Français en révolte !

Tribune libre de Samuel Lafont*

Le 24 mars, Hollande et son gouvernement ont voulu nous empêcher d’afficher une simple présence sur les Champs-Élysées. Nous y sommes allés et nous avons manifesté. Ils étaient dépassés. Nous l’avons tous vu : pour la première fois le pouvoir vacillait. Ce 5 mai doit être un nouveau 24 mars. La mobilisation ne doit pas cesser, elle doit s’amplifier de jour en jour !

Pour que le pouvoir nous écoute, nous devons savoir nous parler à nous-mêmes. J’en entends certains dire : « Je ne crois pas que Hollande reculera mais je reviens quand même manifester ». Croyez-vous vraiment que c’est ainsi qu’on gagne un combat ? Que cessent ces discours pessimistes et démobilisateurs ! Nous sommes-nous battus durant tous ces mois pour nous laisser distraire par quelques rumeurs selon lesquelles Hollande n’abandonnerait pas ? Nous sommes les Français en révolte !

Une chose est sûre : nous ne pourrons pas faire reculer Hollande uniquement à l’aide de symboles, encore moins avec des symboles qui ne représentent rien pour lui, qui ne lui parlent pas ou n’ont pas de valeur dans sa culture personnelle, politique et idéologique. Il faut de l’action. Mener des actions qui marquent son esprit et que nous devons communiquer nous-mêmes aux Français. La majorité des médias ne font pas leur travail d’information, n’attendons pas pour les remplacer. Communiquons davantage, sur Facebook et Twitter, mais aussi au sein de nos familles, auprès de nos amis, de nos voisins, de nos collègues. Reprenons la main !

“C’est en frappant partout et tout le temps que le gouvernement reculera.”

C’est en frappant partout et tout le temps que le gouvernement reculera. C’est en sachant accueillir parmi nous tous ces déçus de ce que la France est devenue avec Hollande, ridiculisée au quotidien, tous ceux qui sentent la France sombrer depuis quarante ans que nous atteindrons notre objectif. Rassemblons tous les révoltés des mensonges qui accompagnent le « mariage » gay, mais aussi tous ces Français appauvris, découragés, affaiblis par une politique qui va à l’encontre du bon sens. Les élections municipales approchent : le poids politique des candidats socialistes souhaitant limiter une débâcle prévisible augmente de jour en jour. Sachons nous en servir contre le pouvoir en place !

La situation française est catastrophique. Alors que l’insécurité n’a de cesse d’augmenter en France, les deux ministres chargés de la faire diminuer mettent toutes leurs forces dans le combat inique qu’ils livrent aux Français opposés au « mariage » gay. Tous les jours des Françaises et des Français se font agresser, violer ou tuer, mais Christiane Taubira fanfaronne en érigeant le mensonge en modèle de société, le ministère de Manuel Valls oblige les forces de l’ordre à gazer des familles entières, des enfants, des vieillards. Il n’est plus question de débattre d’une hypothétique « explosion sociale ». Nous la sentions approcher de jour en jour. Nous la touchons tous du bout des doigts. La révolte est là !

Facebook :
– Fan page : https://www.facebook.com/pages/Français-en-révolte/330349357094139
– Événement : https://www.facebook.com/events/247133278759127/

Sur Twitter :
– #FrançaisEnRévolte
– @FrancaisRevolte => https://twitter.com/FrancaisRevolte

*Samuel Lafont est conseiller National de l’UMP et ancien membre du Bureau national de l’UNI. Il a co-fondé l’agence de communication digitale e-fluence.fr.

Du même auteur :
> Manif Pour Tous du 24 mars : Des Champs à l’Élysée

Lire aussi :
> He had a fucking dream ! par Éric Martin

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65 Comments

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  • 0 / 10
  • FREVA , 5 mai 2013 @ 13 h 46 min

    Monsieur,

    Qu’attendez- vous pour quitter l’UMP, complice de cette décadence de la FRANCE !

    Soyez courageux !

  • Eric Martin , 5 mai 2013 @ 14 h 00 min

    Et vous, qu’attendez-vous pour adhérer à l’UMP (je n’ai pas dit de voter pour, nuance !), vous y impliquer et la changer de l’intérieur ?

  • alain , 5 mai 2013 @ 14 h 59 min

    Eric Martin

    votre propos est celui d’un “illusioniste”

    c’est à l’évidence la preuve que vous n’avez jamais militer dans un parti.

    et que vous n’avez jamais vu l’appareil d’un parti fonctionner.

    Vous n’avez donc aucune idée de la nature et de la fonction d’un “appareil”.

    POur votre information . Bonne lecture

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_d'airain_de_l'oligarchie

    La loi d’airain de l’oligarchie, est un concept utilisé en sociologie (d’après l’étude de Robert Michels) pour qualifier la tendance de toute organisation à sécréter une élite oligarchique.

    Ce concept est à rattacher à la critique élitiste de la démocratie, les auteurs qui sont à rattacher au mouvement de l’école de sociologie élitiste[1] sont Mosca, Pareto et Michels. C’est une critique de l’illusion de démocratie au sein des partis politiques[2].

    En politique, c’est aussi la division entre une minorité dirigeante et une majorité dirigée.

    Selon Michels, « l’organisation est la source d’où nait la domination des élus sur les électeurs, des mandataires sur les mandants, des délégués sur ceux qui les délèguent. »

    Toute organisation engendre des relations de domination. Des processus de différenciation interne et de division du travail se mettent en œuvre, et à mesure que l’organisation partisane se développe, on voit émerger une bureaucratie peuplée par des dirigeants professionnels. Ceux-ci vont s’appuyer sur la maîtrise des ressources collectives dégagées par l’organisation et vont développer des savoirs-faire qui leur permettent de recueillir des mandats et des responsabilités. Ils deviennent presque des chefs inamovibles. Cela signifie que l’organisation crée des dirigeants qui deviennent indépendants des masses et coupés de leur contrôle. C’est un processus de captation du pouvoir.

  • Isabelle , 5 mai 2013 @ 15 h 21 min

    Ne sous-estimons pas la dimension internationale des débats sur le mariage homo en France. La guerre contre la famille et pour le “good buisness” fait rage dans le monde entier comme le souligne Roland Hureaux.
    http://www.causeur.fr/mariage-gay-hollande-obama,22336

  • Francois Desvignes , 5 mai 2013 @ 15 h 57 min

    Cher Eric Martin,

    Nous ne voulons pas “réformer de l’interieur” les partis de gouvernement.

    Ni aucun parti de la V république.

    Ni sa justice, ses medias aux ordres ou sa pseudo pensée intellectuelle.

    D’ailleurs de ceux que je viens de désigner et qui forme la France des 3000 ne nous a cnvié à quoi que ce soit sinon à nous taire et à dire merci en s’excusant d’être des cons.

    Ils sont à eux seuls tout le pays légal.
    Nous sommes le pays reel.

    Ils sont mariannistes.
    Nous sommes anti républiciains

    Ils sont christophobes, fratricides et génocidaires par christophobie.
    Nous cryons en Dieu, et avons parfaitement compris que leur laicité n’était chez eux que leur forme la plus polie de leur haine de Dieu et de ses Fils, au premier rang desquels : nous.

    Nous ne dinerons pas avec le diable et n’avons aucune ambition de le convaincre ou le réformer ou convertir, encore moins de l’intérieur.
    Nous le combattons seulement, de toutes nos forces.

    Il y a eux et il y a nous.
    A l’échelle planétaire.

    Mais nous Français, Primus inter pares, en première ligne.

    Donc la question est la suivante : êtes-vous avec nous ou contre nous ?
    Contre eux de toutes vos forces et donc avec nous sans arrières pensées ?

    Car, vous le savez, vous ne servirez pas deux maitres, la France et la Républqiue, Dieu et Satan.

  • Joseph , 5 mai 2013 @ 17 h 02 min

    Vous vous êtes anti-républicain, pas moi ni un grand nombre de Français, c’est la nuance. Ne vous trompez pas de combat. Si Hollande n’a plus que 31% d’opinions favorables, cela ne signifie nullement que 69 % des gens sont hostiles à la République. Loin de là.
    Hollande et les socialistes dévoient la République, c’est différent.

  • Joseph , 5 mai 2013 @ 17 h 08 min

    Militer dans des petits mouvements sans assise populaire n’a aucun intérêt.
    Il faut mieux se retrouver dans des grands partis politiques pour faire en sorte que de pousser vers la sortie l’oligarchie qui truste actuellement les places.

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