J’entends, parmi ceux qui n’en nient pas le danger, que l’islam « modéré » existe, que des musulmans « modérés » sont de ce monde, et nous faut donc les inciter, puis les aider à « réformer » ce que ces hommes de bonne volonté persistent à désigner par le terme de « religion ».
J’entends aussi qu’il faut supprimer des sourates, ne garder que les « Mecquoises » (C’est à dire les abrogées), que les hadiths devraient être expurgés, voire censurés en totalité, et donc, qu’en gardant le nom de « soumission » que signifie « islam » on jouerait au « prophète » en constituant un corpus qui rendrait agneau qui est loup.
Ceux qui pensent ainsi ne se rendent pas compte qu’en « terre d’islam », les peuples qui y vivent ont des pulsions qui peuvent mener à la transe en quelques heures. Ce terreau de l’impulsivité, qui vit même en nous européens de Méditerranée bien qu’adoucit pas des millénaires de romanité, ne permet pas d’assurer qu’un « modéré » du matin ne deviendra pas un « enragé » à la nuit.
Je précise que la masse ajoute au problème. Quelques musulmans travaillant dans un pays européen seront cernés par la « constance » et s’y conformeront ; mais dès que le nombre s’installe, les connexions se rétablissent et leur fidélité à l’Oumma requise.
Or, nous en sommes à 10 millions de musulmans sur notre sol qui seront le double dans 15 ans. Que pèsera la notion de « modérés » face à ce magma ? Et la discrimination entre « modérés » et « fondamentalistes » ?
L’histoire doit nous aider à mieux comprendre le présent et le futur. Dans l’Espagne arabe, les « purs » venus d’Afrique du Nord durent régulièrement raviver par la force les royaumes à l’islam affadi de la péninsule. Cette surveillance et la remise en ordre qui s’en suit sont inhérentes à l’islam.
C’est donc la masse qu’il faut considérer et les risques qu’elle fait et fera peser sur ceux qui n’en sont pas.
Toujours au chapitre de l’histoire il est intéressant de prendre connaissance d’une adresse de Théodore Roosevelt, président des Etats-Unis, à « The American Sociological Congress » reproduite dans « Fear God and take your own part » en 1916.
Le président écrivit alors : « La civilisation de l’Europe, de l’Amérique et de l’Australie existe aujourd’hui…seulement grâce aux victoires de l’homme civilisé sur les ennemis de la civilisation…s’étendant de Charles Martel au 8ième siècle à Jean Sobiesky au 17ième siècle ». Plus loin il poursuivit : « Pendant le millier d’années qui courent de la vie du guerrier Franc à celle du roi de Pologne, les chrétiens d’Asie et d’Afrique s’avérèrent incapable de faire la guerre aux conquérants musulmans ; en conséquence de quoi le christianisme a pratiquement disparu de ces deux continents ; et aujourd’hui personne ne peut y trouver de « valeurs de société », au sens que nous donnons à ces mots, parce que l’influence musulmane y règne ». Il conclut enfin par ces mots : « Il n’y a de telles « valeurs sociales » de nos jours en Europe, en Amérique et en Australie que parce que les chrétiens d’Europe possédaient la capacité guerrière qui faisait défaut à ceux d’Asie et d’Afrique, c’est à dire de combattre l’envahisseur musulman. Si l’Europe n’avait pas été capable de se défendre elle-même, il n’y aurait eu aucune « valeurs de civilisation »…et aucun sociologue pour en parler. »
“Les seuls maître-mots pour ceux qui oseront cette aventure devront être « solidarité et fidélité ». Solidarité avec qui nous ressemble, fidélité à ce que nous sommes et nous fûmes.”
Cet état de fait et le dilemme qu’il impose seront au cœur des élections de 2017, la présidentielle comme les législatives.
Il est possible que des changements politiques se produisent alors si les chrétiens de France apprennent les leçons du passé. Mais même si le Front national arrivait à gouverner, le poids de la population immigrée, et de la musulmane en son sein, constituera un frein aux tentatives de « réformes ».
Le peuple français d’origine européenne, porteur de ces « valeurs de civilisation » devra pouvoir peser de son coté pour que la dérive islamique de notre pays ne s’accélère pas.
En s’organisant, pour l’éducation et l’instruction de ses enfants, pour défendre son patrimoine et le transmettre, pour assurer la sécurité de ses membres, les Européens de France deviendraient un corps politique unie sans lequel nul ne pourrait gouverner.
Cette communautarisation est rejetée par certains comme le Mal en soi, et par d’autres car ils croient pouvoir revenir rapidement à la situation d’avant les grandes migrations.
La quête d’un territoire où pourra se déployer à nouveau notre civilisation qui a tant apporté au monde et dans laquelle seule nous pouvons nous épanouir, est un but légitime voire sacré. Mais elle ne doit pas occulter la situation présente ni celle, probable, à moyen terme, durant laquelle il faudra éviter que des lois d’ordre public votée par des majorités allogènes s’imposent à nous, anéantissant avec notre mode de vie tout espoir d’avenir.
Cette organisation des Européens de France de culture chrétienne pourra être fédérale, regroupant des réseaux d’écoles et d’universités, des regroupement d’entreprises, des cercles religieux catholiques, protestants ou orthodoxes, des cercles culturels, des mouvements de défense politique, des sociétés savantes, toutes composées d’européens d’expression française et de culture chrétienne.
Mais rien n’empêcherait que des personnes privées s’y adjoignent directement qui fonderaient par la suite des associations spécifiques.
Les seuls maître-mots pour ceux qui oseront cette aventure devront être « solidarité et fidélité ». Solidarité avec qui nous ressemble, fidélité à ce que nous sommes et nous fûmes.
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