre avec des solutions adéquates.

Comme toute autre action de l’homme, l’avortement, neutre en soi, est bénéfique s’il participe à la régulation d’une démographie démentielle et maléfique si, au contraire, il saigne une démographie déjà déficitaire.

La France et l’Europe sont en train de crever non seulement de l’avortement de masse complètement idiot s’inscrivant dans un contexte de réaction excessive à l’interdiction totale et puritaine dans une Europe autrefois chrétienne mais aussi d’explosion démographique anormale de l’hémisphère sud se déversant en invasion migratoire sur notre continent. Comme nous avons l’art de faire tout à l’envers, nous nous génocidons en masse tout en déversant des sommes d’argent considérables alimentant les situations pourries d’Amérique latine ou d’Afrique croulant toujours plus sous une démographie explosive. Or, c’est exactement l’inverse qu’il faut faire et personne ne le prône, surtout pas les partis politiques d’opposition, dits « de droite », trop frileux, et encore moins le trop grand nombre de militants voulant monopoliser avec leurs idées surannées la pensée de droite, empêchant toute remise en cause et refondation nécessaires afin d’élaborer un programme réaliste qui pourrait affronter la crétinisation gauchiste ambiante.

Certains conservateurs se raidissent, tétanisés, lorsqu’ils entendent parler d’avortement. Qu’ils sachent que le Bon Dieu via la Mère Nature n’empêchait pas « l’avortement de masse naturel » avant la révolution industrielle et l’ère carbo-pétrolière. Sous Louis XIV, l’espérance de vie était de 27 ans et sous Napoléon III de 37 – non pas tant qu’on mourait jeune (en réalité la moyenne d’âge maximale par habitant ayant passé le cap de la fragilité juvénile était de 60 ans) mais parce que la mortalité infantile était très importante : 30% à 50% des gamins périssaient entre l’accouchement et l’âge de 6 ans.

Comme confia une brave paysanne italienne du début XXe à l’historien Ghislain de Diesbach : « Dieu m’a donné 10 enfants mais heureusement notre Bonne Mère la Vierge Marie a eu pitié de moi et m’en a repris 5 !». Curieuse, cette exclamation d’une pauvre bougresse sans doute très pieuse, allant à l’église et faisant son « Je vous Salue Marie » tous les soirs avant d’aller au lit !

Car, ne nous en déplaise, ce fauchage mortel omniprésent permis par Dieu le Père, le Destin, la Providence, Mère Nature, ou l’Âme Cosmique (appelez-Le comme vous voulez) avait le mérite de maintenir une pression démographique basse permettant à tout le monde (malgré les exceptions des famines) de manger à sa faim. Et lorsque, aux Indes, en Afrique ou en Amérique pré-chrétienne, cette mort faucheuse s’avérerait parfois insuffisante, les communautés n’hésitaient pas, les techniques d’avortement n’existant pas à l’époque, à ordonner l’abandon de quelque bébés « aux forces de la nature », c’est-à-dire à les laisser à la lisière d’une forêt ou d’un champ à la merci d’un animal carnivore.

« Fascisme », « nazisme » s’exclameront sans doute les âmes sensibles pour dénoncer ces « actes barbares », toutes repues qu’elles sont, par une surconsommation quotidienne effroyable d’animaux leur permettant de vivre dans un très récent confort biologique hors norme, nourri au meurtre annuel de 120 millions de cochons et de bovins hexagonaux sans compter le nombre faramineux de bétail tué et importé du monde entier par supertankers gorgés de mazout alors que leur arrières grands-parents mangeaient avec parcimonie de la viande uniquement le dimanche pour les plus aisés et pour les plus pauvres lors des principales fêtes religieuses.

Selon leur logique, nous avons donc le droit de déforester considérablement, d’élever en masse des animaux gavés à l’agriculture intensive issue des engrais pétro- et carbo-chimiques puis massacrés par lots entiers dans des abattoirs chauffés au gaz russe et moyen-oriental et électrifiés à l’uranium nigérien et malien justifiant toutes nos guerres depuis des décennies ; et la Nature, elle, n’aurait pas le droit, exceptionnellement, de prendre de temps en temps l’un des nôtres pour se nourrir ?!

Comme le rappelle le brillant africaniste Bernard Lugan, les premiers colons européens en Afrique remarquèrent que le mot « pauvre » était absent des dialectes subsahariens, tout simplement parce qu’avant leur arrivée personne ne trépassait de faim. Pourquoi ? Car la mort faucheuse faisait son œuvre et qu’en plus, à l’âge de 14-15 ans, les jeunes mâles devaient quitter leur tribu et vivre en solitaire pendant une année entière au sein d’un milieu naturel qui n’a (n’en déplaise aux bourgeois citadins se sentant obligés de se promener en forêt les dimanches ensoleillés pour se faire pardonner leur mode de vie ultra-artificiel) aucune pitié pour les faibles. Et ceux qui n’en revenaient pas n’étaient nullement pleurés car ils étaient considérés comme inaptes à diriger et protéger une communauté humaine.

Et ce qui valait pour l’Afrique fonctionnait pour les Indes, comme le rappelle Alain Daniélou, ou l’Amérique latine préchrétienne. Mais voilà que les Euro-chrétiens, laïcisés ou non (car à côté de la IIIe république mâtinée d’universalisme biblique sécularisé, il y avait les monarchies chrétiennes belge, britannique et allemande, sans compter la nuée innombrable de pasteurs ou de prêtres catholiques – notamment ceux issus de l’accord entre l’autorité cléricale française via le Cardinal Lavigerie et la Troisième république autorisant le ralliement des chrétiens à celle-ci en échange de l’envoi « en terres païennes » de dizaines de missionnaires en mal de conversions), débarquèrent avec tous leurs sentiments gnangnan qui bouleversèrent le fragile et fin équilibre démographique.

L’abolition prétentieuse des coutumes tribales, et notamment celles des régulations démographiques humaines , le génocide culturel faisant table rase des statuts de dieux jugés trop érotiques par les clercs pudibonds, notamment à Madagascar où il ne reste plus rien de la culture autochtone et de ses repères, les vaccins (à base de pétrole) donnés à tours de bras ont permis une explosion démographique démentielle à cause de laquelle les pays du Sud ne cessent de couler… et nous avec ! Avant la colonisation qu’ils n’ont jamais demandée, ils étaient 100 millions ; aujourd’hui, 40 ans après la décolonisation, ils approchent du milliard. Dans 50 ans, une personne sur trois sera d’origine africaine. Cela fait pourtant un demi-siècle que leur développement économique est de 5% par an mais il n’est d’aucun effet pour la simple et bonne raison que la population croît 4 fois plus vite déversant aujourd’hui plus de 100 millions d’humains en sous-nutrition ! Entre un fœtus envoyé au Paradis ou condamné à survivre dans les tortures de la sous-nutrition pendant 40 années artificiellement entretenues par des vaccins pétrolifères, j’ai fait mon choix.

Et que ceux qui croient que l’immigration de masse ne s’arrêtera que par une sortie de l’espace Schengen et un retour aux frontières nationales s’illusionnent. Si on ne lutte pas à la racine du problème qu’est l’explosion démographique anormale du Sud, rien ne s’arrangera des deux côtés de la planète.

Pourtant les solutions sont si simples ! Au lieu d’envoyer des millions qui ne font que corrompre des potentats africains sacrés démocratiquement selon la phrase bien connue « des pauvres des pays riches qui donnent aux riches des pays pauvres », nous ferions mieux de soutenir via notre diplomatie, nos armées et services secrets : 1) le retour aux frontières ethnoculturelles ancestrales des Africains qui, seules, permettent la formation et la cohérence d’une communauté politique plutôt que de vouloir maintenir à tout prix comme au Mali ou en Centrafrique des bordures coloniales ne prenant pas en compte les spécificités multiséculaires des peuples dont tous les conflits depuis un demi-siècle ont pour source l’obligation arbitraire qui leur est faite de vivre ensemble ; 2) de vrais chefs d’États, en lieu et place de régimes démocratiques impuissants, qui enclencheront de vigoureuses politiques d’implosion démographique.

Et que l’on ne me vienne pas me dire que cela ne marche pas ! En Inde, pays qui subit une démographie explosive due à la colonisation britannique et puritaine abhorrant notamment l’abandon d’enfant, la redoutable Indira Gandhi (1917-1984) (qui n’a rien à voir avec son homonyme, prédicateur benêt de la Non-Violence – alors qu’il soutenait Hitler –, et du puritanisme – alors qu’il pratiquait l’inceste), pétrie de valeurs religieuses hindoues où la force, la grandeur et la puissance sont tout autant essentielles à la cohésion nationale que la charité et les aides sociales, organisa une politique d’implosion démographique d’une ampleur considérable. Les moyens de contraception étaient donnés en grand nombre et gratuitement par les pouvoirs publics, des hôpitaux entiers devenaient de véritables usines à avortements de masse autorisés jusqu’aux dernières semaines avant l’accouchement, accompagnés de très grandes campagnes de stérilisation forcée. Résultat : la démographie hindoue chuta en quelques années de 5,5 enfants par femme à 2,5. Seule la démographie musulmane se tient aujourd’hui volontairement haute (6 enfants par femme environ), comme en Palestine (ou en Europe), afin de dominer, pensent-ils, à terme leurs adversaires religieux, car nous savons tous que le prosélytisme, qu’il soit chrétien ou musulman, passe aussi par le ventre des femmes…

Mais aurons-nous le courage d’appuyer une telle politique, nous qui sommes totalement ramollis par l’ère carbo-pétrolière et crucifiés à un moralisme droit-de-l’hommiste dégénéré ? J’en doute. Néanmoins, si ce n’est pas l’homme qui décide par lui-même de temporiser sa démographie, Mère Nature s’en chargera sans souci.

En effet, les 7 milliards d’êtres humains (bientôt 9) sont toujours plus nombreux grâce à l’exploitation massive des hydrocarbures permettant le développement démographique inouï porté par les engrais pétro- et carbo-chimiques ravitaillant l’agriculture et l’élevage industriels qui ne dureront pas éternellement. En effet, nous sommes en train de traverser le pic pétrolier (ne pas confondre avec les chocs pétroliers concernant la hausse des prix du baril) signifiant le maximum de production d’hydrocarbures possibles en fonction de la demande et des ressources disponibles. Dans 5 ou 10 ans, cette production diminuera, les schistes et sables bitumeux entérinant un sursis de 30 ans tout au plus, l’érosion devenant ensuite inexorable.

Ce n’est pas moi qui le dis mais les rapports de l’Agence Internationale de l’Energie, des armées américaine, britannique et allemande, des déclarations des PDG de Total et BP, sans compter les foules d’anciens directeurs de forages des puits qui ne cessent de s’alarmer, des études de Goldman Sachs finançant les extractions de schistes et de HSBC, les forages pétroliers de la Dutch et British Petroleum.

Or une Terre sans hydrocarbures, et donc avec un retour à une agriculture naturelle, ne peut remplir les ventres que d’un milliard d’humains, 6 devront passer à la casserole d’ici un siècle (Une France sans pétrole fait vivre environ 25 millions de personnes, cela veut dire qu’il y a encore, hors immigrés, un Français de souche sur 2 en trop…).

Miser sur la révolution technologique est illusoire, car ce n’est pas la technique qui produit l’énergie mais l’inverse, or le pétrole est le socle de nos sociétés industrielles et des agriculture et élevage intensifs. Selon les vrais experts tels que certains anciens ingénieurs de Total regroupés dans l’association ASPO – et non les béats optimistes des plateaux télévisés –, les énergies renouvelables ou le nucléaire peuvent temporiser cette dépendance mais pas s’y substituer.

J’espère me tromper sur toute la ligne concernant l’érosion carbo-pétrolière mais si ces rapports voient juste il est fortement probable que, si des politiques d’implosion démographique n’ont pas lieu de notre part, Dieu laissera sans doute naturellement crever le surplus humain dans un gigantesque chaos qui fera passer les deux guerres mondiales pour de douces sucreries…

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83 Comments

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  • 0 / 10
  • eric-p , 7 mars 2014 @ 20 h 40 min

    Vous tentez le diable, c’est le cas de le dire
    mais vous n’allez pas être déçu !

  • Eric Martin , 7 mars 2014 @ 20 h 42 min

    J’attends votre papier avec impatience, cher eric-p !

  • la Mésange , 7 mars 2014 @ 21 h 28 min

    A Eric Martin,

    Mais vous voulez qu’on argumente quoi ? Que l’avortement est un meurtre ? Autant demander d’argumenter pour prouver que l’herbe est verte ou que les chats miaulent…
    Je suis physicienne, pas sociologue, et chez nous, ce genre de choses, on appelle ça un axiome… :)
    Les choses factuelles ne sont pas des idées, des théories, ce sont des faits. Un fait ne se démontre pas, il se constate, il s’énonce.

  • la Mésange , 7 mars 2014 @ 22 h 02 min

    Je profite de l’occasion pour relayer la pétition contre le durcissement de la loi pro-avortement :
    http://petit.io/petition/droit-de-naitre/non-a-l-extension-liberticide-du-delit-d-entrave-a-l-ivg

  • eric-p , 7 mars 2014 @ 23 h 38 min

    @ Jean Dutrueil

    Votre article fait manifestement l’apologie du malthusianisme voire
    de l’eugénisme (en réalité, les 2 sont liés).
    Cette idéologie, développée au XIX ème siècle, a rapidement trouvé ses limites. Les justifications de Malthus ont largement été battues en brèche:

    Le rendement des terrains agricoles a explosé (arrivée des engrais azotés), la lutte contre la destruction de celles-ci a progressé (pesticides).
    C’est justement en raison des progrès techniques et scientifiques qu’on est parvenu à assurer dans une large mesure “la paix mondiale”.
    Alors d’accord, tout n’est pas parfait, la misère est loin d’avoir disparu mais cette période de paix a tout de même permis un développement
    technique, scientifique et culturel SANS PRÉCÉDENT DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ.

    Dites-moi seulement pourquoi nous devrions refuser aux autres peuples le droit au développement si nous en avons les moyens ?

    L’épuisement des ressources naturelles ?
    Le saccage en règle de la biodiversité et des ressources naturelles?
    La fin des énergies bon marché ?

    TOUT CELÀ EN GROS, C’EST DE LA FOUTAISE À 100% !

    Personnellement, et ce n’est pas seulement parce que je suis chrétien
    ou que j’obéirai aux dogmes de l’église aveuglément, je crois en l’homme !

    Qu’est-ce-que celà veut dire ? Ça veut dire que vous trouverez toujours en gros quelqu’un sur la planète qui démentira vos prévisions alarmistes et pessimistes.

    Il n’y aura plus d’hydrocarbures sur la planète ?
    Ça tombe bien, on cherche justement à réduire les émissions de
    CO2 sur la planète !
    Tous les véhicules devront rouler électrique !
    Avons-nous les moyens de nos ambitions ?
    Là encore, la réponse est oui ; des recherches sont effectuées dans le monde entier pour mettre au point des batteries toujours plus performantes. Les résultats obtenus en laboratoire sont d’ailleurs prometteurs.
    D’autres recherches sont effectuées autour des supercondensateurs
    (ces derniers ont beaucoup progressé en 10 ans)
    voire les piles à combustibles.

    Et la production électrique alors ? Va-t-elle décliner avec la fin des réserves d’uranium au Mali ?
    Ben non parce qu’on exploite en réalité moins de 1% de l’uranium disponible. La mise au point des réacteurs de 4ème génération
    (Cher à Sarkozy et Nunuche en 2007 !) permet de multiplier les réserves par 100 !
    Et si celà ne suffisait toujours pas ?
    Il reste toujours la possibilité d’extraire l’uranium de l’eau de mer:
    4 milliards de tonnes d’uranium sont dissous dans les océans;
    de quoi alimenter laaargement toute l’humanité pendant “un petit moment” (plusieurs milliers d’années) !!!
    Comme si celà ne suffisait toujours pas, il nous reste également les immenses possibilités de la filière thorium.
    Enfin, il y a beaucoup de travaux au niveau international autour de la fusion nucléaire, que ce soit la filière D-D D-T D-3He voire une idée récente autour de la réaction Bore-Hydrogène.
    Vu l’intensité des travaux sur l’ensemble des filières nucléaires ou les filières renouvelables, l’humanité risque de disposer de beaucoup plus de ressources énergétiques à la fin de ce siècle qu’elle n’en a jamais eu !

    Que dire des ressources alimentaires aujourd’hui ?
    Elles sont encore très mal exploitées !
    Au lieu de cultiver leurs terres,les russes préfèrent acheter leur blé à
    l’UE.
    Les rendements agricoles continuent par ailleurs à progresser,
    les ressources en eau, les besoins en engrais et pesticides sont mieux gérés que jamais.
    Les ressources des biotechnologies ont été encore relativement mal exploitées.
    Si le climat de la planète ne se dégrade pas trop (élévation de la température globale)provoquant une chute des rendements agricoles,alors on peut envisager de nourrir 8-9-10-12 milliards d’habitants, maintenir la paix et assurer les développements indispensables à l’avenir de l’humanité.

    Supposons malgré tout que l’humanité poursuive une politique
    “malthusienne” que vous prônez (On supposera que les musulmans s’imposeront sans broncher une ceinture de chasteté !):
    Cette politique sera très difficile à tenir car certaines populations pourront se permettre de maintenir une politique plus favorable aux naissances=>jalousies=>tensions internationales=> conflits.

    Il vaut donc mieux maintenir la pression sur les sociétés industrialisées
    pour qu’elles envisagent d’autres solutions à la croissance de l’humanité: La conquête spatiale !
    Certes, nous sommes encore très loin de la possibilité de conquérir la planète Mars ou des planètes extra-solaires mais les réflexions autour de ces thèmes ont déjà débuté !

    À supposer que nous refusions de quitter le “berceau de l’humanité”
    (la terre), en supposant qu’on parvienne à maintenir une politique
    malthusienne à long terme sur terre(plusieurs milliers d’années ? J’y crois pas du tout), nous ne serions pas pour autant à l’abri du danger !

    -Au cours du XX ème siècle, les scientifiques ont été en mesure d’identifier plusieurs types de cataclysme susceptibles d’aboutir à
    la mise hors-service d’un continent entier…voire l’apocalypse:

    1-Les super-volcans. En RFA (oui,tout près de la France !), l’entrée en éruption d’un super-volcan comme le Laacher See pourrait provoquer
    la fin de l’Union-Européenne !

    -L’éruption d’un super-volcan comme Yellow-stone aux USA ou un autre volcan en Indonésie sont susceptibles de refroidir la Terre de plusieurs degrés, affecter sensiblement les rendements agricoles et provoquer des conséquences sociales que je vous laisse imaginer !
    Ces éruptions ne sont pas si rares qu’on aimerait bien le croire
    (1 éruption pour 15000 ans dit-on)

    2-La posibilité d’un virus super-pathogène a récemment été mise en évidence. On soupçonne un virus des glaces récemment découvert
    d’avoir provoqué la disparition de l’homme de Néanderthal !

    3-La possibilté d’une collision entre la terre et un gros astéroïde
    (1 pour 100 millions d’années)

    4-Les possibilités d’un dégazage brutal de grosse quantités de CO2
    ou CH4 depuis l’océan ne sont pas impossibles et les conséquences
    en seraient catastrophiques.

    5-La possibilité d’une guerre nucléaire n’est pas non plus totalement à exclure….avec des conséquences incertaines

    6-Tout autres risques auxquels nous n’aurions pas forcément pensé !

    La conclusion s’impose d’elle-même: Si l’humanité veut poursuivre son développement, elle a tout intérêt à maintenir la pression sur sa démographie afin de trouver des solutions durables aux nombreux problèmes qui la menacent.

    La croissance de l’humanité est un défi que nous devons affronter et non pas esquiver.

  • Frédérique , 8 mars 2014 @ 0 h 48 min

    @eric-p

    870 millions d’affames à travers le monde.
    80 à 100 millions supplémentaires qui viennent au monde tous les ans.
    Je leur transmet votre prose, histoire de les faire patienter en attendant que nous ayons trouver les solutions qui permettront de concilier leur droit à avoir une démographie exponentielle avec celui d’avoir un repas tous les jours.
    Disons dans 20 ans, 30? 50?

    http://www.leparisien.fr/international/famine-en-somalie-258-000-morts-pour-moitie-des-enfants-devoile-un-rapport-02-05-2013-2773817.php

  • Frédérique , 8 mars 2014 @ 0 h 58 min

    ” (On supposera que les musulmans s’imposeront sans broncher une ceinture de chasteté !)”

    C’est la peur de voir les musulmans surpasser en nombre les chrétiens qui vous donne la force de regarder ça?

    http://www.ibostv.com/photo-enfant-famine-en-afrique/

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