Quand le Pape excuse le terrorisme islamique !

Je suis sans doute devenu un mécréant d’incroyant mais là, j’ai de réelles difficultés à comprendre notre Souverain Pontife. Il a réussi à conquérir plus de 2 millions de jeunes venus l’écouter du monde entier, démontrant par là-même l’universalité de l’Eglise catholique, mais au retour dans l’avion, face aux journalistes, il a une réponse que je me refuse à entendre. Heureusement que l’ infaillibilité du Pape ne concerner que le dogme, car là, sauf à attribuer ses propos à la grande fatigue de son séjour polonais, il a outrepassé ses droits.

La question était de savoir pourquoi le pape parlait de terrorisme sans préciser sa nature islamique. Voici quelques phrases de son incompréhensible réponse quelques jours après l’assassinat du Père Hamel, exécuté car il professait que le Christ est bien le fils de Dieu, et non un simple prophète. « Je n’aime pas parler de violence islamique, parce qu’en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère et ce sont des catholiques baptisés, hein! Ce sont des catholiques violents ». Notre Saint-Père compare donc un crime passionnel qui n’a rien à voir avec quelque religion que ce soit, avec un assassinat exécuté au nom de Allah. François poursuit : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. » Là, il devait être très fatigué. « Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… » Mais Très Saint-Père, TOUS les attentats sont bel et bien commis par des adeptes de l’Islam. Tous, sans exception, même si les médias et les politiciens qui espèrent le vote musulman, veulent affirmer le contraire. Et que vous répondre quand vous attaquez directement les catholiques qui pratiquent leur religion comme elle le fut depuis des siècles. Vous les traitez de… fondamentalistes : « Une chose est vraie: je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons ». Ah oui, combien de catholiques se sont-ils fait exploser au milieu d’un marché, écrasant 84 personnes avec un 18 tonnes, égorgeant un imam ?? « Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l’apôtre Jacques, ce n’est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non ? » Oui, si vous voulez évoquer les appels aux meurtres du Califat, la langue tue aussi bien qu’un couteau. Mais si vous voulez, Très Saint-Père évoquer la défense verbale que nos hommes et femmes politiques de droite osent utiliser pour tenter de défendre nos peuples d’Europe de l’invasion musulmane, vous faîtes, permettez-moi de l’écrire, une grave erreur. Une faute impardonnable, car vous prenez parti pour le prosélytisme d’une religion qui est plus qu’une religion puisqu’elle est un code civil rédigé au nom d’un prophète auquel, nous, les chrétiens, ne croyons pas.

Et vous poursuivez à 11 000 mètres d’altitude, avant de redescendre sur terre où nous espérons que vous allez reprendre vos esprits, éclairé par le Saint-Esprit auquel vos frères musulmans non seulement ne croient pas, mais qu’ils comparent à une déviance.

« Je crois que ce n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand imam de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre. » Bien sûr, la paix, la rencontre, l’amour d’autrui (inconnu du Coran) mais c’est oublier l’importance de la taqiya dans l’islam : l’obligation faite à un musulman de mentir au mécréant, de dissimuler tout ce qui pourrait lui faire croire le contraire de sa pensée intime. Et de donner ce mauvais exemple : « Le nonce d’un pays africain me racontait que, dans la capitale où il se trouve, il y a une file d’attente toujours pleine pour passer la porte sainte du Jubilé. Certains s’approchent du confessionnal comme les catholiques, mais la majorité avance pour prier à l’autel de la Vierge. Ceux-là sont des musulmans qui veulent faire le jubilé. Ce sont des frères! Quand je suis allé en République Centrafricaine, je suis allé les voir et l’imam est aussi monté sur la papamobile. On peut vivre ensemble bien ». Le vivre ensemble ? Mais, c’est un doux rêve qui, tous les jours est un cauchemar pour des millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont pas prononcé la chahada.

« Il y a des petits groupes fondamentalistes. Et je me demande, c’est une question: combien de jeunes, nous, Européens, avons-nous laissé vides d’idéal, qui n’ont pas de travail, s’approchent de la drogue, de l’alcool. Ils vont là-bas et ils s’enrôlent dans les groupes fondamentalistes » Oui, là, je crois que vous avez raison d’évoquer cette perte de repère de notre jeunesse déboussolée par le chômage, une vie trop facile, une vie sans foi. Mais n’est-ce pas d’abord la faute de votre Église que d’avoir abandonné le catéchisme, que d’avoir refusé de faire apprendre dès leur enfance, la base de notre Foi, comme le font les petits musulmans dans les écoles coraniques où ils ânonnent à longueur de journée, sans d’ailleurs les comprendre, les versets d’un coran à la fois guerrier et pacifique qui réglera à jamais leur vie quotidienne. N’est-ce pas votre Église qui en 10 ans par l’imperfection d’un Concile mal interprété, a vidé nos églises ? Ou est le paradigme qui devrait être celui que N.S. Jésus Christ a su imposer depuis 2000 ans ?

« Oui, nous pouvons dire que le soi-disant ISIS est un État islamique qui se présente comme violent. Quand ils présentent leur carte d’identité, ils font voir comment ils tuent les Egyptiens sur les côtes libyennes ou autre, mais ceci est un petit groupe fondamentaliste, qui s’appelle ISIS. Mais on ne peut pas dire, ce n’est pas vrai et ce n’est pas juste, que l’islam soit terroriste. Le terrorisme est partout. » Non Saint-Père, ça c ‘est votre côté jésuite qui reprend le dessus, le terrorisme à l’échelle de la planète est partout où l’islam est omniprésent. Niez que tous les terroristes sont musulmans, et clament tuer au nom de Allah, sur ordre de leur prophète, c’est mentir. C’est refuser la vérité la plus basique. Bien sûr, il existe d’autre terrorisme, d’autres terroristes, mais ceux là ne se réclament pas de Dieu, et nous inviter à « Penser au terrorisme tribal dans certains pays africains. Le terrorisme est aussi… je ne sais pas si je peux le dire car c’est un peu dangereux, mais le terrorisme grandit lorsqu’il n’y a pas d’autre option. » Et enfin, quand vous terminez votre discussion à bâtons rompus si je puis dire car cela exclut le fait que vous puissiez invoquer votre infaillibilité, « Et au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l’homme et la femme, et il a mis là l’argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l’humanité. Nous devons y réfléchir. », là vous êtes très, très fatigué. Car comparer le terrorisme de l’argent au terrorisme qui tue, chaque année, des milliers de gens, des milliers de chrétiens, un terrorisme qui veut éradiquer la chrétienté des régions où notre, votre religion est née, a souffert, a prospérer pour le bien de l’humanité, c’est criminel.

Très Saint-Père, je sais que ce billet est très irrespectueux. Mais je ne veux pas croire qu’un pape, garant de notre foi, qu’un pape dont la première mission depuis le premier d’entre vous, Pierre, est de convertir nos frères en la vérité de la Trinité, prenne la défense d’une religion qui renie la notre au point de vouloir sa disparition de la planète entière.

Votre prise de parole aérienne, une fois de plus, nous déroute. Et celle-là plus que toute autre.