Au fil des événements et des attentats, il s’avère que la France est gouvernée par des inadaptés, qui sont profondément inadaptables, tellement ils sont pétris de “bons sentiments”, prescrits par la Bible pour soixante-huitards attardés. À commencer par le principal élément, le président de la République, socialiste et laxiste bon teint, qui n’a basé sa carrière politique que sur la recherche, toujours et encore, d’un improbable consensus mou, envers ses alliés et sa propre famille politique. Mais qui ne veut pas entendre la colère d’un peuple qui s’exprime à travers les propositions politiques de l’opposition. Pourquoi, dans ces conditions, répète-t-il à l’envi : “unité nationale, unité nationale” ?
Il n’aurait pas été nécessaire de subir la série d’attentats qui frappent durement notre pays, pour s’apercevoir que ce gouvernement est inconsistant. À maintes occasions, il a prouvé sa totale impuissance à prendre des décisions convenablement ajustées aux circonstances. Borné, il s’en tient toujours aux préceptes de son idéologie. Pourtant, l’heure est grave : nous payons, aujourd’hui, l’addition de décennies de laxisme d’État, d’inaction de tous les gouvernements successifs et d’innombrables discours lénifiants d’élites hors-sol, coupées des réalités, avec, en supplément, un manque de courage évident de la part de l’administration judiciaire. Nous sommes en lutte contre un ennemi sournois, barbare et qui, loin d’être idiot, profite des faiblesses d’un état en déliquescence, mais le chef de l’État refuse toujours de déroger à nos règles constitutionnelles. En clair, il nous dit : “pas besoin d’avoir recours à des lois d’exception, dans une période d’exception”. On est en guerre ou pas ?
Il est vrai que notre arsenal juridique nous permet, s’il était strictement appliqué, de faire face au terrorisme, mais il nous faut prendre en compte que le terrorisme islamiste est particulièrement bestial, sauvage et qu’il n’a aucune règle loyalement acceptable. Sa justification ne peut être comprise par personne. Même la psychiatrie renonce à expliquer des actes diaboliques dont les motivations dépassent l’entendement. Il nous faut donc adapter notre droit à cette nouvelle donne. Peut-être qu’il n’est pas nécessaire de faire voter de nouvelles lois, mais il serait tout de même bon de remettre de l’ordre dans notre appareil judiciaire afin de pouvoir accroître les peines et les sanctions. N’oublions pas que les attaques djihadistes en France, depuis l’affaire Merah, en 2012, ont fait près de 250 morts…
Avec un tel bilan, n’importe quel gouvernement, digne de ce nom, aurait tiré toutes les conséquences de ce carnage et dans ce cas, soit il démissionne, soit il se réveille enfin, pour prendre les mesures implacables qui s’imposent. Manifestement, fidèle à lui-même, il n’a toujours rien compris et poursuit ses litanies teintées d’angélisme postmoderne. Complètement dépassé, il ne gère plus rien ; il se contente de faire de belles déclarations d’intention, mais au final, toujours pas de mesures concrètes susceptibles de redresser une situation qu’il ne comprend pas et dont la conjoncture lui échappe totalement. En attendant il fait de l’esbroufe et nous vend du vent. C’est insupportable !
Combien faudra-t-il encore de temps à ce gouvernement pour qu’il prenne enfin pleinement conscience du problème islamiste dans sa globalité : immigration, communautarisme, intégrisme, laïcité rabaissée, binationalité, absence de frontières nationales… ?
Est-il inconscient ou collabo ?
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