En 2013, trois militantes du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) avaient été assassinées en plein cœur de Paris. 10 ans plus tard, c’est à nouveau l’effroi au sein de la communauté kurde : vendredi 23 décembre, un homme a abattu trois de leurs compatriotes, Abdurrahman Kizil, Mir Perwer, et Emine Kara, représentante en France du Mouvement des Femmes Kurdes. Si le motif raciste a été retenu dans le cadre de la mise en examen de l’assaillant, les Kurdes eux veulent croire en une attaque ciblée et commanditée par l’État turc :