Et si la Bible était plus violente que le Coran ? (2/2)

Et si la Bible était plus violente que le Coran ? (1/2)

II) Un Jésus-Christ loin d’être tout rose…

a) Helléno-christianisme ou judéo-christianisme ?

Pour ma part, L’Ancien Testament invalide le Nouveau et le dogme chrétien qui deviennent incohérents. En effet, comment se fait-il que le soit disant Dieu « de paix et d’amour » ait préparé la venue sacrificielle de son Fils unique Jésus-Christ pour sauver l’Humanité au travers d’une Alliance avec le peuple Hébreux d’une violence absolument inouïe ?

Face à cette violence vétérotestamentaire troublante, certains chrétiens prennent du recul et expliquent que Jésus a prêché une véritable césure. Ils prétendent, à l’instar de l’essayiste Yvan Blot, que les racines chrétiennes antiques sont bien plus hellénistiques que judaïques ; préférant le terme « helléno-christianisme » à celui de « judéo-christianisme ». Néanmoins leur argument est confronté à un double obstacle.

Premièrement, même si effectivement la théologie chrétienne naissante a énormément emprunté aux mystiques païennes de l’Empire gréco-romain – que ce soit la croyance en un Dieu unique de type trinitaire (comme celui de l’empire hellénistique auquel se substituera le gréco-romain ; celui de la religion indo-iranienne mazdéenne qui influença beaucoup le Proche-Orient avant l’arrivée des hellènes ou celui des Étrusques, civilisation italienne supplantée par la République puis l’Empire romains) ; ou encore la symbolique de l’Incarnation d’un dieu Sauveur, souffreteux et pacifique, engendré d’une humaine vierge que nous voyons dans toutes les religions régionales « païennes » du continent européen, du Caucase à l’Irlande –, il n’en demeure pas moins que le christianisme a maintenu l’origine hébraïque comme prépondérante, ce qu’ont rappelé les autorités ecclésiales à travers les conciles œcuméniques, toujours valides à ce jour.

Deuxièmement, il est facile de voir que, jusque dans les Évangiles, il y a bien des traces de la conception hébraïque du monde, sous certains aspects très violente. Jésus n’a-t-il pas dit être venu non pas abolir mais accomplir la Loi de Moïse ?

Comme le rappelle caustiquement l’historien Elie Barnavi, à l’instar de la Torah et du Coran, les Evangiles sont un véritable patchwork tissé et remanié au fil des premiers siècles de leur rédaction, au gré des circonstances, au sein desquels on trouve tout et son contraire.

Sans rentrer dans le foisonnement de détails contradictoires qui ne sont pas le propos du présent article, je décrirai simplement un antagonisme particulièrement emblématique : la Transfiguration de Jésus-Christ au Mont Tabor.

b) Une si curieuse Transfiguration…

La transfiguration consiste à ce que le dieu incarné en homme montre à quelques privilégiés sa vraie nature divine dissimulée par l’apparence humaine afin de conforter ceux-ci qui l’admirent dans leur foi.

Cette action n’est pas exclusivement chrétienne. Par exemple, dans la Bhagavad-Gita, poème et pierre angulaire de la spiritualité hindoue, composée entre le Ve et le IIe siècle avant Jésus-Christ, Krishna, qui est l’incarnation de Vishnu, Fils du Dieu unique et trinitaire hindoue (Brahma/Vishnu/Shiva), et qui naquit d’une vierge humaine (et ayant un fiancé avec lequel elle a dû fuir, après la naissance de son nourrisson, les persécutions d’un roi qui voulait massacrer tous les enfants, de peur d’être concurrencé plus tard par Krishna…) se transfigure devant le saint prince Arjuna afin de le motiver pour se battre et reconquérir le trône ravi par ses cousins usurpateurs.

Dans l’évangile de Mathieu nous pouvons lire :

« Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et son frère Jean, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici que Moïse et Elie leur apparurent ; ils s’entretenaient avec lui ». (Mathieu 17, 1-3)

Moïse et Elie ne sont absolument pas des personnes anodines. Le premier est celui qui instituera par ordre de Yahvé la Loi hébraïque et le second est considéré comme le plus important des prophètes d’Israël. Or nous savons que le premier, sous l’injonction de son dieu, a entamé une colonisation exterminant tous les autochtones du Levant, avec leurs épouses et leurs enfants, qui sera poursuivie par le chef militaire Josué explicitement mandaté par lui, sanctifiant un génocide.

Le second, le plus populaire des prophètes après Moïse, sera un prédicateur judéen particulièrement persuasif. Bien après les guerres de Josué « le territoire conquis par les Hébreux souffre dans sa partie nord, le royaume d’Israël, d’une terrible sécheresse qui dure depuis trois ans. Le prophète Elie explique au roi Achab que Iahvé le punit de cette manière parce qu’il l’a trahi en introduisant le culte de Baal (1 Roi 18,18).

« Pour prouver qu’il dit vrai, Elie lance un défi aux prêtres de Baal : que sur le mont Carmel, en présence du roi et de tout le peuple, ils immolent un taureau et en placent les chairs sur un autel. Alors ils invoqueront, eux Baal, lui Yahvé. Le dieu qui répondra en mettant le feu au bois de l’autel apparaîtra à l’évidence comme celui qu’il faut servir. Les prophètes de Baal échouent. Elie, pour rendre plus incontestable encore le miracle attendu, fait répandre de l’eau par trois fois sur le bois de son autel, et dit :

Iahvé, dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, que l’on sache aujourd’hui que tu es, toi, le dieu d’Israël (1 Roi 18, 36)
Un éclair enflamme le bois, le feu dévore l’holocauste et le peuple s’écrie : « Yahvé est dieu, c’est Yahvé dieu » (v39)
« Elie a gagné. La vérité a éclaté. La démonstration est irréfutable. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas s’en tenir là ? Or Elie dit au peuple :

« Saisissez les prophètes de Baal : que pas un d’entre eux n’échappe ! Et ils les saisirent. Elie les fit descendre au torrent de Cison et là il les égorgea. » (1 Roi 18, 40)

« Le prophète de Yahvé tue de ses propres mains, au dire de la Bible, quatre cent cinquante prophètes (v 19 et 22) d’un autre dieu – un dieu qui vient de s’avérer impuissant. De ces meurtres commis de sang-froid, le dieu qui ordonne « Tu ne tueras point » ne fait pas grief à Elie. Loin de là. C’est après la mort des prophètes de Baal que la pluie arrive et que prend fin, en même temps que la sécheresse, la famine qui décimait le royaume d’Israël (41-45) » constate, dépité, l’historien Jean Soler.

Pour donner une métaphore actuelle et percutante, c’est comme si Jésus revenant de nos jours, invitait le Pape François, le très sympathique abbé Guillaume de Tanouarn bien connu des auditeurs de radio courtoisie, et le prêtre charismatique Daniel-Ange, à le suivre au Mont Blanc. Puis arrivés à son sommet, il se transfigurerai devant eux, entouré à sa gauche du cheik sunnite qatarie Youssouf El Qadarawi qui expliquerait benoitement qu’il est totalement légitime de tuer tous les israéliens dont les femmes et les enfants, et à sa droite par Abou Bakr El Baghdadi, calife du monstrueux Etat islamique (Daesh) au sein duquel ont été réhabilités à grande échelle les égorgements macabres.

Vous voyez le problème…

Ma remarque ne veut pas dire que la foi du croyant est infondée mais qu’il est nécessaire de prendre du recul par rapport à des textes religieux écris et retouchés par des hommes, avec toutes leurs imperfections, dans des circonstances historiques précises, souvent tragiques.

Conclusion : pourquoi l’islam est très belliciste ?

Selon Elie Barnarvi, la férocité de l’Islam émane surtout de l’impossibilité de cette religion de distinguer le spirituel du temporel alors que le christianisme a su le faire sans problème, détruisant ainsi ses racines spirituelles révolutionnaires. Concernant l’évolution du judaïsme, nous pouvons voir qu’à partir de la destruction du temple de Jérusalem par les Romains et l’émergence du rabbinisme talmudique, un recul interprétatif des textes sera aussi permis, particulièrement au sein d’une Europe chrétienne qui à partir de la Renaissance, développera un esprit critique vis-à-vis des écrits religieux.

Néanmoins, selon l’historien Jean Soler, la distinction entre spirituel et temporel n’a pas su réellement protéger les Européens de la violence mystique, car si la religion chrétienne prône l’amour il n’en reste pas moins que, étant dogmatique et universaliste comme la religion hébraïque dont elle est issue, elle reste binaire (profane/religieux ; pur/impur ; vérité/mensonge ; bien/mal etc.) et qu’il faut éradiquer tout ce qui ne lui appartient pas – d’où, selon l’auteur, l’Inquisition, les Croisades (qui ne sont qu’une réponse à l’Islam conquérant), les guerres de religions, mais aussi plus présentement les guerres démocratiques contre les régimes laïques arabes libérant, par contre-coups, les forces de l’internationale islamiste.

Pour Jean Soler, le communisme puis le nazisme sont issus de cette vision dogmatique du monde. « Je ne veux pas dire, après d’autres, que ces doctrines ont pris la place des croyances chrétiennes en déclin ou en crise – qu’elles sont des religions séculières de substitutions – mais bien que ce sont des variantes de la vision du monde et des structures mentales sous-jacentes au monothéisme. Elles n’auraient pu voir le jour dans une civilisation polythéiste* ».

Ainsi dans le communisme qui se veut universel, le Prolétariat est le nouveau « Peuple élu » contre toutes les autres classes qu’il faut éradiquer ; hors du communisme il n’est point de salut et le sens de l’Histoire, qui remplace la Providence divine, se résume à cette lutte des classes.

Concernant le nazisme, qui n’est qu’une réponse à la menace communiste, l’auteur ne mâche pas ses mots : « si le communisme selon le Manifeste est le modèle hébraïque auquel il ne manque que Dieu, j’ajouterai, au risque de passer pour un antisémite notoire, que le nazisme selon Mein Kampf (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu ». Les Aryens sont le nouveau Peuple élu, cette fois sous la bénédiction divine, qui doit dominer le monde et éradiquer le Juif comme menace absolue. Ainsi dans Mein Kampf, Hitler écrit « C’est pourquoi je crois agir selon l’esprit du Tout Puissant, notre Créateur, car en me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l’œuvre du Seigneur ».

A cette violence monothéiste issue d’une vison dogmatique et binaire du monde, ajouterai-je que la paradoxale douceur excessive prônée par Jésus est un sentiment mortifère qui provoque beaucoup de turpitudes actuellement, au sein d’une Europe dépressive des excès des deux guerres mondiales où nos valeurs chrétiennes laïcisées sont devenues folles ; entre le refus de la force coercitive pour maintenir nos frontières, la repentance à outrance, l’égalitarisme hégémonique et la haine de soi, travers prenant directement source dans les textes évangéliques qui nous sont ressassés depuis des siècles.

Entre tendre l’autre joue et vouloir imposer sa vision dogmatique du monde, qu’elle soit chrétienne ou démocratique, à grand coups de bombes s’il le faut, doit exister tout simplement un juste milieu consistant à s’aimer soi-même en tant que peuple et être agressif uniquement quand nos intérêts et notre sécurité sont menacés. Un simple bon sens dont les religions monothéistes nous écartent…

Note :

*Une petite précision doit être apportée concernant cette exclamation. Dans l’antiquité indo-européenne, les religions qu’on croyait jusqu’à une date récente polythéistes sont pour beaucoup d’entre elles des monothéismes de type trinitaire. C’était le cas pour la religion des Etrusques, des hellènes de la période hellénistique, des iraniens et des hindous. A l’inverse, le judaïsme antique était lui bel et bien un polythéisme devenant un monothéisme très tardivement, entre les IVe et IIIe siècle avant J-C, soit bien après celui des hellènes et surtout des iraniens. Cependant ces derniers étaient tolérants, refusant d’imposer leur Dieu aux peuples conquis dont les croyances traditionnelles étaient considérées selon eux comme une autre manière de nommer le Dieu unique. A l’inverse, bien que monothéistes tardifs, les juifs antiques excluaient la confession d’autres dieux que le leur sur le territoire qu’il régissait.

C’est la fusion entre ce dogmatique exclusif et la croyance en un Dieu unique à partir du IIIe siècle avant notre ère qui engendra les monothéismes actuels et leurs dérives religieuses ou laïcisées, consistant à imposer une vision mystique à la terre entière au mépris des différences ethnoculturelles.

Sources :

La Bible

Jean Soler, La Loi de Moïse, et Qui est Dieu ? Editions de Fallois ;

Dominique Sourdel, L’islam, dans la collection Que sais-je ? Broché

Élie Barnavi, Les religions meurtrières, Poche

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  • bernique , 5 mars 2015 @ 20 h 14 min

    Ce n’est pas Josué qui décide du châtiment, mais Dieu, suprêmement Libre et suprêmement Juste, qui sait qui Il châtie et pourquoi. Le parfum de ces morts ne Le réjouit pas mais Il connait ceux dont la peine temporelle amènera la repentance et qui par là gagneront un jour le salut éternel… lorsque le sacrifice suprême du Christ sera offert et agréé.

  • le lecteur , 5 mars 2015 @ 20 h 54 min

    @jean dutrueil,

    Que pensez-vous des manifestations à caractère surnaturel dans le catholicisme (et aussi l’orthodoxie) ?

    Comme par exemple les nombreux miracles eucharistiques (il y a en encore eu ces trente dernières années), le don de bilocation comme par exemple chez Padre Pio, les guérisons miraculeuses que la science ne peut pas expliquer, la célèbre “danse” du soleil à Fatima au Portugal, le phénomène extraordinaire de la Sainte Lumière à la fête de Pâques chez les orthodoxes au Saint-Sépulcre, le phénomène surnaturel des stygmates chez Padre Pio qu’aucune science ne peut expliquer, les prédictions que Dieu a révélé par le biais des saints et qui se sont réalisés avec exactitude, je m’arrête là…Par ailleurs que pensez-vous des témoignages de ces hommes et de ces femmes parfaitement sains de corps et d’esprit (d’enfants aussi) qui confirment parfaitement la présence du surnaturel autour de saints qu’ils les ont convertis et/ou cotoyés de près ?

    Une dernière chose, que pensez-vous des phénomènes de possession et d’infestation démoniaques et de l’exorcisme dont la fonction est de les combattre ? Comment expliquez-vous que les possédés peuvent se mettre à parler des langues qu’ils ne connaissent pourtant pas et comment peuvent-ils savoir des choses dont ils n’en avaient absolument aucune connaissance ?

    Si le christianisme est une religion humaine, trop humaine, un bricolage dont la seule voication est de diriger le monde et de contrôler les esprits pour parler caricaturalement et si c’est bien votre pensée, comment allez-vous vous y prendre pour expliquer tous ces exemples cités ?

    Je vais vous dire, j’ai lu avec autant de curiosité que d’intérêt Jean Soler, Louis Rougier, Alain de Benoist, Julius Evola, Nietzche, Jean Mabire, Pierre Vial, Ramsay mcmullen, Saint-Loup, Emile Gillabert, Lucien Rebatet, Christopher Gérard, Dominique Venner et bien que j’en apprécie par ailleurs certains (Venner et Saint-Loup surtout pour leurs cris d’alarme par rapport au génocide des blancs et de l’importance de transmettre nos traditions Européennes, Rebatet pour sa plume magnifique), je vous affirme que le surnaturel existe bel et bien dans le catholicisme, que Dieu existe, que la Très Sainte Vierge Marie existe, que le démon existe, que l’âme existe, que le salut des âmes n’est pas un conte pour enfants et que pour rien au monde je ne renoncerai à ma foi et à mon baptême…

    Par avance, merci de votre réponse…

  • Trahi , 5 mars 2015 @ 20 h 54 min

    Aucune macédoine possible, l’ancien testament est la base des trois religions monothéistes. Les juifs attendent leur sauveur, les chrétiens ont le leur en Jésus et les musulmans ont leur prophète en Mahomet!!Les trois attendent le jugement dernier, avec le règne de Dieu, malheureusement aucun de la même façon!!!Les Juifs seront les maitres du monde avec un Dieu gouverneur et directeur! Les chrétiens seront dans la joie du Christ qui sera leur chef dans un monde d’amour et les musulmans soumettrons tous les habitants de la terre à adorer celui qui aura droit de vie ou de mort sur les êtres vivants!! Nous en voyons aujourd’hui les prémices se dessiner chaque jour!!!La puissance par l’argent, le crime et la peur pour l’islam et la bulle inaccessible d’amour pour les contemplatifs de Jésus!!! Jésus n’a JAMAIS fait allusion a une quelconque insinuation à la haine, a l’assassina, à la vengeance, au meurtre, à la PUISSANCE physique ou matériel!!!!!Aucun rapport avec les deux autres et c’est bien lui qui aura le dernier mot puisqu’il est celui qui était qui est et qui sera!!!

  • borphi , 5 mars 2015 @ 20 h 58 min

    @ Jean Dutreil

    “Pour ce qui est des miracles dans le catholicisme ou dans l’orthodoxie, on pourrait en citer pleins d’autres, les icônes miraculeuses ou reliques des saints qui suintent la myrrhe, etc.

    Mais ces preuves miraculeuses ne prouvent pas que la foi chrétienne est la seule véridique au monde mais prouve tout simplement que Dieu existe.

    Pourquoi?

    Car des miracles aussi existent dans d’autres religions.

    Par exemple l’historien Ramsay MacMullen explique que les fouilles archéologiques ont permis de découvrir un grand nombre d’ex-voto dédiés à un dieu ou déesse comme Athéna en remerciement d’une guérison miraculeuse.”

    _______________________________________________________

    Permettez-moi de relever que si trouver des ex-votos est la preuve de l’existence de miracles, c’est pour le moins fantaisiste !

  • Trahi , 5 mars 2015 @ 20 h 59 min

    Aucune macédoine possible, l’ancien testament est la base des trois religions monothéistes. Les juifs attendent leur sauveur, les chrétiens ont le leur en Jésus et les musulmans ont leur prophète en Mahomet!!Les trois attendent le jugement dernier, avec le règne de Dieu, malheureusement aucun de la même façon!!!Les Juifs seront les maitres du monde avec un Dieu gouverneur et directeur! Les chrétiens seront dans la joie du Christ qui sera leur chef dans un monde d’amour et les musulmans soumettrons tous les habitants de la terre à adorer celui qui aura droit de vie ou de mort sur les êtres vivants!! Nous en voyons aujourd’hui les prémices se dessiner chaque jour!!!La puissance par l’argent, le crime et la peur pour l’islam et la bulle inaccessible d’amour pour les contemplatifs de Jésus!!! Jésus n’a JAMAIS fait allusion a une quelconque insinuation à la haine, a l’assassina, à la vengeance, au meurtre, à la PUISSANCE physique ou matériel!!!!!Aucun rapport avec les deux autres et c’est bien lui qui aura le dernier mot puisqu’il est celui qui était qui est et qui sera!!!

  • jejomau , 5 mars 2015 @ 21 h 05 min

    Bon, on va commencer…

    Crux sacra sit mihi lux, Non draco sit mihi dux, Vade retro satanas, Numquam suade mihi vana, Sunt mala quae libas, Ipse venena bibas

    voulez lire ce qui est écrit SVP jean Dutrueil ?

    Merci d’avance.. Vous allez voir que les miracles existent.. Si, si …

  • Caractacusa , 5 mars 2015 @ 22 h 51 min

    Je ne comprends pas pourquoi NDF offre une telle tribune à cet hurluberlu de Dutreuil Ou plutôt si, je sais! C’est pour nous exorciser contre la malveillance, le goût du n’importe quoi égréné par des christianophobes dépourvus de vraie culture. On compile, pour mieux tourner incessamment autour d’un pot bien connu, qui s’appelle sophisme.
    “Facts are subborn”, disent les anglo-saxons (les faits sont têtus) : Jésus-Christ ne s’est jamais battu avec qui que ce fût. Jésus-Christ, contrairement à Mohamed qui en avait sept, dont chacune portait un nom, ne possédait ni épées, ni chevaux, ni chameaux, ni coutelas, encore moins de cimeterres. Jésus-Christ se déplaçait à pied ou à dos d’âne. Jésus-Christ disait: ” Si l’on refuse de vous recevoir quelque part, secouez le sable attaché à la semelle de vos sandales et quittez cette maison.” Il n’a jamais dit “Massacrez ses habitants, jetez-les dans des puits, violez leurs femmes, emportez leurs fillettes comme esclaves, brûlez la maison!” Jésus-Christ recolla l’oreille du Centurion…Suivez mon regard projeté 600 ans plus tard sur ces mêmes terres du Moyen-Orient, avec l’avènement d’une fausse religion mais véritable secte politique essentiellement anti-juive et fondamentalement négrophobe que les prolifiques champions du “Et si…” cherchent à relativiser.
    Ce n’est pas le fondamentalisme islamique qui pose problème, mais les fondamentaux de l’islam qui sont contraires au “vivre ensemble” partout dans le monde et ce depuis 14 siècles, à la paix, à la liberté de conscience.
    Si j’arrive la dernière où que ce soit, je prends la peine d’observer ce que d’autres y firent sans même se douter que j’allais arriver, et cherche à en retenir et copier ce qu’il y a de positif. Voilà pourquoi l’islam n’a aucune excuse. L’islam, dans son hypocrite confusion des genres, n’aura jamais ni su, ni voulu faire le tri entre le bon, le transposable, et les scories.
    Avec vos “Et si…” qu’est-ce qui vous empêche de remonter à l’homme de Neanderthal ? Et si, en fin de compte, ce dernier était plus gentil et intelligent que Homo Sapiens-Sapiens, ex-Erectus, venu plus tard d’Afrique? Et s’il savait lire? Et si c’était lui l’auteur des splendeurs de la grotte de Lascaux? Et s’il n’était pas aussi ignorant et cannibale qu’on le dit? Qui plus en a plus en rajoute! Il y a même des britanniques , eux aussi champions du “Et si” qui viennent d’en pondre un tout frais:” Et si l’homme de Néanderthal , à force de se métisser avec des Homo Sapiens-Sapiens, avait laissé des héritiers en Asie du Sud-Est?” C’est tout frais! Consultez le Daily Mail.
    Eh bien, pour en revenir à votre article, cela ne changerait rien à la réalité de l’absolue nocivité de l’islam, très à l’aise dans toutes les combines politiques, parce que conçu comme un parti du même nom. “Hizb”, en arabe “parti”, avec la transcription iranienne “Hezb” et le “o” ampoulé pour Allah, donne Hezbollah. L’islam de Médine devint vite un parti, une secte politique, après avoir cherché à ramasser des miettes de spiritualité tombées des tables du judaïsme, du christianisme, de l’hindouisme, lui aussi très présent en Arabie pré-islamique. Le “prophète des arabes” voulu par Khadija et son cousin Warraq Bin Naufal, eut vite fait de se muer en chef de parti, rusé au point de s’emparer de la Kaaba, guerrier décidé à en découdre avec tous ceux qu’il enviait et haïssait depuis sa naissance. Soit dit en passant, Warraq Bin Naufal ne se convertit jamais à l’islam. Pas plus que Abu Talib, oncle maternel de Mohamed, et qui avait élevé ce dernier. Khadija ne se céda que deux ans avant sa mort, pour avoir entendu Mohamed répondre à quelqu’un qui le harcelait avec la question suivante:” Ô messager d’Allah, où sont tes parents?” Rappel: le père de Mohamed, mourut trois mois avant la naissance dudit , et sa mère Amina décéda quand ledit avait cinq ans. Mohamed répondit: “Ils sont en Enfer, parce qu’ils n’ont pas connu l’Islam.” Comme le questionneur insistait en disant:” Avec la puissance que tu as, tu pourrais demander à Allah d’aller les chercher pour les transférer en son paradis.”, Mohamed se fâcha et répondit aussi sec, et pour la première fois de son parcours d’arrogance nappée d’opportunisme et d’omniscience: ” Je n’y peux rien. Ils resteront en Enfer.” Donc, pas de Purgatoire en Islam, Monsieur Dutreuil!
    Et si…le nazisme, né du fascisme mussolinien, était plus infanticide que les folles équipées de Gilles de Rais? Et si…le stalinisme était plus violent que le Khmérisme rouge? Et si la France d’aujourd’hui était moins démocratique que la Russie de Poutine. Et si la presse française , pilotée par l’AFP nageait en pleine Pravda post-soviétique?
    Je ne suis pas souvent sujette à des nausées mais là, ce monsieur Du-treuil (synonyme de cric!) me soulève et fend le cœur.

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