À l’occasion des régionales, comme à chaque élection, le chœur des vierges nous chante la rengaine bien connue de l’indignation, “les valeurs de la République”, de la célèbre opérette : “La cocarde incolore”. Cette fois, la nouvelle création, qui sera diffusée tous les jours dans les médias, nous offre un casting particulièrement exceptionnel, sous la direction – et à la baguette – de l’impétueux chef d’orchestre Manuel Valls. Pour les personnages principaux, nous avons le baryton Cambadélis dans le rôle du maître chanteur, et le ténor Sarkozy, toujours égal à lui-même, dans le rôle d’Iznogoud. De très nombreuses divas participent à cette superproduction. Citons, la soprano, Anne Hidalgo qui interprète la Parisienne et la mezzo-soprano Nathalie Kosciusko-Morizet qui incarne une Grande-duchesse plus vraie que nature. Nos inénarrables contraltos, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, dans leurs déclamations de gardes rouges hystériques, nous font là, leurs pires prestations. Mise en scène et costumes (d’une banalité affligeante) sont signés, François Hollande.
Cette pantalonnade est navrante, mais il vaut mieux en rire avant d’en pleurer… de rage ! Ce qui est insupportable et pas risible du tout, c’est la duplicité des uns et des autres protagonistes. De quelles valeurs républicaines parlent-ils ? Ont-ils du respect pour nos principes républicains ? Ne sont-ils pas les premiers à fouler aux pieds, nos valeurs, notre identité, notre souveraineté ?
Tous, européistes convaincus, ils assument, comme François Hollande, la mise sous tutelle de la France au profit de la “souveraineté” de l’Europe (discours au Parlement européen de Strasbourg, le 7 octobre dernier). Faut-il rappeler que la souveraineté est le premier principe fondamental de notre République, inscrit dans l’article 1 de notre Constitution ? Qui précise, que le peuple, représentant de cette souveraineté, peut l’exercer par référendum. Promise par le chef de l’État, on attend toujours cette fameuse votation… Comme le scrutin proportionnel… Vous avez dit : “républicains” ?
La laïcité, deuxième principe fondamental de notre République, est inlassablement malmenée et la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, qui interdit, notamment, toute subvention des lieux de culte, est constamment bafouée. Pour être en règle avec la loi, les élus font la différence entre “cultuel” et “culturel”. Ils feignent d’ignorer que dans le cas de locaux culturels des mosquées, il y aura nécessairement des salles de prières dedans. Ils peuvent aussi manipuler le prix des terrains ou encore accorder des baux emphytéotiques… Il y a un an, l’observatoire de l’islamisation avait pu recenser 80 mairies qui aidaient au financement des mosquées. Combien, aujourd’hui ? Parmi elles, il y avait, 40 mairies PS, 25 mairies UMP, les 15 dernières étant partagées entre le Front de Gauche, le Parti Radical de Gauche, l’UDI et le Modem. De grandes villes sont concernées : Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Nantes… Selon un sondage, TNS Sofres (janvier 2015) 3 maires sur 10 estiment que les communes devraient financer partiellement des mosquées… Que dire des repas emménagés pour les élèves musulmans dans les cantines des écoles ? Vous avez dit : “républicains” ?
Troisième principe fondamental, le caractère social de la République. Qui normalement doit contribuer à la cohésion sociale et à l’amélioration de la condition des plus démunis. Cela se résume principalement pour le gouvernement à entretenir des associations qui viennent en aide – contre la loi – à des clandestins. Et par là, à favoriser toutes les mafias liées au trafic des êtres humains. Exemple flagrant : Calais, qui a vu en quelques mois une explosion démographique sans pareille sur le territoire de la “jungle”, passant de 3 000 à 6 000 clandestins. Non seulement le gouvernement, avec l’aide de tous les gauchos calaisiens, a laissé pourrir la situation, mais il l’encourage en permettant l’installation, dans ce territoire perdu de la République, de commerces de toutes sortes y compris celui de la drogue. Il y a même une discothèque et un “centre culturel” où sont donnés, pièces de théâtre et concerts… La prostitution et la violence complètent la vie du bidonville… Vous avez dit : “républicains” ?
Un cahier d’écolier ne suffirait pas pour écrire toutes les atteintes faites aux valeurs de la République par ces tartuffes de la politique qui coordonnent le délitement de l’État… Trop, c’est trop !
Ne leur laissons plus le droit de nous donner des leçons de morale républicaine.
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