par Emmanuel d’Estouteville
À chaque fait divers ou presque, le constat est le même. L’emploi abusif du mot « jeune » est devenu la règle dans la presse. Deux exemples, ces derniers jours, avec Le Monde et Le Parisien : Des jeunes forcent un TGV à s’arrêter à Marseille, sans pouvoir monter à bord. Oise : Deux jeunes mis en examen après le viol d’une fillette.
Cette presse bien pensante a une faculté de généralisation à géométrie variable. Quand il s’agit de viser toute une classe d’âge, nos donneurs de leçons toujours aussi prompts à refuser la généralisation, l’acceptent sans aucun problème.
Cet emploi à mauvais escient laisse penser que nos médias préfèrent, par facilité, abuser d’un qualificatif fourre-tout plutôt que de faire preuve d’honnêteté intellectuelle en utilisant un mot plus approprié et moins généralisateur. Au risque de faire croire que la jeunesse française est perdue.
Pour que notre presse nationale soit moins partiale, il devient urgent de réformer un système datant de l’après-guerre sans se contenter, comme le préconise le rapport du député PS Michel Françaix, de privilégier les journaux d’information citoyenne.
Pour se vanter d’être un contre-pouvoir, encore faut-il que la presse soit réellement indépendante financièrement. Avec, en 2013, près de 1,2 milliard d’euros de subventions payées avec nos impôts, la presse n’a pas fini de nous imposer son idéologie gauchiste.
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