Invité lundi 3 septembre dans le Libre journal d’Henry de Lesquen, Nicolas Dupont-Aignan s’est exprimé sur l’opportunité d’un rapprochement avec le parti de Marine Le Pen. Il pense que « le Front National, seul, ne prendra pas le pouvoir ». Selon le Président de Debout la République, « un jour ou l’autre, il y aura besoin de dialogue [avec le Front national]. Chacun devra peut-être faire un pas. »
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui n’était pas intervenu dans les médias depuis le mois d’avril (un silence favorable, selon lui, à la réflexion) a défendu le programme souverainiste de son parti et s’en est pris à François Hollande, qui « a repris le traité Merkel-Sarkozy après avoir dit qu’il ne le signerait pas ». Le député-maire de la ville d’Yerres (Essonne) a renouvelé sa critique de l’euro, trop cher, considérant que « pour rééquilibrer nos comptes, il fallait changer de politique ».
Après avoir répondu aux questions d’Henry de Lesquen et de Laurent Artur du Plessis, Nicolas Dupont-Aignan s’est attelé à satisfaire les interrogations des auditeurs de Radio courtoisie. À propos de la définition du mariage, il a expliqué : « Je suis hostile au mariage homosexuel parce que je suis hostile à l’adoption [par les couples homosexuels]. Qu’ils veuillent solenniser leur union, ça ne me gêne pas, mais que ce ne soit pas le mariage. » Au sujet de l’islam et de la construction de mosquées en France, Nicolas Dupont-Aignan n’y est pas allé par quatre chemins. Pour lui, « il faut faire avec la religion musulmane ce que Napoléon a fait avec la religion juive, c’est-à-dire affirmer clairement : “Vous voulez être chez nous, très bien, mais c’est l’État qui décide”. Les mosquées financées par l’étranger, c’est fini. » Il en a profité pour réclamer une réduction « drastique » de l’immigration, à défaut de pouvoir envisager l’immigration zéro.
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