On se souvient des autorités belges niant que l’attentat du 24 mai à Bruxelles soit antisémite. On se rappelle les communiqués du CRIF et de la LICRA, sans parler du MRAP (Mouvement de réhabilitation des Arabes palestiniens) parlant ou sous-entendant qu’il s’agissait d’actes néo-nazis donc commis par des Toubabs (Blancs). On a même insinué, notamment chez les mutins de Panurge adeptes du camerounais M’bala M’bala et du communiste Soral, que les victimes étaient des agents secrets du Mossad israélien.
Aujourd’hui, après le travail remarquable de nos forces de sécurité incriminant une humaniste originaire d’outre-méditerranée, Mehdi (« le Bien guidé » en arabe, ça ne s’invente pas) Nemmouche, certains passent au plan B. On est bien contraint d’admettre qu’il s’agit d’un Français « de papier », originaire d’un pays dont nous nous sommes débarrassés en 1962, mais c’est une victime de la société, victime expiatoire du racisme « françaoui ».
Le HuffPost nous explique qu’il était sans domicile fixe, qu’il a été condamné « dans une affaire anodine de conduite sans permis », pour souligner l’acharnement de la justice, et qu’il « niait farouchement avoir commis les faits » . Une erreur judiciaire, je vous dis ! Slate nous parle, avec des sanglots dans la voix (qu’on imagine), d’un criminel qui est un « jeune homme sans ressources », sans se demander comment cet individu peut passer sa vie à voyager sans travailler s’il n’a pas des ressources inavouables (drogue, trafics divers, subventions de nos alliés des Emirats). « Une enfance difficile, mais un jeune homme intelligent » ajoute RTL info Belgique, en notant que « Mehdi Nemmouche n’avait pas eu une vie facile ». « Il a été placé très jeune et s’est retrouvé à la rue à l’âge de 17 ans. » Comment rester de marbre devant tant de souffrance !
Me Soufila, son ex-avocate, précise qu’il « n’a pas su trouver dans la société la solution à ses difficultés ». RTL fait dans le mélodrame : « sa famille (celle du tueur bien sûr) est sous le choc ».
Bref ! La politique de la poussière sous le tapis (algérien).
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