Le président souhaite diviser par deux l’immigration et se prononce pour le remboursement de l’avortement.
Interrogé mardi soir par François Lenglet, directeur général de BFM Business, dans l’émission “Des paroles et des actes” sur France 2, Nicolas Sarkozy a promis la création d’un impôt minimum sur le bénéfice mondial consolidé des “grands groupes”, dont certains qui ont leur siège sur notre sol, avait-on découvert en 2011, ne payent pas d’impôt en France bien que réalisant de gigantesques bénéfices (mais des pertes dans notre pays). Le candidat n’a pas davantage précisé sa mesure ni défini “ce qu’est un grand groupe”.
En matière d’immigration, Nicolas Sarkozy a souhaité “passer de 180 000 » nouvelles entrées par an sur le territoire français “aux alentours de 100 000 ». “Je ne souhaite pas remettre en cause [la couverture maladie universelle]” a expliqué le président, ni d’ailleurs l’aide médicale d’État. Le président a indiqué qu’il allait “[poursuivre] l’ouverture” en réclamant une dose de proportionnelles (entre 10 et 15%) aux prochaines élections législatives et promis de réduire le nombre de députés.
Nicolas Sarkozy s’est déclaré “en total désaccord” avec le déremboursement de la pratique de l’avortement préconisé par Marine Le Pen.