La situation financière de la France est “très préoccupante”, selon le Premier président de la Cour des comptes Didier Migaud cité lundi matin par Nicolas Doze sur BFM TV, car “au moindre écart, la dette de la France sera attaquée sur les marchés”.
Pour éviter cela, deux solutions : “un freinage historique” de “l’ensemble de la dépense publique : État, hôpital et collectivités territoriales qui sont les trois composantes de la fonction publique et puis, évidemment, des hausses d’impôts“.
Très concrètement, cela signifie “[stabiliser] la masse salariale de la fonction publique en valeurs” et cela passe par “le gel du salaire des fonctionnaires”, “30 000 postes de fonctionnaires en moins tous les ans” et “le gel des primes d’avancement des fonctionnaires”. Mais aussi “la réduction des dépenses d’intervention type allocations adultes handicapés” ou des “dotations aux collectivités localités”, soit une diminution des “510 milliards annuels de dépenses sociales”. “Tertio, il faudra un jour ou l’autre une nouvelle réforme des retraites”.
La Cour des comptes déconseille de créer de nouveaux impôts mais invite l’État à augmenter la TVA et la CSG, deux impôts “à assiette large et à taux bas” :