Valeurs Actuelles a publié, dans son édition du 6 novembre, un sondage qui démontre que les deux tiers (66%) des musulmans croyants et pratiquants en France se déclarent hostiles à la participation de la France à l’intervention militaire internationale contre les djihadistes de l’Etat islamique. Cette proportion est d’environ un tiers (36%) dans l’ensemble de la population française (y compris les musulmans).
Faisons un calcul grossier et admettons l’hypothèse, assez évidente, que le tiers des Français qui s’opposent à l’intervention française contre l’EI le font pour des raisons non-religieuses (pacifisme, idée que cette intervention serait inefficace, raisons budgétaires etc.). Admettons aussi (hypothèse plutôt optimiste) que, parmi les musulmans pratiquants, tout comme dans l’ensemble de la population française, un tiers des personnes s’oppose à l’intervention française contre l’EI pour les mêmes raisons, non liées à la religion.
Logiquement, cela nous amène à la conclusion que la moitié des 66% des musulmans pratiquants hostiles à l’intervention française le sont pour des raisons de solidarité religieuse voire de sympathie pour l’EI.
“Une population de près d’un million de sympathisants de l’Etat islamique dans notre pays représente un danger majeur pour la survie même de la France. C’est le danger d’une guerre civile. Et tout le reste est littérature…”
En effet, on voit difficilement quel autre facteur que la solidarité religieuse pourrait expliquer une différence allant du simple au double dans la proportion des personnes hostiles à l’intervention française contre le califat entre la population française dans son ensemble et la population de musulmans pratiquants.
Que donne cette proportion traduite en nombre de personnes ? En l’absence de statistiques précises, interdites par la loi, considérons que le nombre de musulmans en France se situe entre 5 et 6 millions (chiffres communiqués par le Ministère de l’Intérieur en juin 2010) et que environ 33% de ces 5 à 6 millions de musulmans sont pratiquants.
Il y aurait donc environ 2 millions de musulmans pratiquants dans notre pays, dont un tiers, soit environ 700 000, éprouverait, au mieux, une sorte de solidarité religieuse et, au pire, une franche sympathie pour les barbares se réclamant du drapeau noir.
On est loin des « cas isolés » qui se radicalisent tout seuls devant leurs écrans d’ordinateur. On est loin de l’image idyllique d’une population musulmane empreinte, dans sa grande majorité, des valeurs républicaines de tolérance et de respect pour autrui, que nous dépeignent les médias.
Une population de près d’un million de sympathisants de l’Etat islamique dans notre pays représente un danger majeur pour la survie même de la France. C’est le danger d’une guerre civile. Et tout le reste est littérature…
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