Le 31 décembre, le Président de la république, sans jamais vous citer, vous a provoqué. Depuis sa stature ridicule, son regard parfois illuminé, sa gestuelle ampoulée, son ton mielleux, sa fausse offensive, il vous a déclaré la guerre. Et il vous la fera sans complaisance : les forces de l’ordre continueront à vous harceler, à vous défigurer pour vous décourager à poursuivre votre combat qu’il estime pourtant légitime avec tout l’hypocrisie dont il est capable.
Ce Président n’est pas votre président. Il n’est que le président méprisant d’une certaine France qu’il veut maintenir divisée pour mieux régner, un vieux principe grec qui a fait ses preuves et qui semble être la base de sa politique. Comme l’a souligné le Huffington Post, « il reste le président du « qu’ils viennent me chercher ». C’est une réelle invitation à ce que vous poursuiviez votre lutte, mais en sachant qu’il n’aura aucune clémence pour celles et ceux qui sont les porte-voix d’une foule haineuse.Vous, les courageux gilets jaunes qui sont donc appelés au combat par le chef d’un État bien malade. Il fera respecter l’ordre républicain à coups de matraques, de gaz, de Flash-Balls et j’en passe, contre l’inacceptable, votre lutte, vos revendications. « Le peuple souverain s’est exprimé lors des élections », donc, JE ne changerais rien, mon cap c’est mon cap, quelque soit les mensonges et les fake-news que son gouvernement et lui-même, nous balancent. Quant à Castaner. n’oubliez jamais que le soir du réveillon il vous a accusé d’avoir la volonté de nuire. Il était même allé jusqu’à déclarer que vous aviez la volonté de tuer nos forces de l’ordre ».
Pas question de changer ni de gouvernement ni de provoquer de nouvelles élections. Il vous a promis qu’il ne changerait rien, qu’il ne renoncerait à rien. Que nos institutions seront les fidèles garants de notre démocratie. Notre lecteur de prompteur qui s’est exprimé avec froideur de toute la hauteur de ses 1m73, ne changera rien. Nous devons nous attendre à payer plus d’impôts pour payer sa politique car il ne veut pas toucher aux dépenses de l’État. Il veut accueillir encore plus de migrants pour une France de plus en plus multiculturelle et islamisée, dans une France qu’il veut de plus en plus dépendante de l’Europe.
Vous avez des alliés sûrs dans le monde politique. Le Pen, Dupont-Aignan, Asselineau, plus timidement Wauquiez, sournoisement Philippot et Mélenchon. Tous peuvent être à vos côtés pour vous aider dans votre lutte contre le despotisme qui se met en place autour d’Emmanuel Macron. Mais, il vous reste la solution finale. Celle de bousculer nos institutions et de balayer tout ce que la république n’a pas réussi à faire de la France. Celle de faire un 1789 à l’envers, 230 ans après. Retrouver la fidélité d’un roi que vos lointains ancêtres n’avaient pas forcément voulu décapiter. Revenir à une monarchie républicaine, pas à une république monarchique comme veut nous l’imposer Macron . Une monarchie constitutionnelle, celle que Sud Radio vient timidement d’évoquer. Un homme incarnant la nation, le vivre-ensemble, l’unité retrouvée dans la modestie d’un pouvoir stable et tellement moins ruineux que celui que nous subissons.
Avoir une vraie famille à l’Élysée redevenue Palais Royal. Avec un Parlement élu démocratiquement sans les incroyables frais d’élections trompeuses. Avec un Premier Ministre qui gouverne sous la surveillance d’un homme sage et véritablement respectueux de la France.
L’exemple des monarchies européennes devrait nous permettre de retrouver enfin cet amour charnel de la France qui nous manque à tous. Oui, il serait temps d’éliminer toute cette classe politique qui ne pense qu’à ses propres intérêts et surtout pas à ceux de la France et de son peuple.
Alors, chers Gilets Jaunes, envahissez les ronds-points de France, pour demander un référendum d’initiative populaire sur le retour ou non à une monarchie constitutionnelle, et ne participez surtout pas à la mascarade que Macron nous prépare avec son faux débat dont le seul but est de gagner du temps. Et n’oubliez de lui renvoyer la lettre qu’il nous a promis de nous écrire.
Floris de Bonneville
2 Comments
Comments are closed.