Z comme Zemmour. “Le discours est rodé, le plan com’ présidentiel, millimétré, repose sur un antisarkozysme dont Hollande ne se lasse pas : ‘Regardez, je ne fais pas tout, je ne suis pas un hyper-président’ et sur la tradition de la Ve République : François Hollande trouvera le temps avant le premier tour, de réclamer aux Français qu’ils donnent une majorité au Président”, explique Éric Zemmour lundi matin sur RTL.
“‘Une majorité pour le président’ était déjà le slogan du parti gaulliste sous le Président Pompidou. Alors, comme tous ses prédécesseurs, Hollande est en campagne électorale. Tous ses gestes, tous ses mots, tous ses actes sont ceux de la campagne électorale. Sa simplicité affectée, ses voyages en train, en voiture, les premières décisions annoncées, l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, le coup de pouce au SMIC, l’amélioration de la retraite des mères de famille. Social, social, social…”
Démagogie électoraliste, quand tu nous tiens !
“La suppression annoncée des tribunaux correctionnels pour les multirécidivistes et le reçu exigé désormais des policiers lors des contrôles d’identité ? C’est que [les banlieues ont] voté massivement pour le candidat socialiste, mais il ne faudrait pas que leurs habitants, les jeunes en particulier, oublient, selon leur fâcheuse habitude, les législatives…”
L’objectif de François Hollande est d’obtenir une majorité au Parlement sans dépendre du Front de gauche : “Il faut donc pencher à gauche toute, quel qu’en soit le prix à payer. On payera après les législatives. Même la politique étrangère est emportée, est orientée par ce vent électoral. Les Allemands ont bien compris que le temps du compromis viendrait après les législatives.”
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