La nouvelle a été discrètement communiquée en interne. Le 6 octobre, BNP Paribas signera la “Charte d’Engagement LGBT de l’Autre Cercle” et s’engagera désormais à “créer un environnement inclusif pour les collaborateurs LGBT”, à “mentionner explicitement la thématique LGBT dans les communications internes”…
L’Autre Cercle, faut-il le préciser, adhère également à l’Inter-LGBT dont les revendications sont, entre autres, l’accès à la PMA pour toutes, la pluri-parentalité, l’ouverture de l’adoption à tout couple, marié ou non, la reconnaissance des enfants conçus par gestation pour autrui, etc …
La même soirée verra également la création du réseau professionnel BNP Paribas Pride France, une première.
Sous couvert de “lutte contre les discriminations”, ces mesures marquent la consécration d’un communautarisme LGBT, déjà présent dans plusieurs grands groupes. BNP Paribas se lie par ailleurs à une association qui, en tant qu’adhérent à l’inter-LGBT revendique la PMA pour tous et la pluri-parentalité.
Il serait intéressant de demander aux salariés de BNP Paribas s’ils ont été consultés sur ces sujets. Soutiendraient-ils de telles mesures ? La question est écartée. La Charte de l’Autre Cercle sera signée par Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général du groupe. Avec sa signature, c’est un acteur majeur de l’économie qui rejoindra la liste des entreprises signataires.
Dans le contexte socio-économique actuel, il serait préférable qu’une banque française, qui plus est la plus importante, se concentre sur sa mission première : le service de l’économie et le financement des entreprises.
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