Est-ce que le «mariage» gay est bon pour les affaires ?

C’est un des arguments des défenseurs du “mariage” gay aux États-Unis, notamment dans les milieux d’affaires : le “mariage” gay serait bon pour les affaires. Microsoft et d’autres multinationales ont invoqué cet argument pour justifier leur soutien au lobby gay. Mais cette semaine dans Forbes, Jerry Bowyer répond que “ce n’est pas aussi simple que ce que vous pouvez penser”. En effet, n’en déplaise à JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Starbucks, Apple, Microsoft, Ben et Jerry, Google et d’autres qui se sont félicitées de la décision de la Cour suprême américaine la semaine dernière,

1) le “mariage” gay ne réduit pas la paperasse, notamment lors de l’embauche, à moins que tous les États l’adoptent (et certains, comme le Mississippi, en sont encore très loin),

2) le “mariage” gay va coûter très cher aux entreprises qui vont être obligées de payer les prestations de soins de santé d’une personne à charge supplémentaire pendant toute la période où elles emploient le conjoint,

3) ces déclarations de PDG sur le “mariage” gay n’ont rien à voir avec les activités des entreprises dont les actionnaires attendent qu’elles fassent des profits. Jerry Bowyer s’interroge sur l’opportunité, en ces temps incertains, de se concentrer sur un sujet sociétal comme le “mariage” gay. Une grande entreprise pro-gay nord-américaine est d’ailleurs en train de payer très chèrement son engagement. Les consommateurs attachés aux valeurs ne doivent plus acheter de produits d’entreprises qui utilisent l’argent gagné sur leur dos pour combattre les valeurs. Sur ce point, Internet permet une prise de conscience progressive.

“Les États sexuellement libérés d’Europe ont dérivé loin dans le socialisme.”

4) Récemment, l’ancien PDG de BP, Lord Browne, a appelé le Royaume-Uni a légaliser le “mariage” homosexuel car, affirme-t-il, “c’est bon pour les affaires”. Sauf que, rappelle Jerry Bowyer, “les taux de croissance américains et britanniques étaient à leur plus haut au cours d’une période historique dans laquelle l’hostilité juridique à l’homosexualité était beaucoup plus intense qu’elle ne l’est à n’importe quel endroit du monde moderne”. “S’il y a une relation mystérieuse entre la neutralité juridique sur la question de l’homosexualité et la prospérité, pourquoi ne l’avons-nous pas vu avant ?” s’interroge-t-il avant d’ironiser : “Avons-nous vu des flux de talents converger vers la République de Weimar sexuellement égalitaire dans les années 1920 ? Un flux économique de savoir-faire inonder la France après 1789, lorsque les alliés révolutionnaires du marquis de Sade ont bouleversé le système social ?”

5) Jerry Bowyer constate aussi qu’“au cours des dernières décennies, nous avons vu la révolution sexuelle faire d’énormes progrès principalement dans les pays européens.” Compte tenu de ce qui est avancé par les LGBT et leurs alliés, “on pourrait s’attendre à ce qu’ils soient plus performants que les pays sexuellement régressifs comme les États-Unis, mais ils ne sont pas. Bien au contraire, les États sexuellement libérés d’Europe ont dérivé loin dans le socialisme.”

6) Et de rappeler que les homosexuels ne représentent que, selon les estimations sérieuses, que 2-3% de la population (L’étude française CSF de 2007, qui fait référence, révèle que 1,6% des Français ont eu une relation homosexuelle dans les douze derniers mois. Certains l’ont compris récemment, et un peu tard, du point de vue des affaires) tandis qu’outre-Atlantique, d’autres groupes traditionnels (les catholiques, les évangéliques, les mormons, etc.) pèsent plus de 50% de la population donc des talents. Décourager et faire fuir plus de la moitié des talents pour 2 malheureux %, est-ce la perspective à laquelle nous invitent sérieusement les dirigeants des multinationales précitées ?

Lire aussi :
> Mariage gay : le marché, c’est plus fort que toi, par h16
> J.C. Penney paye cher son soutien au lobby gay

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73 Comments

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  • Denis Merlin , 8 juillet 2013 @ 8 h 52 min

    D’abord, cher monsieur, veuillez cesser de considérer la jurisprudence des tribunaux français comme revêtue d’une sorte d’infaillibilité. Une grande majorité de magistrats sont marxistes et choisis comme magistrats pour leur marxisme. De plus toute décision humaine peut être remise en cause. Les idées de Rousseau sur l’infaillibilité de la “volonté générale” ne devraient plus avoir cours.

    Ensuite, même s’il peut y avoir des mariages inféconds, les relations sexuelles sont ordonnées à la mise au monde des enfants et à leur éducation. Le mariage en tant que contrat ne peut porter que sur ce genre de relations sexuelles.

    Le mariage est donc fondé sur l’altérité sexuelle qui permet un échange de services. Les œuvres de la femme et de l’homme sont nécessaires (une femme fait des choses qu’un homme ne peut pas faire et un homme fait des choses qu’une femme ne peut pas faire).

    Il peut donc exister un mariage infécond fondé seulement sur l’entr’aide entre les époux, mais pas de mariage entre personnes incapables physiquement d’avoir des relations sexuelles normales, ni de mariage sans altérité sexuelle.

    Il ne peut non plus y avoir mariage qui exclurait absolument (et non relativement) la procréation d’enfants.

    Le mariage suppose aussi la fidélité absolue.

    Le mariage suppose une vocation chez un homme de s’occuper d’une femme, d’une femme particulière, non pas de jouir du plus grand plaisir.

    Car, dans le respect des droits fondamentaux, le mariage est fait pour subvenir aux besoins particuliers à chacun des sexes : la femme a besoin d’un chef et l’homme a besoin de soins. Ces besoins ne peuvent être satisfaits par des relations homosexuelles.

  • monhugo , 8 juillet 2013 @ 19 h 15 min

    Elever des enfants peut se faire en dehors de toute famille – l’Etat peut carrément s’en charger lui-même. Vous confondez (autre antienne des LGBT) éducation et filiation. Vous pouvez tourner votre “argumentaire” dans tous les sens, l’envers ne valant pas mieux que l’endroit. Les enfants ont le droit de savoir d’où ils viennent. Ils ont le droit d’avoir une généalogie complète. Ils ont le droit de chercher à qui ils ressemblent dans leur famille (“machin a les yeux de sa grand-mère” ; “bidule a le même caractère que sa soeur” etc.). Un enfant n’est pas un produit manufacturé dont on choisit les caractéristiques sur catalogue, avec qui le donneur de semence, qui la donneuse d’ovocyte, qui la loueuse d’utérus (avec service après-vente à prévoir, si la commande est “déceptive”). Les homos n’ont à espérer de progéniture eu égard à leurs moeurs que de ce genre. C’est inacceptable. Juridiquement, humainement, moralement. Mais un homme inverti (ou une femme invertie) peut se reproduire en homme, et non en homo – c’est-à-dire comme la nature l’a prévu. La société qui décrète que faire un enfant comme c’est prévu (en parité incontournable) c’est pareil qu’avec la cour des aides (artificiellement donc pour la procréation, avec le droit en secours pour la branche non “biologique”), cette société-là est sur la pente irrésistible de la dictature. Da capo : l’Etat peut “élever” les enfants.

  • monhugo , 8 juillet 2013 @ 19 h 23 min

    Précision (à nouveau). Vous et vos semblables faites preuve d’une mauvaise foi affligeante. Quand on se marie, ce n’est pas pour vivre sous le même toit. Si c’était le cas, cela permettrait de renouveler la notion de “colocation”. On se marie parce que l’on PEUT fonder une famille. Ce qui est assez peu courant entre “colocs”, même à 2 (car déjà à 3, ce serait de la polygamie..). On ne peut fonder de famille qu’en binôme INCONTOURNABLE : H/F. Qu’est-ce qui est difficile à comprendre ? POUVOIR n’est pas synonyme de DEVOIR. Les homos ne PEUVENT pas, en paire unisexe, se reproduire. Le PRINCIPE pour eux est qu’ils sont stériles, ensemble. Le PRINCIPE pour les hétéros est qu’ils peuvent avoir des enfants. Les EXCEPTIONS ne changent RIEN au PRINCIPE !

  • monhugo , 8 juillet 2013 @ 19 h 30 min

    “La femme a besoin d’un chef”, (avec pendant sur les “soins” que lui doit le mari). C’était (à peu près) la version, d’ailleurs alors expressément sexuée, du mariage en….. 1804 ! L’homme avec puissances maritale et paternelle, c’est fini depuis un grand moment ! Mais les enfants se font toujours de la même façon, et les époux doivent POUVOIR en faire naturellement. Les homos entre eux ne font que des galipettes. Aucun enfant. Les “marier” est donc un marché de dupes pour la collectivité, guidé par la seule idéologie.

  • Yaki , 8 juillet 2013 @ 20 h 08 min

    Je viens d’apprendre que la loi ouvrant le mariage homo permettait également l’adoption par les couples hétéro et que cela était interdit avant. Ni que la loi Taubira ouvrait la PMA aux hétéros.

    Vous verriez-vous faire l’amour avec une femme ?

  • Yaki , 8 juillet 2013 @ 20 h 15 min

    Où l’on redit que tous les couples hétéros ne peuvent pas faire d’enfants.

    Votre principe est de dire que tous les hétéro peuvent se marier parce que certains hommes et femmes ayant un rapport sexuel peuvent faire des enfants.
    Mon principe est que tous les couples stériles HH FF HF ne peuvent pas faire d’enfant et que pourtant certains ont le droit de se marier et pas d’autres.

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 9 juillet 2013 @ 2 h 32 min

    Pardonnez ma tardiveté à vous honorer.
    Hommage à votre pépé Maurice.
    Hommage à la Campagne qu’il battait.
    L = Lesbian
    G = Gay
    B = Bi
    T = Trans
    P = Paedo (ça ce sera révélé plus tard)

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