Rarement une religion, et l’islam en particulier, n’a connu une guerre interne d’une telle intensité entre des factions si diverses, mais en même temps, nous assistons à une attraction et au triomphe de toutes les forces de l’intégrisme, de l’islamisme et du terrorisme contre le monde non musulman. Une guerre d’une violence inouïe, barbare et haineuse qui pourrait être le présage du chant du cygne d’une religion de “paix”, l’islam, au profit d’un islam politique, dominateur, revanchard et puissamment armé.
Dans la guerre fratricide que se livrent les musulmans, le citoyen ordinaire, n’ayant pas de connaissance particulière sur le sujet, y perd son latin. Pour ne prendre que les deux formes les plus représentatives de l’islam, quelles différences idéologiques entre, le sunnisme qui se subdivise en deux écoles, le hanafisme, le malikisme, et autres variantes comme le salafisme ou wahhabisme, et le chiisme, qui lui-même se subdivise en orthodoxes (usuli, akhbârî, shayki) et en hétérodoxes (alevi, alaouites, Druzes, shabaks, kakaï) ? Les alevi se divisent eux-mêmes en Alevi-Qizilbash et en Alevi-Bektachis… Sans compter le kharidjisme ou d’autres versions théologiques de l’islam – une bonne dizaine – peut-être plus… Où est la vérité de l’islam ?
À des degrés divers, toutes ont en commun, je cite : “le tribalisme et le sectarisme, la misogynie, la phallocratie, l’intolérance et l’hostilité envers les autres croyances ou l’investigation libre”. Sans avoir besoin de citer tous les auteurs critiques, ethnologues ou éthologistes et spécialistes de l’islam, on peut constater par nous-mêmes que c’est ce que renvoie cette religion, toutes variantes confondues. Mais l’islam est-elle vraiment une religion ? La question restera posée tant que ne seront pas entreprises en profondeur, par les musulmans eux-mêmes, les réflexions et les réformes nécessaires. Car l’identité islamique et la prépondérance de l’islam sur les questions politiques augmenteront encore tant que le nombre de musulmans augmentera dans nos sociétés.
En d’autres temps et pour d’autres mouvements idéologiques, les divisions auraient provoqué leur affaiblissement, et même leur anéantissement. Rien de tel avec l’islam : quelle que soit son option, le musulman se reconnaît toujours et avant tout dans l’oumma, cette communauté sélective des bons croyants contre les mécréants et apostats de toutes obédiences. Une espèce de supra nationalité fantasmée, imaginaire qui fait croire à un mahométan qu’il est d’abord musulman avant d’être français ou arabe. Il a un attachement viscéral à cette communauté et c’est ce qui fait de lui, par essence, un communautariste inflexible. Il est musulman et rien d’autre ! La religion avant tout !
L’islamisme a beau jeu avec de telles arguties religieuses. Il peut gangrener n’importe quel musulman modéré avec une facilité intellectuelle imparable. Au nom d’Allah, véritable sésame pour le paradis, l’imam islamisé peut faire croire n’importe quoi au musulman de base, souvent ignorant des préceptes du Coran ; il peut lui faire gober n’importe quoi, même le pire… Il faut reconnaître aux récalcitrants un sacré courage et une solide force de caractère : peut-être ont-ils développé, très simplement, par une culture occidentale apprise à bon escient, un libre arbitre salutaire et une réelle liberté de critique ? En tout cas, tant mieux pour eux !
Ces quelques rescapés n’empêchent pas l’islamisme de progresser avec des ramifications considérables partout en France. Il est vrai, que ceux qui, sans discernement, mènent le combat pour imposer un multiculturalisme délirant en voulant nous faire croire que toutes les cultures se valent – même les plus rétrogrades – et que notre culture nationale doit s’effacer, leur prêtent un sacré coup de main. À cause de leur idiotie, même des français de souche se croient malins en se soumettant à l’islam, puis à l’islamisme le plus radical et ensuite au terrorisme. Suite logique d’un engagement religieux poussé à l’extrême.
L’islamisme est le cancer de l’islam ; faisons attention que par ricochet, il ne devienne pas le cancer de la France. Car il existe déjà, je cite : “une contre-France, c’est-à-dire une population qui vit en France mais n’aime pas notre pays ; qui est venue y travailler, mais n’y vit que d’aides sociales jusqu’à en abuser ; qui ignore le mot laïcité, parce que sa loi est celle de l’islam et non celle de la République ; qui regarde le français comme une langue étrangère et qui considère les Français de leurs quartiers comme des ennemis pour lesquels ils n’ont que mépris” (1).
1. Yves de Kerdrel : http://www.valeursactuelles.com/cette-contre-france-qui-fait-honte-50349
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