Exaspéré par le député PS de l’Hérault Christian Assaf qui assène que le “mariage pour tous”, l’adoption et la PMA (!) ont animé la campagne des présidentielles et des législatives pendant “des semaines et des semaines” et que, de ce fait, les Français ont tranché, Philippe Ariño (entretien/critique) lui fait remarquer ce vendredi sur RFI qu’il n’y a pas eu de débat étant donné le déséquilibre flagrant entre les pros et les antis à l’Assemblée nationale. Il dénonce la volonté d’une grande partie de la gauche de “passer au Kärcher” le Code Civil alors qu’il y avait moyen de faire autrement. Une expression qui ne plaît pas à Christian Assaf : c’est à ce moment-là que le ton monte et qu’il accuse Ariño d’avoir “lui et ses amis” combattu le PaCS en 1999.
Après avoir cité quelques interventions de personnes qui l’arrangeaient, il demande au jeune essayiste les raisons fondamentales de son opposition à la dénaturation du mariage. Philippe répond sans détour que la société donne le “mariage” homosexuel au moment où l’on ne croit plus au mariage, donc que ce n’est pas un cadeau. Il ajoute qu’on est en train de priver des enfants d’un père ou d’une mère dans le cas des PMA. Un argument massue et incontestable qui poussera Nicolas Gougain, le porte-parole de l’Inter-LGBT, à l’interrompre (la vérité blesse) non pas pour contester cet argument comme on aurait pû s’y attendre, mais reprocher à Philippe de vouloir empêcher les autres de se marier. Il continue son monologue sur la “sécurisation des familles” (Un argument mensonger, la tutelle testamentaire suffit pour cela.) qui soit-disant n’enlève rien aux autres, omettant bien évidemment de préciser que ce projet de loi avec l’amendement PMA va au-delà puisqu’il ôte délibérément des enfants d’un père ou d’une mère comme l’a dit juste avant Philippe Ariño…
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