Ces excités du féminisme et du genre

Nous avons eu les suffragettes, nous avons maintenant les Femen, une espèce de féministes new-look, enragées (dérangées) et provocatrices. Elles manifestent le torse nu et les seins bien en évidence ; ce qui n’est pas désagréable à regarder, car ces jeunes femmes ne sont pas des « boudins » mais plutôt des jolies filles. Leurs démonstrations, la plupart du temps, ne sont pas forcément dirigées contre un machisme ambiant hypothétique ; elles préfèrent prendre pour cible la politique ou la religion. Surtout la religion catholique. Rarement la religion musulmane, dont elles ne dénoncent jamais les dérives sectaires. Courageuses, mais pas téméraires !

Ces charmantes jeunes femmes peuvent être de véritables furies monomaniaques, particulièrement vulgaires et inefficaces : pisser en public devant une église – pas dans une mosquée, ni dans une synagogue – ou sur la photo de Poutine, ne fera jamais avancer, ni nos problèmes de société, ni le problème de la démocratie en Russie. Savent-elles seulement, ces pétroleuses à poil, que le droit de vote est même accordé aux femmes depuis déjà quelques décennies ? Droit de vote pour lequel leurs ancêtres, les suffragettes, se sont battues par des batailles d’idées et des manifestations qui avaient une autre allure et un peu plus de panache. Car, par simple bon sens, ces légendaires suffragettes savaient que pour être respectées, elles devaient être respectables. C’est bien ce qui manque à nos excitées, la respectabilité, et c’est bien cela que l’on pourrait leur reprocher.

De surcroît, elles se battent, comme Don Quichotte, contre des moulins à vent et n’enfoncent que des portes ouvertes. Bien dans l’air du temps, où « on encule des mouches qui n’avaient rien demandé à personne » sur des sujets périphériques comme la théorie du genre, pendant que notre civilisation s’en va à vau-l’eau vers son échouage final. Elles devraient, tout autant, méditer la réflexion d’une de mes amies : « Toute ma vie, j’ai été une emmerdeuse avec les mecs pour exiger l’égalité absolue, même dans les détails les plus absurdes, et je me retrouve, comme une idiote, larguée avec un enfant dont je ne sais même pas avec certitude qui est le père, en rêvant encore au Prince charmant qui viendra me réveiller ». C’est peut-être bien ce qui les attend, ces échauffées et réchauffées du féminisme. Quels hommes voudraient faire un bout de chemin avec de telles harpies ?

L’égalité absolue des sexes et de la parité hommes-femmes, sans oublier la fameuse « théorie du genre » que l’on veut nous faire avaler tous les matins et que les Femen reprennent sous la (fausse) bannière du féminisme, deviennent des notions vaudevillesques, alors qu’il semblerait pourtant que la notion d’égalité hommes-femmes – pas l’indifférenciation des sexes – est, à quelques exceptions près, parfaitement intégrée dans la vie courante de notre pays. Par contre, effectivement, il y a une véritable inégalité à laquelle il faut encore remédier, c’est l’égalité des salaires à compétence égale. Là est le vrai sujet, plutôt que vouloir à tout prix nous persuader dès notre plus jeune âge que « Papa porte une robe… » Et maman… ? Ce féminisme devient délirant. Il l’était déjà un peu à cause de quelques allumées, mais là, il devient particulièrement grotesque. Les théoriciens du genre n’arrangent rien.

Ce nouveau féminisme devrait tempérer ses ardeurs et laisser les hommes être des hommes, et les femmes, des femmes. Les hommes et les femmes sont différents sexuellement et donc forcément différents dans leurs comportements, leurs allures et leurs morphologies. Que chacun, homme ou femme, puisse avoir une part de « féminité » ou de « masculinité », personne ne le conteste, mais la différence reste bien réelle. Cette différence, il vaut mieux la concevoir comme une complémentarité enrichissante et non pas comme un obstacle majeur à la compréhension entre les sexes. À vouloir tordre le cou à certaines réalités, ces nouvelles féministes et ces obsessionnels du genre, nous amènent, consciemment ou inconsciemment, vers Le Meilleur des mondes. Ce monde envisagé comme un futur possible, où la normalité obligatoire sera : l’indifférenciation des sexes, l’infantilisme et l’adolescence permanente.

C’est déjà suffisamment compliqué de vivre ou de survivre dans le monde d’aujourd’hui, alors cette hargne extravagante, irrationnelle et obscène, à vouloir toujours nous imposer des élucubrations d’apprentis sorciers, devient insoutenable et parfaitement décalée. D’autant que cette agressivité deviendra assez vite « contre-productive ».

Tout ça pour… RIEN !

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46 Comments

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  • Gisèle , 6 février 2014 @ 20 h 25 min

    Pendant ce temps là Nicolas hulot nous fait pleurer sur les bébés éléphants ….
    les bébés humains n’ont pas de ** défenses ** eux !!

  • Gisèle , 6 février 2014 @ 20 h 35 min

    Si une église ça brûle , les livres aussi !
    En attendant , le soldat rose qui devient bleu est revenu sur scène …. si vous n’avez pas compris , allez quoi !!! Toujours pas ???

  • Paule C , 6 février 2014 @ 20 h 36 min

    Vous avez parfaitement raison, il est inadmissible que les femmes soient encore moins payées que les hommes à travail égal. C’est un véritable scandale, comme le “plafond de verre” qui empêche beaucoup de femmes d’accéder à des postes de responsabilité. Un autre scandale, dont on ne parle qu’à l’occasion de faits divers particulièrement sordides, est la violence conjugale. Dans l’immense majorité des cas, ce sont les femmes maltraitées et leurs enfants qui sont obligées de quitter leur domicile. Elles subissent d’emblée une double peine : victimes de coups et obligées de fuir ! C’est révoltant, mais qui s’en soucie vraiment ?
    Si madame Belcassine voulait vraiment agir dans son ministère dit du “droit des femmes”, c’est à ces 3 fléaux qu’elle devrait s’attaquer en priorité.
    Mais en réalité, ce gouvernement auquel elle appartient n’a qu’un but : détruire (déconstruire, disent-ils…) la société par tous les moyens pour anéantir la France en tant que nation, pour pouvoir régner sur un agrégat de groupuscules communautaires aux intérêts divergents sinon antagonistes. Il est urgent de se débarrasser de ce gouvernement qui ne cherche en réalité qu’à détruire la France.

  • Psyché , 6 février 2014 @ 20 h 50 min

    Silence ! On avorte !

  • Psyché , 6 février 2014 @ 20 h 55 min

    Lorsque les femmes arrêterons de soutenir la banalisation de l’avortement, je voudrai bien défendre leur cause mais pourquoi se plaindre de la condition des femmes ?
    On achève bien les foetus !

  • Gisèle , 6 février 2014 @ 21 h 24 min

    Vous , vous avez regardé la 2 hier soir !

  • Psyché , 6 février 2014 @ 22 h 18 min

    Extrait du Salon Beige, un communiqué de l’Agrif :

    Manifestation pour la dissolution des fem-haines, ce sera place Vauban

    ” Pour des raisons absolument pas crédibles, la préfecture de police de Paris est revenue sur l’attribution de l’esplanade des Invalides pour notre manifestation. Elle nous a fait d’autres propositions totalement inacceptables pour des raisons évidentes. Elle nous a finalement accordé la place Vauban avec promesse d’un élargissement d’horaires permettant à partir de 18h une dispersion qu’elle s’engage à pouvoir se faire sans difficulté. L’Agrif appelle donc tous les manifestants à se rassembler devant sa tribune dès 14h 45 ce samedi 8 février, place Vauban.”

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