Le pouvoir socialiste est le principal fournisseur en petits dictateurs de la pensée, qui imposent leurs innommables certitudes à toute la société. Avec l’aide d’une gauche radicale, tellement persuadée d’avoir raison qu’elle se prend pour le “guide du peuple”, ces despotes de la pensée unique ont subordonné à leurs diktats la plupart des journalistes du service public. Qui, consciemment ou pas, pratiquent, systématiquement, la mauvaise foi et le dénigrement envers tous ceux qui vont à l’encontre du politiquement correct. Ils n’hésitent pas à manipuler l’information, quand cela s’avère nécessaire. Sans honte et sans vergogne, en toutes circonstances, ils servent l’idéologie au pouvoir. Mais, à l’ère de l’information continue, du zapping et de l’Internet, leur capacité de nuisance s’est amoindrie, car les citoyens ne sont plus dupes et reprennent leurs esprits. Le bon sens populaire existe encore : ce n’est pas une légende !
Même si, pour l’instant, encore au pouvoir, ils se démènent comme des beaux diables, ces apprentis sorciers du prêt-à-porter de la pensée vont bien être obligés, dans quelques semaines, à faire face au verdict populaire. Qui, n’en doutons pas, va les remettre à leur place : dans la poubelle de l’histoire ! Faut-il leur rappeler que le peuple est libre et souverain ? Et qu’il s’est forgé une identité, bien française, typiquement française, faite de l’esprit rebelle de ses ancêtres les Gaulois, de la foi chrétienne inébranlable de Jeanne d’Arc, de l’insoumission révolutionnaire des sans-culottes, de l’insolence du gavroche des barricades et de la résistance tenace des maquisards ? Un concentré identitaire, qui, après avoir subi quelques trop longues années d’hégémonie de la pensée unique, est toujours prêt à exploser à la figure des usurpateurs. Si les Français savent se contenir quand cela est nécessaire pour la cohésion nationale, ils savent aussi se révolter, quand c’est indispensable pour la sauvegarde de la nation. Les Français d’aujourd’hui sont les héritiers d’un peuple historiquement indomptable. Certains feraient bien de se le rappeler.
Les dégâts, faits par les médias aux ordres, restent, pourtant, incalculables. En premier lieu, surtout, l’écœurement d’une grande partie des électeurs, qui préfèrent s’exprimer par un vote négatif, l’abstention, plutôt de rechercher – beaucoup n’ont pas le temps – à connaître la réalité des programmes politiques que les journalistes leur diffusent en les caricaturant et en les manipulant, constamment. Car, une seule chose les intéresse : faire le buzz à l’antenne, mettre en avant le petit détail qui fera oublier l’essentiel et surtout gommer tout ce qui les gêne. On a l’habitude : la désinformation est permanente depuis longtemps. Mais, aujourd’hui, elle devient pesante !
La déontologie journalistique n’a jamais été aussi mise à mal que pendant cette campagne électorale présidentielle. La plupart des journalistes l’oublient totalement et se muent, comme jamais, en militants idéologiques ; jusqu’à en devenir grotesques. Il n’est pas certain que la méthode payera. Il se pourrait, même, que ce soit l’inverse qui risque de se produire : faire passer à la trappe leur chouchou, celui qu’ils désirent le plus parce qu’il leur permettra de garder leurs prérogatives.
Le pari est ouvert, mais ce sont les Français qui restent les maîtres du jeu.
Claude Picard
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