En Chine, on les appelle les “heihaizi”, littéralement les “enfants noirs”, cachés. Il leur est interdit d’aller à l’école, de postuler à un emploi, d’ouvrir un compte en banque, et même de monter à bord d’un train. Leur “crime” : être né en deuxième au pays de la politique de l’enfant unique. Trente-cinq ans après la mise en place du contrôle des naissances, la politique s’assouplit, il existe de plus en plus d’exceptions, mais la Chine ne pardonne pas aux enfants nés “en trop”. Ils seraient 13 millions. Le sujet est tabou. Quelle vie attend ces enfants qui n’avaient pas le droit de naître ? Quels recours ont-ils ?
Source : Arte