La France n’est plus, la république l’a remplacée. D’ailleurs, qu’enseigne-t-on encore dans les classes d’histoire à nos chères têtes BBB (black blanc beur) : celle d’une France que les rois ont bâtie, ou celle d’un territoire né en 1789, là où la république va chercher ses racines ?
Est-ce sans arrière-pensée qu’on insiste tant sur la qualité de français de tous ces assassins à la kalachnikov ? Il n’est dès lors plus question des valeurs de la France, mais de celles de la république. République démocratique peut-être, façon RDA et autres ?
N’en prend-t-on pas le chemin quand on exclut une majorité de citoyens (j’ai failli dire Français !) de la « république » et qu’on leur dénie le droit d’être représentés localement et à l’assemblée ?
N’y est-on pas déjà un peu quand les médias accessibles à tous déversent de façon quasi univoque la bouillie prédigérée du « padamalgam », du vivre ensemble, de l’ouverture aux autres et de l’oubli de soi, et que certains proposent de pénaliser lourdement la diffusion, y compris dans le cercle privé, d’informations venues de la « réinfosphère » et du net ?
De quelle république parle-t-on quand les voix dissonantes sont ostracisées? Taisez-vous Finkielkraut ! Taisez-vous Zemmour ! fachos ! réacs !
De quelle république s’agit-il quand on condamne Zemmour et Valeurs Actuelles et qu’on absout les « Femen » et les rappeurs de nique la France ? Quand l’anti-France bat la coulpe de la France à micros ouverts sur les plateaux télévisés et que ces plateaux télévisés les débats n’opposent plus que des opinions largement consensuelles ?
Quand l’extrême gauche n’est plus extrême puisque la gauche a besoin de ses électeurs, quand il n’y a plus de droite puisque la droite agrée est de centre gauche et que quiconque se réclamant de droite décomplexée est derechef taxé d’extrémisme sinon pire ?
Quand l’idée de Nation n’apparaît qu’à la faveur du rêve d’union « nationale » et de parti unique, alliance de la droite molle et de la gauche affairiste ! Quand on se dit en guerre et que le FN apparaît comme l’ennemi désigné ?
Dans les défuntes démocraties populaires d’Europe centrale l’adhésion aux jeunesses Communistes et au parti garantissait l’accession au sein de la caste dirigeante. Nous, nous avons l’ENA et Sciences Po qui, tout comme là-bas, propulsent cette caste surnuméraire dans les privilèges et les ors de la république où elle ne se prive pas d’en faire profiter le vaste monde subventionné qui en retour chante ses louanges.
J’exagère me direz-vous. Sûrement, car c’est faire insulte aux ex-apparatchiks des républiques populaires de l’est que de les comparer aux nôtres. A la différence de ces derniers (le mot est juste) ils ne se sont pas attachés à éteindre chez leurs peuples la flamme patriotique, le sentiment national. J’en veux pour preuve la résistance de la Pologne, de la Hongrie, de la Slovaquie, de la république Tchèque contre l’invasion de centaines de milliers de jeunes musulmans mâles et biologiquement féconds, et le refus de ces peuples de se plier aux coutumes et aux mœurs venues d’ailleurs et de se dissoudre dans l’oumma conquérante.
Rien de tel chez nous où toute forme de fierté nationale, où toute flamme patriotique sont vivement combattues. Pourquoi ? Sinon pour vendre son âme et les bijoux de famille aux monarchies du Golfe, en espérant d’une population de remplacement et de la communauté musulmane en expansion les électeurs qui ont fait basculer l’élection de 2012 ? Sans voir que cela ne durera qu’un temps, que les minorités fortes et résolues s’imposeront à la majorité modérée, comme la charia à chacun d’entre nous.
Bien malin qui saurait dire aujourd’hui qui prendra la tête de la « république » en 2017, mais il faut espérer qu’il aura conscience de présider la république au service du destin de la France et des français, qu’il aura à cœur de reconstruire la Nation, et qu’il aura les attributs pour le faire.
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