Le Gouvernement français désigné par François Hollande en raison de la désaffection des électeurs pour Nicolas Sarkozy comporte 38 membres. Beaucoup sont de simples pensionnés que ce bref « Gouvernement Ayrault pour les nuls » ne sortira pas de l’anonymat. Seule sera en effet présentée la petite vingtaine de ministres ou de ministres délégués que le citoyen dilettante connaît de nom, de visage ou de caractère. Pour le motif inverse, on ne s’attardera pas non plus inutilement sur les deux superstars de l’exécutif, à savoir Christiane Taubira, le bulldog qui ne mord que les honnêtes gens et Manuel Valls, le ministre qui ne desserre jamais ni les mâchoires ni les fesses pour masquer son impuissance. Rappelons simplement que leur travail consiste à achever de soumettre les Français à la tyrannie des voyous de tout poil tout en faisant mine d’avoir un débat sur le sujet.
À côté de ces deux supernovas, le gouvernement Ayrault compte cinq autres personnalités politiques connues de la quasi-totalité des citoyens.
Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, est un des derniers éléphants de l’ère Mitterrand. Son travail consiste à relayer les exigences des ambassadeurs américain et saoudien tout en feignant de défendre les intérêts de la France et le droit international.
Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation nationale, est un des idéologues du régime. Il considère que son ministère est le lieu légitime de la propagande « socialiste » c’est-à-dire libertaire (pour les puissants et leurs clients)-liberticide (pour les autres). Son travail consiste donc à « déconstruire » (détruire) tous les fondements de la société française.
Najat Vallaud-Belkacem, la benjamine, occupe la double fonction de porte-parole du Gouvernement et de ministre du Droit des femmes. C’est aussi un remarquable modèle d’intégration ; avoir atteint un tel degré d’abêtissement idéologique en une seule génération : chapeau ! Son travail consiste à raconter n’importe quoi sans que cela se remarque trop.
Arnaud Montebourg, quant à lui, porte le titre de ministre du Redressement productif. Personne ne sait exactement en quoi consiste son travail puisque les politiciens français ont abandonné jusqu’à la dernière miette de pouvoir économique excepté celui de nuire aux entreprises françaises en imposant des normes et des quotas contre-productifs. Arnaud Montebourg se contente donc de promener fièrement sa crinière et sa marinière.
Enfin, Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, a pour fonction de rassurer les idiots culottés. Sa présence au gouvernement démontre en effet que l’on peut être une bécasse et faire néanmoins une belle carrière.
Éclipsée par ces figures médiatiques, une poignée de ministres ne parvient pas à sortir complètement de l’anonymat alors qu’ils exercent une charge importante. Ainsi, Pierre Moscovici occupe le ministère de l’Économie et des Finances. C’est le ministre qui plisse vainement les yeux pour se donner un air compétent mais qui se contente de mettre en application les politiques imposées à la France par ses créanciers. Sous ses ordres travaille Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget, dont le principal fait d’armes est d’être le successeur de Jérôme Cahuzac. Son travail consiste à déshabiller les ministères régaliens pour injecter du crédit là où il est le plus mal utilisé. Jean-Yves Le Drian, le Guy Roux du gouvernement, occupe le poste de ministre de la Défense. Son travail consiste à liquider discrètement l’armée française tout en fichant les militaires qui ne partagent pas l’idéologie du régime.
Michel Sapin, est pour sa part notre ministre du Travail. Bien qu’il ait rasé sa barbe et changé son patronyme, faute d’assumer son virage libéral, chacun aura déjà reconnu Robert Hue. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, et Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, sont deux femmes de gauche, ce qui force en soi le respect.
Enfin, le gouvernement compte quelques ministres qui ont acquis ou conservé une certaine notoriété bien qu’ils exercent une fonction parfaitement honorifique. Citons, pêle-mêle, Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire, la principale caution de gauche du Gouvernement, Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État ou encore Fleur Pellerin, la ministre déléguée aux PME et à l’innovation, vivante illustration du fait que l’on peut avoir poursuivi de brillantes études et être malgré tout employée comme potiche. À propos de potiche, signalons l’existence de Stéphane Le Foll, officiellement ministre de l’Agriculture, ce qui ne laisse pas d’étonner sachant que Bruxelles gère la politique agricole française depuis 1962. Ajoutons Michèle Delaunay, la personne âgée responsable du ministère du même nom, qui se prend pour une jeune fille caustique et qui a pour ambition de « rendre plus sexy le troisième âge », ou encore Kader Arif, le ministre délégué aux Anciens combattants qui se demande tous les matins ce qu’il est venu faire au milieu de cette équipe de pantins sectaires et impopulaires.
PS : un lecteur vigilant nous signale que nous avons omis d’évoquer un certain Jean-Marc Ayrault.
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