C’est la France qui brûle, et on regarde ailleurs !

C’est tombé comme un rideau après une parenthèse savamment orchestrée par nos médias au nom de la bienpensance abêtissante : il fallait ne songer qu’à une menace, celle du prétendu réchauffement climatique causé par l’homme, en se pâmant d’admiration devant la sagesse des lycéens défilant à l’appel d’une jeune Suédoise « illuminée » par ses visions apocalyptiques… et par les projecteurs ; il fallait verser une larme sur le meilleur de nos présidents depuis qu’il est mort ; il fallait jeter l’anathème sur Zemmour, le raciste, le mal incarné. Et puis, en face de Notre-Dame, en plein coeur de Paris, dans ce haut-lieu symbolique de la résistance parisienne, dans le saint-des-saints de la République, à la Préfecture de Police, voilà qu’un Martiniquais converti à l’islam depuis 18 mois, agent administratif de la police, tue quatre de ses collègues, parmi lesquels, sa supérieure qui l’avait convoqué parce que depuis quelque temps il ne saluait plus les femmes.

Cet événement qu’on va, sans doute, une fois de plus faire glisser vers le trouble mental, celui d’un handicapé, mal dans sa peau, victime de sa hiérarchie, peut-être déstabilisé par une déception sentimentale, n’est pas anecdotique mais symbolique : il condense tout ce que le pouvoir actuel et ses complices médiatiques ou judiciaires cherchent à cacher. Zemmour dénonce l’islam : a-t-il tort ? Même si le meurtrier au couteau ( en céramique pour ne pas être détecté) est un Antillais, c’est-à-dire un Français de longue date, on sait très bien que la diffusion de l’islamisme est liée à la présence d’une forte population musulmane d’origine immigrée. Le discours des partisans de l’immigration est celui de la préférence étrangère : il contribue à fracturer notre pays et à désarmer ses résistances logiques. Lorsque la Guyanaise Taubira a fait voter une loi sur l’esclavage, elle a limité celui-ci au trafic et à l’exploitation pratiqués par les Occidentaux, en condamnant ces derniers à la repentance, mais en passant sous silence celui des Arabes musulmans, plus ancien, plus important, et justifié par les textes religieux et les modèles fournis par les compagnons du Prophète. Faut-il rappeler que l’intervention française dans ce qui est devenu l’Algérie a été provoquée par l’activité des pirates esclavagistes basés à Alger ? L’Occident chrétien a logiquement mis fin à un traitement inhumain incompatible avec le christianisme. L’esclavage a perduré dans le monde musulman partout où la pression occidentale ne l’a pas fait cesser, y compris dans certaines contrées colonisées. L’Etat islamique l’a rétabli par salafisme, c’est-à-dire retour aux règles de l’islam primitif. Les partisans acharnés de la déconstruction de notre pays sont donc parvenus à ce contre-sens inouï : conduire des noirs qui s’estiment victimes de discrimination raciale, et notamment des descendants d’esclaves antillais, à se convertir à l’islam par detestation de la France, et en oubliant que ce qui a été une activité limitée dans le temps et l’espace en Occident, condamnée par la religion chrétienne, puis par les Etats, était au contraire généralement admis en terre d’islam. Il y a, au comble de l’absurdité, des djihadistes martiniquais. En 2014, l’un d’eux était déjà mort dans un attentat-suicide au nord de l’Irak !

Faut-il regretter Chirac ? Pendant les quatre ans où il a été Premier Ministre et les douze ans pendant lesquels il a été Président de la République, qu’a-t-il fait pour lutter contre la menace, pour contrer les discours qui désarment notre pays, pour mobiliser les Français contre les vrais dangers ? Certes, il avait parlé du « bruit et des odeurs » en 1991, mais c’est son gouvernement qui a autorisé le groupement familial en 1976, suspendu par Barre l’année suivante, et rétabli en 1978 par les juges du Conseil d’Etat ! C’est lui surtout qui avait lancé en 2002, « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Cette phrase qu’on veut prophétique l’est plus qu’on ne l’imagine. Ce n’est pas en ignorant le réchauffement climatique que la France regarde ailleurs que vers la maison en feu, mais en s’obnubilant sur un phénomène climatique, auquel sa taille et son mode de production de l’énergie électrique ne contribuent guère, au lieu de se concentrer sur la maison incendiée par la violence et l’ensauvagement d’une partie de sa population, menacée de s’écrouler par la dislocation de la communauté nationale.

Les peurs irrationnelles ont longtemps mobilisé les foules. Que le monde entier puisse écouter avec fascination une donzelle de 16 ans lire des discours chargés d’une émotion que sa jeunesse et sa fragilité vont amplifier, en dit long sur la capacité de manipulation de certains groupes de pression et sur l’abêtissement collectif qui privilégie l’affectivité par rapport à l’intelligence. Le bon sens nous appelle à remettre d’abord l’ordre dans la maison, à rétablir par tous les moyens la solidarité de la communauté nationale, à affirmer sa nécessaire identité, à sauver notre pays plutôt que de prétendre sauver la planète.

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