« Depuis 1931, la France connaît la crise économique. Les scandales politico-financiers prennent une dimension insupportable en ce contexte. Autour du slogan “à bas les voleurs !”, on appelle à une grande manifestation unitaire pour le 6 février 1934… »
Les manifestants de 1934 avaient leur scandale de Panama et leur affaire Stavisky, nous avons eu en 2013 notre affaire Cahuzac et plus de scandales qu’il n’en faudrait pour remettre en cause tout un système, corrompu et à bout de souffle…
Mais l’analogie, pour l’heure, s’arrête là tant les raisons de colère sont désormais énormément plus graves et lourdes de conséquences. Les Français qui manifestent aujourd’hui se révoltent eux contre une spoliation à visages multiples.
Tout d’abord, le pays connait une crise économique qui induit chômage et baisse considérable du pouvoir d’achat. Les choix d’ouverture des frontières mettant nos entreprises en position de faiblesse face à une concurrence déloyale des pays à moindre coût de main d’œuvre et sans protection sociale, une immigration tellement massive que devenue inassimilable et ruineuse, une politique éducative aux antipodes des besoins du pays ont fait de le France un champ de ruines économique.
“Nous ne sommes pas en 1934, mais le peuple ne voit plus désormais aucune issue. Or, il n’est pas plus dangereux qu’une bête acculée à laquelle on ne laisse aucune autre option que le combat pour sa survie.”
Ensuite, les français se sentent dépossédés de leur faculté à redresser la situation, les leviers de commande politiques, militaires et économiques leur ayant étés subtilisés et transmis à des puissances supranationales (Union européenne, OTAN, Banque centrale européenne, etc…).
Enfin, ils subissent jour après jour le sentiment de voir les décideurs actuels détruire minutieusement ce que leurs aînés avaient mis des siècles à bâtir. Les repères fondamentaux de notre société sont ainsi systématiquement mis à bas par des « illuminés » persuadés qu’un destin heureux est conditionné à la destruction des traditions les plus élémentaires. Aussi, faut-il, pour un avenir meilleur, détruire la famille au sens traditionnel du terme et rééduquer les enfants dans un cadre « hors famille ». Il faut réécrire les manuels scolaires pour effacer le sentiment national, oublier les origines et les choix de nos pères pour ne présenter de la France débarrassée du fait religieux qu’un visage compatible avec une société nouvelle, métissée et joyeuse.
Du passé faisons table rase ! Le gouvernement actuel se veut héritier des Lumières mais il est surtout dans la lignée des coupeurs de têtes et des plus sanglants révolutionnaires. Il se veut porteur des idées progressistes du Front populaire alors qu’il n’en conserve que l’image d’une équipe d’énarques parvenus dans une période qui précède le conflit, la débâcle généralisée de la nation et enfin la soumission…
Nous ne sommes pas en 1934, mais le peuple ne voit plus désormais aucune issue. Or, il n’est pas plus dangereux qu’une bête acculée à laquelle on ne laisse aucune autre option que le combat pour sa survie.
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