L’agression commise par un Afghan, « demandeur d’asile », a suscité une réaction significative chez ceux qui depuis de longues années sont, au pouvoir, les complices de l’immigration dont souffrent les Français : ils ont aussitôt soulevé un quadruple nuage de fumée pour voiler la réalité et dissimuler leur lourde responsabilité. D’abord, ouf ! Ce n’est sans doute pas un acte terroriste. La belle affaire : il s’agit bien d’un immigré, sans doute clandestin à l’origine, qui demande l’asile pour ne pas être expulsé et bénéficier des aides prévues. Ensuite, c’est sans doute un déséquilibré ou un drogué qui n’a pas été repéré et suivi, comme s’il était naturel que services sociaux et médicaux se mobilisent en priorité pour des étrangers qui n’ont aucune raison d’être présents sur le sol national. En troisième lieu, la main sur le coeur ils nous disent que les services de sécurité ont été irréprochables, que la police et la justice travaillent dans le sérieux et sérénité, et qu’il convient dans un premier temps de ne penser qu’aux victimes… C’est un peu tard, non ? Un élu a le toupet de parler de fatalité, parce que bien sûr la présence d’un Afghan en France est une fatalité qui n’a rien à voir avec la volonté politique et le laxisme judiciaire ! Enfin, comme d’habitude on se dit outré que la droite puisse récupérer le drame…
Peu importe que l’Afghan qui a assassiné un Français et blessé grièvement plusieurs autres soit un terroriste ou non. Peu importe qu’il soit sain d’esprit ou non : il n’avait pas à être là ! L’Afghanistan est un pays dont la violence est légendaire. Ni les Britanniques, ni les Russes, ni les Américains et leurs alliés n’ont pu y instaurer leur domination. L’orgueil tribal, le fanatisme religieux et un goût immodéré pour la guerre rendent ce peuple très divers indomptable dans l’ensemble. 90 soldats français y sont morts sans doute pour rien : il est probable que les Talibans sortis par la porte en 2001 reviendront par la fenêtre. Ils contrôlent déjà une grande partie du territoire. Et il faudrait que la France ouvre ses portes avec générosité aux ressortissants de ce pays dont les relations avec la France sont ténues ?
Le drame de Villeurbanne ne pose qu’une question : celle de la politique migratoire de l’Europe et de la France. Le meurtrier bénéficiait d’un logement dans un centre d’accueil et d’une carte de séjour temporaire. Or, il semble avoir deux identités distinctes, et trois dates de naissance différentes. Il serait déjà venu en France en 2009, et y serait depuis 2016. Il aurait séjourné dans plusieurs autres pays européens, l’Allemagne, l’Italie, la Norvège et il prétend avoir reconnu dans sa victime une personne rencontrée au Royaume-Uni… On ne peut qu’être effaré par ce constat : un individu qui n’a rien à faire en Europe peut la parcourir sans qu’on ait une idée claire de son identité, et il peut obtenir un titre de séjour, un logement et sans doute un certain nombre d’aides en France ! On dira qu’il n’était pas connu des services de police et qu’il n’était pas radicalisé…. Mais son acte, même s’il est la conséquence d’un déséquilibre mental plus ou moins passager, peut-être provoqué par l’usage de stupéfiants, porte la marque d’un pays, d’une culture qui ne sont pas les nôtres : l’usage de l’arme blanche, l’invocation religieuse délirante ont donc conduit à la mort d’un jeune Savoyard. Ce n’était pas une fatalité : ce Français est la victime du laxisme et de l’irresponsabilité qui règnent dans notre pays, en premier lieu chez les dirigeants politiques. Ceux-ci ont ouvert les portes de la France au point d’en faire une passoire accueillante, attirante même. Y viennent et y séjournent des individus mal identifiés, dont les motivations sont confuses entre souhait de quitter un pays où l’on vit mal, volonté de trouver du travail et désir de vivre aux frais d’un Etat qui n’est pas le sien. Rares sont ceux qui sont réellement menacés dans l’ensemble de leur pays d’origine, plus rares encore sont ceux qui ont des engagements politiques réprimés là où ils vivent et qui les obligent à chercher une terre d’asile. Les demandes devraient donc être instruites pour la plupart au départ, et non à l’arrivée. La France a l’un des réseaux diplomatiques les plus importants du monde. C’est à lui d’assurer la première frontière.
L’incurie de nos dirigeants confine une fois de plus à la trahison. La mort d’un Français en est le douloureux symbole. Mais au-delà, c’est l’identité de la France qui est menacée, sa culture, la manière de vivre des Français. 255 550 titres de séjour ont été accordés en 2018 : un record ! 315 800 immigrés bénéficient de l’Aide Médicale d’Etat notamment pendant les longues périodes du traitement des dossiers. Cela représente une dépense d’un milliard d’Euros. 100 000 obligations de quitter le territoire ont été délivrées… dont 12% seulement sont devenues effectives. Le meurtre commis dans la banlieue lyonnaise doit d’abord nous interpeller sur le suicide de notre pays.