Du 5 au 7 février prochains, le Front National va réunir un séminaire en vue de préparer les élections de 2017.
A un an des présidentielles, et alors qu’une victoire du FN n’est pas raisonnablement prévisible, les initiatives et prises de positions se multiplient, avec le même leitmotiv : il faut faire gagner le soldat Marine.
Certes, mais sur la base de quel programme, de quels principes, de quelles structures ?
Dans le panorama politique actuel, le Front National constitue évidemment la première force politique d’envergure capable de porter un projet de redressement national.
Or, le FN est en deçà des espérances concernant deux socles politiques :
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Les valeurs : le nécessaire combat pour la laïcité assumé par le FN dans son opposition résolue à l’islam, s’est accompagné d’un net recul du mouvement (du moins à sa tête) sur la défense des valeurs morales : la famille, la vie par exemple.
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Les libertés intérieures : le nécessaire engagement pour un Etat fort et protecteur face au tsunami euro-mondialiste n’a pas été (du moins en communication) complété par un discours suffisant sur la défense des libertés intérieures, en matière économique comme en matière scolaire.
L’émergence de personnalités ou de structures capables à la fois de porter ces deux piliers et de s’associer au projet de redressement national du FN ou du RBM, est la clé de l’avenir politique du pays voire du scrutin présidentiel de 2017.
Plusieurs questions doivent notamment être posées et résolues : la défense de la souveraineté est-elle compatible avec la défense des libertés ? La défense de la laïcité républicaine est-elle compatible avec la défense des valeurs de notre civilisation ? Entre une posture de renoncement politique et une posture d’auto caricature politique, comment mieux convaincre ?
Ce qui est certain, c’est que le FN ne doit pas oublier la France des entreprises, ni la France des libertés, ni la France des valeurs.
En vue des élections de 2017, le FN doit adresser son message fort et profond à toutes les Frances. C’est la spécificité et l’honneur du FN d’être ce mouvement qui, dans le creuset national, fonde une politique qui n’a d’autre parti que le bien de la France et des Français d’abord.
Le cœur du FN est la patrie face aux déracinements : dans la patrie on vit en commun, et on vit bien ; en dehors d’elle on vit ensemble, et on vit mal.
L’importance de cet enjeu ne doit pas faire oublier les formes politiques du redressement national : de son côté le FN doit disposer d’une structure à la fois solide et souple, capable d’ouvrir franchement les portes aux bonnes volontés, de former de bons gestionnaires politiques, de recruter efficacement en évitant les intrus, les opportunistes et les provocateurs.
Il doit aussi donner au RBM les moyens d’être réellement un outil de constitution d’une majorité politique, et non un outil piloté par le FN ou des « marinistes », ce qui revient un peu près au même.
Toutes ces questions passent par une réflexion à la fois stratégique et structurelle.
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Les stratégies du FN : des principes au pragmatisme
La dédiabolisation et l’affirmation
Les Français doivent sentir que le FN est capable de proposer un personnel politique au comportement irréprochable, un projet politique cohérent et efficient, une communication maîtrisée.
Les Français doivent aussi sentir que le FN continue d’affirmer et de porter fièrement son patriotisme politique, en tenant fermement sa position.
A cet effet le FN doit agir en évitant deux graves erreurs :
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revenir sur des engagements forts : c’est déjà diminuer la marge d’action qu’on aura une fois au pouvoir, ce dernier étant par excellence le lieu de la négociation ; or on ne négocie plus ce qu’on a abandonné ;
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donner l’impression de céder aux pressions : c’est faire aveu de faiblesse face à un Système déjà implacable et préparer de nouvelles reculades.
La dédiabolisation n’est donc pas une adaptation au Système, elle est une discipline de la communication, du comportement et du projet. Elle est aussi une pédagogie, car il ne suffit pas que le projet du FN soit bon et vrai, encore faut-il qu’il soit expliqué de bonne manière et appliqué au bon moment.
Concernant ses cadres et afin d’éviter les intrusions malveillantes ou les attitudes contre-productives, le FN doit également poursuivre son effort de recrutement sélectif en le décentralisant, ce qui fera l’objet d’un développement dans la deuxième partie consacrée à la structure.
Enfin, n’oublions pas que la dédiabolisation est au service de notre message politique, pas l’inverse.
N’oublions pas non plus que la diabolisation étant une technique de subversion, on ne la contre pas en lui répondant, mais en la démasquant et en démontant son mécanisme.
Les valeurs de civilisation
Même si le programme du FN continue de proposer une politique favorable à la vie et à la famille, dans les faits il n’en n’est pas de même : les débats sur la loi Taubira l’ont démontré de manière flagrante ; par ailleurs la loi Veil est passée du statut de loi à abroger à celui de loi à réformer pour être vue aujourd’hui par le FN comme loi à conserver.
Quant au fléau de la drogue, lui aussi pris en compte dans le programme du FN, il est pour ainsi dire absent du discours du FN.
La promotion de la vie et de la famille et la lutte radicale contre la drogue doivent donc reprendre une place adéquate dans le discours et les actes publics du FN.
Ce retour des valeurs de civilisation n’est pas seulement une question de principe, mais d’opportunité.
Entre 2012 et 2014, alors que le FN était le seul parti d’envergure opposé à la loi Taubira et décidé à l’abroger, sa direction n’a pas souhaité participé au grand mouvement populaire d’opposition à la loi (par LMPT), se privant non seulement d’une occasion rêvée de s’attirer les faveurs des conservateurs, catholiques ou non, mais aussi d’un moyen de les arracher à la sphère des Républicains libéraux.
En 2016, jamais la tension n’a été si forte entre un peuple conservateur en plein croissance et une classe politique sourde à ses aspirations. Alors que le président des Républicains, dans son récent livre, affirme finalement ne pas vouloir l’abrogation de la loi Taubira (ce qui n’était déjà qu’une concession de forme à Sens Commun), le FN ne peut se permettre de laisser passer cette deuxième chance.
Le FN ne peut se contenter d’assister aux débats organisés par LMPT ni faire comme si la loi Taubira n’était pas un problème. Il doit reprendre l’initiative sur le terrain des valeurs ; la France des valeurs l’attend et la France entière en a besoin.
De ce point de vue, les personnalités de la France des valeurs (on pense à Philippe de Villiers par exemple) doivent aussi prendre leurs responsabilités et s’engager : écrire et parler ne suffit pas !
Les Français et parmi eux les conservateurs sont en droit d’attendre plus de ces hommes et femmes qui les représentent dans les cénacles, les journaux, les livres, quelquefois dans les medias, quasiment jamais dans la sphère politique … si ce n’est dans des voies de garage où de belles énergies sont gâchées, exploitées ou affadies (cas de Sens Commun).
Ces personnalités de la France des valeurs, connues ou moins connues, doivent donc faire des choix courageux, le premier étant de discuter avec le FN, non pour se faire absorber par lui ni servir de caution, mais afin de l’amener à réajuster son projet politique sur le plan des valeurs morales, communes à toute société, et que le FN a cru bon de laisser à une place très insuffisante.
Il faut préciser que le recul des valeurs de civilisation dans le discours du FN n’est pas étranger à l’émergence en son sein du discours souverainiste et laïc.
La République et la Nation
Le renforcement légitime de la laïcité républicaine face à l’islamigration, dans le discours public du FN, a pu donner l’impression de se faire au détriment ou au prix de l’Histoire française ramenée à l’Histoire d’une République mettant sous le boisseau l’héritage chrétien et notamment catholique de notre patrie mais aussi l’héritage pré-républicain.
Or cet héritage spirituel, culturel et matériel fait partie de notre identité nationale et constitue également un atout considérable de reconsolidation de l’unité française, notamment grâce aux valeurs personnelles et sociales fondamentales qu’il promeut.
Non seulement l’outil politique de la laïcité républicaine ne peut suffire à assimiler les étrangers qui le souhaitent, mais encore il peut se transformer en vecteur de désintégration nationale et d’islamisation par le fait qu’il ne propose pas de socle historique, géographique et affectif permettant de reformer l’unité française.
L’affirmation de la laïcité ne peut se passer de l’affirmation de notre civilisation judéo-chrétienne et de notre histoire nationale intégrale. Entre la laïcité républicaine et la laïcité confessionnelle, existe une place pour ce qu’on pourrait nommer une laïcité nationale.
Les libertés et l’Etat fort
Il n’y a pas à choisir entre les libertés économiques et l’Etat fort : l’un et l’autre sont nécessaires au redressement économico-social du pays. Or le FN, s’il apparaît bien comme un promoteur de l’Etat face aux puissances financières et euro-mondialistes, n’apparaît pas assez (dans le discours public, car le programme est lui très clair) comme un défenseur du monde professionnel face au fiscalisme et à l’ultralibéralisme. En s’adressant mieux et plus au monde de l’entreprise, le FN faciliterait en outre l’implication de ce dernier au sein du FN.
L’école libre a, quant à elle, disparu du programme du FN. Le soutien à l’école libre est pourtant une exigence d’égalité (toutes les familles françaises doivent avoir les mêmes droits financiers pour l’instruction de leurs enfants) et une incitation à l’initiative privée, très souvent facteur de réussite en matière scolaire ; cela réduirait en outre le coût exorbitant de l’Education nationale.
Les communautés et la communauté nationale
Le programme du FN prévoit d’inscrire dans la Constitution : « La République ne reconnaît aucune communauté », ce qui va dans le sens des positions répétées des hauts cadres du FN contre les communautés.
Or, entre l’individu et l’Etat-nation, il existe des communautés naturelles ou historiques nombreuses : famille, corps de métiers par exemple.
La lutte contre les communautarismes n’est pas une lutte contre les communautés ; elle est une lutte contre l’établissement en France de communautés à menaçant la survie, l’unité, l’identité et la sécurité du pays.
Ce n’est pas parce que le communautarisme islamique menace la communauté nationale qu’il faut abolir les communautés. En termes de religion même et par exemple, les communautés catholique ou juive n’ont jamais menacé la communauté nationale.
Le FN doit donc à la fois défendre la communauté nationale, valoriser les communautés intermédiaires, et enfin lutter contre les communautarismes antinationaux ou antisociaux.
L’islamisation
Entre 1972 et 2016, la France a changé.
La position du FN sur les moquées était opportune jusqu’à un certain point, et même assez habile : on se concentrait sur la dénonciation de l’immigration/invasion, quant aux mosquées on n’était pas contre en principe (« les musulmans doivent pouvoir prier ») mais dans les faits on s’y opposait la plupart du temps.
Mais aujourd’hui la donne a changé : il y a une interpénétration totale entre la conquête migratoire et l’islamisation progressive, et le caractère agressif de cette entreprise est bien là (minaret ou pas).
Le développement de la communauté musulmane (oumma) à côté et à l’encontre de notre société n’est plus à démontrer, et les offensives progressives d’imposer la loi islamique (charia) à nos lois se multiplient.
Se pose donc la question de cette position : demander l’arrêt de la construction des mosquées.
Le FN pourrait proposer (éventuellement sous forme d’un moratoire) un arrêt de la construction des mosquées qui, non seulement ne sont pas nécessaires à la pratique musulmane (le musulman peut prier chez lui), mais désormais constituent par leur multiplication exponentielle une atteinte à la communauté nationale, à l’identité et à la paix sociale.
Cette position nouvelle ne serait qu’une adaptation à la situation, une radicalisation politique rendue nécessaire par des faits radicalisants. La question des mosquées doit s’insérer dans celle globale de la conquête agressive de l’invasion-immigration-islam. Elle est au cœur de l’islamisation.
Le discours général du FN sur ces questions se définirait ainsi dans cette ligne :
→ préservation de l’identité française et républicaine
→ préservation de la paix sociale et de l’unité nationale
entraînant trois politiques :
– politique d’arrêt de l’immigration et moratoire sur la construction des mosquées
– politique d’insertion des étrangers et immigrés dans la communauté nationale
– politique de renouveau des valeurs nationales, civiques et morales (en particulier à l’école, et par le rétablissement du service militaire)
Ajustements structurels
L’autonomie du RBM
De la part du FN, mettre en place une structure d’ouverture politique dirigée … par la présidente du FN et ayant comme porte-parole … le vice-président du FN est assez surprenant. Le RBM doit être une structure d’accueil de personnalités ou mouvements non FN souhaitant s’associer au FN librement et en vertu d’accords spécifiques.
A ce titre ses dirigeants ne doivent pas être des cadres du FN. C’est la meilleure manière pour ce dernier de démontrer un réel souci de pluralité dans le développement du patriotisme politique qu’il incarne ; c’est aussi la meilleure manière d’attirer le maximum de bonnes volontés et de talents écœurés par les socialistes et les libéraux mais méfiants vis-à-vis d’un certain reflexe centralisateur et absorbeur des partis, auquel n’échappe pas le FN.
En outre le RBM pourrait avoir une antenne dans chaque département, ce qui favoriserait l’implication de personnalités ou de talents locaux a priori non attirés par un engagement au FN.
Il faut faire du RBM :
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un sas pour toutes les bonnes volontés ne souhaitant pas être rattachées directement au FN ;
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un espace d’ouverture entre les différents courants attachés aux valeurs, à l’indépendance, à l’identité, aux libertés enfin ;
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une plateforme technique qui piloterait une alliance électorale des patriotes (pour la présidentielle ou les législatives en l’occurrence).
La place des fédérations
Etre une ‘machine’ puissante et disciplinée est une nécessité dans la dure réalité du combat politique, mais ne doit pas empêcher d’être une ‘machine’ bien huilée dont les derniers rouages sont aussi efficaces que les premiers.
Or, les fédérations peinent à être des structures pérennes capables d’implanter solidement et durablement le mouvement, et non uniquement des structures exécutantes du pouvoir central du FN faisant souvent la course pour multiplier les adhésions et trouver des candidats … pas toujours intéressants.
En cause :
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le temps et l’énergie consacrés par les fédérations aux adhésions : il est beaucoup trop important, alors que la gestion totale des adhésions par le SG du FN, via les moyens électroniques modernes, déchargerait les fédérations d’un emploi chronophage.
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le recrutement insuffisant voire imprudent des cadres et candidats : un certain nombre de candidats électoraux sont de tout nouveaux adhérents dont le parcours, les capacités et les intentions n’ont pas été étudiés, ce qui amène le FN à un chassé-croisé beaucoup trop important, d’élection en élection. Vouloir être candidat suffit souvent à le devenir.
Les fédérations doivent se donner les moyens humains de rendre efficient leur recrutement. Ce n’est pas au ‘centre’ du FN, par ex., de ‘fliquer’ les candidats.
Le FN pourrait donc instituer dans chaque fédération une équipe de recrutement et de formation.
En même temps, les fédérations se verraient retirer toutes les tâches relatives aux adhésions.
Les fédérations du FN, ainsi déchargées du travail des adhésions et dotées d’une équipe de recrutement et de formation de proximité, pourraient alors se consacrer principalement au recrutement sérieux et efficace de cadres et candidats locaux, ainsi qu’à leur formation.
Le recrutement des cadres et candidats
Bien recruter, c’est travailler pour l’avenir.
Négliger le recrutement, c’est travailler à court terme et affaiblir ou ralentir le mouvement.
Du secrétaire départemental au responsable de circonscription en passant par les candidats, les membres du FN détenant une responsabilité doivent disposer des qualités nécessaires.
L’équipe dédiée à la formation et au recrutement, placée sous l’autorité du secrétaire départemental, recruterait en évaluant principalement les points suivants :
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parcours, personnalité et intentions du candidat ;
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connaissance du projet du FN ;
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connaissance des institutions.
Cette équipe de recrutement et de formation permettrait de faire un tri sérieux dans les candidatures, et aurait un rôle dans la formation.
La formation de gestionnaires politiques
Le temps des bonnes volontés doit pouvoir laisser la place, progressivement, au temps des bonnes capacités ; le FN ne doit pas être seulement un parti de masse, mais un parti de cadres. L’enjeu est difficile, car le FN est largement déserté par les ‘classes dirigeantes’ et les ‘dirigeants’, même ceux proches des idées du FN.
En cause :
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le manque de courage des ‘classes dirigeantes’, lié parfois au risque de l’engagement public au FN
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la préférence d’un engagement dans l’appareil central du FN pour beaucoup des ‘dirigeants’ qui rejoignent le FN ;
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une certaine culture du désengagement politique, notamment chez les catholiques et les conservateurs ;
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La difficulté à former les candidats non issus des ‘classes dirigeantes’ ;
Le vice-président à la formation du FN a créé en 2013 les Campus Bleu Marine, dédiés à la formation des candidats à l’instar de ce que réalisait l’ancien Institut de Formation Nationale créé par Bruno Mégret en 1989. Si l’intention est excellente, on peut se poser certaines questions à son sujet :
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Ces campus ont-ils perduré à la campagne de 2014 ?
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Est-il intéressant de faire venir à Paris des candidats de toute la France ?
On peut se demander si le FN n’aurait pas intérêt à éditer un ‘guide des candidats’, à l’image des plaquettes qu’avait réalisées le FN pour ses candidats aux municipales de 1995, et qui aborderait les thèmes suivants :
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le projet du FN ;
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les institutions ;
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communication et comportement politiques ;
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mémorandum de la candidature.
Une fois ce guide transmis aux candidats recrutés préalablement, chaque équipe de recrutement et de formation départementale réaliserait des séances collectives avec les candidats afin de dérouler les différents thèmes de ce guide.
Grâce au travail de l’équipe départementale de recrutement et de formation, le FN bénéficierait progressivement d’une amélioration quantitative en ressources humaines, le préparant au mieux à être un parti de gestion sur les plans national et local.
Les FN a le devoir de proposer aux Français une nouvelle classe politique fondée sur les valeurs suivantes ; vérité et sincérité, clairvoyance et courage, fidélité et habileté, probité et ambition, détermination et dialogue, solidité et souplesse, ouverture et cohérence, extension et compétence.
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Lors du proche séminaire du FN et après, il faut désormais des initiatives audacieuses capables de bouleverser la donne et former un pôle majoritaire uni sur un socle commun : le redressement de la nation française.
Ce redressement repose essentiellement sur 4 piliers :
2 piliers institutionnels : l’indépendance nationale et les libertés intérieures.
2 piliers patrimoniaux : l’identité et les valeurs.
Un gouvernement français ne peut en effet accomplir sa mission s’il ne repose pas sur un Etat souverain et protecteur, garant de l’exercice des libertés et de la justice.
Un gouvernement français ne peut pas non plus accomplir sa mission s’il ne se repose pas sur le bien commun historique et moral constitué par plus de 1500 ans d’Histoire.
Il s’agit donc à la fois de restaurer l’Etat et défendre notre héritage.
Restaurer l’Etat n’est pas du socialisme ni du libéralisme : c’est modeler un Etat libre et fort, capable de garantir au Français le développement d’une économie prospère libérée du règne injuste du marché comme du fiscal-interventionnisme injuste de l’administration.
Défendre notre héritage n’est pas du passéisme ni du républicanisme : c’est recueillir avec gratitude et promouvoir comme force d’avenir la civilisation historique et morale que portent notre pays et nos cœurs.
Les Français semblent bientôt prêts pour ce redressement, mais auront-ils les chefs qu’ils méritent ?
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