Tous à la manifestation du samedi 7 novembre à 15 heures à Paris devant l’ambassade de Hongrie !
(Ambassade de Hongrie 5, square de l’avenue Foch 75016 Paris – Métro : RER avenue Foch)
Entretien avec Karim Ouchik, président du SIEL, organisateur de cette 2e manifestation contre l’invasion de l’Europe.
1. Le SIEL, que vous présidez, organise une manifestation, le 7 novembre, en soutien à la Hongrie. Pourquoi ce soutien ?
Avec le SIEL, je veux exprimer le soutien des Français à la politique d’indépendance nationale de Viktor Orban car je suis convaincu que le combat courageux du premier ministre hongrois est le nôtre. Depuis plusieurs mois, cette forte personnalité alerte les opinions publiques européennes sur les dangers du chaos migratoire qui s’est abattu sur notre continent. Les grands équilibres ethnico-culturels européens sont bouleversés par l’arrivée de ces centaines de milliers de migrants clandestins : non seulement les autorités de l’Union européenne laissent un tel phénomène s’amplifier, mais elles s’appliquent à organiser méthodiquement, avec le système de quotas forcés, un véritable processus de substitution de peuples, sous la houlette autoritaire d’Angela Merkel, grand architecte de l’invasion migratoire. Paris est malheureusement complice de cette politique suicidaire alors que notre pays devrait prendre exemple sur la politique hongroise : comme nos amis Hongrois qui soutiennent massivement leur gouvernement, nous devons en France tourner le dos aux oukazes de la chancelière allemande, résister aux contingents migratoires et défendre notre modèle de civilisation.
2. Plusieurs autres pays d’Europe de l’Est ont commencé à réagir également contre l’arrivée massive d’immigrés clandestins. Pensez-vous qu’il soit possible de fédérer les pays opposés à la submersion de l’Europe ?
Comme beaucoup de Français j’observe que la capacité de résistance des peuples s’expriment davantage en Europe centrale ou de l’Est, c’est à dire dans cette zone géographique qui fut autrefois dominée par des empires, russe ou austro-hongrois, qui surent préserver l’identité de leurs minorités ; sans doute aussi parce que ces pays de l’orient européen, longtemps isolés par la chape de plomb soviétique, ont été moins touchés par le matérialisme anglo-saxon et le phénomène de sécularisation qui a tant érodé le socle anthropologique chrétien de l’Europe occidentale. Animés par un élan vital profond, ces peuples éprouvent un attachement considérable à leurs héritages culturels façonnés par le christianisme. Il n’est donc guère étonnant que la résistance au chaos migratoire actuel s’organise d’abord en Hongrie, en Slovaquie, en Tchéquie ou en Pologne… Comme je pressens par ailleurs la prochaine mise en oeuvre par l’administration bruxelloise de mesures de rétorsion (sanction financières, mise au ban de l’UE…), il est urgent de leur apporter notre appui politique, en France comme partout ailleurs en Europe occidentale. En un mot comme en cent, j’appelle à l’organisation d’un mouvement de résistance des peuples européens, lesquels doivent prendre le maquis pendant qu’il en est encore temps. Le SIEL s’attelle à cette tâche.
3. L’une des causes majeures de la crise actuelle tient à l’abandon par la plupart des nations européennes du contrôle de leurs propres frontières, notamment dans le cadre du traité de Schengen. Est-il possible de revenir à un contrôle national des frontières, et, si oui, comment l’envisagez-vous ?
La mise en place de l’espace Schengen a démantelé nos frontières nationales en repoussant celles-ci aux marges de l’Europe, tout en confiant leur contrôle à des pays limitrophes qui se révèlent bien incapables d’y satisfaire, y compris en s’appuyant sur Frontex, l’agence européenne qui est chargée, sans grand succès, de sécuriser nos frontières extérieures. A quoi s’ajoute, à l’intérieur de l’Union européenne, le sacro-saint principe de liberté de circulation des biens et des personnes qui a fragilisé le contrôle des mouvements de populations. C’est pourquoi, il est essentiel de rétablir nos frontières intérieures en recouvrant au plus vite notre souveraineté territoriale : le démantèlement de l’espace Schengen constitue, à mes yeux, une nécessité absolue. Avec l’arrivée de plus de trois millions de ‘‘migrants’’ d’ici 2017, nul ne peut douter que la question de la maîtrise de nos frontières territoriales sera l’un des enjeux majeurs de la campagne des élections présidentielles…
4. Compte tenu des millions de personnes qui, sur la rive Sud, attendent de traverser la Méditerranée, les citoyens ont souvent l’impression que la politique ne peut, au mieux, que freiner la submersion, en aucun cas l’arrêter. Le pensez-vous également ?
Je ne crois pas au fatalisme en politique et le passé de notre pays de France en atteste largement : de Jeanne d’Arc à de Gaulle, des femmes et des hommes ont su se lever pour déjouer les prétendues logiques de l’Histoire. L’exemple de Viktor Orbàn démontre que le volontarisme politique est un facteur puissant de nature à modifier le cours des choses. Collectivement, nous pouvons donc peser sur nos élites et rompre avec la politique migratoire européenne, pour peu que nous agissions avec persévérance et conviction : le bulletin de vote est un moyen d’action politique ; l’expression pacifique de la colère populaire, dans la rue, en est un autre….
5. Dans les pays d’Europe de l’ouest, le décalage entre les opinions publiques et les dirigeants n’a jamais paru aussi important qu’en ce moment, et particulièrement sur le sujet de l’immigration. Ne pensez-vous pas que c’est, en réalité, l’ensemble du système dit par antiphrase de “démocratie représentative” qui est périmé? Et, dans ce cas; par quoi le remplacer ?
Le système médiatico-politique français est de moins en moins sûr de lui : les succès électoraux du FN en témoignent comme l’accrédite également la perte de vitesse de la Caste sur le terrain des idées. Pour le dire autrement, le Système a perdu la bataille des idées et, avec cette défaite, il ne lui est plus possible de détourner le peuple français de cette évidence : avec l’invasion migratoire actuelle, l’identité de l’Europe est menacée dans ses fondements ethniques et culturels. Le Grand remplacement est à l’œuvre. Avec le SIEL, le FN et d’autres formations politiques patriotes, une offre politique nouvelle se présente aux Français qui refuserait les faux-semblants et les renoncements. Un programme présidentiel s’élabore, un personnel de gouvernement se met en place : en somme, nous préparons une alternative authentique au Système politique actuel qui semble largement aux abois….
6. L’un des aspects de cette vague migratoire concerne le risque d’islamisation de l’Europe. Considérez-vous qu’il s’agisse d’un “fantasme populiste” ou pensez-vous que ce risque est réel? Et, dans ce dernier cas, comment pouvons-nous faire face à ce risque ?
L’essentiel des migrants clandestins qui gagnent le sol européen est de confession musulmane : c’est une réalité qui ne peut être ni occultée, ni minorée. Lorsque l’on voit à quel point il est difficile, en France, d’assimiler une partie des descendants d’immigrés de deuxième ou de troisième générations, il est à craindre que le travail d’intégration de plusieurs millions d’individus attachés à une confession, – qui par ailleurs porteuse de modes de vie radicalement étrangers à nos coutumes -, ne soit un exercice impossible à relever. Indépendamment des défis immédiats à affronter (logement, scolarisation, emploi…), ces mouvements massifs de populations ne peuvent à terme que déstabiliser profondément les sociétés d’accueils qui n’auront ni le temps suffisant, ni les moyens matériels de les assimiler. Concentrés en masse dans certaines portions attractives de nos territoires, ces ‘‘migrants’’ refuseront de surcroît, pour la plupart d’entre eux, de renoncer à leurs pratiques confessionnelles et à leurs cultures d’origine, lesquelles s’imposeront donc de facto aux populations autochtones. Si rien n’est fait pour enrayer le chaos migratoire actuel, le risque d’islamisation progressive de nos sociétés, déjà perceptible dans bien des villes françaises, sera une réalité qui se vérifiera sous peu en tous points de notre territoire.
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