Boucault interdit la manifestation de demain devant l’Assemblée nationale, appelons la PPP et menaçons de la prendre au mot

La Préfecture de police de Paris a appelé dimanche en fin d’après-midi Albéric Dumont, le coordinatinateur de La Manif pour Tous, pour lui signifier que le rassemblement prévu lundi soir devant l’Assemblée nationale était interdit. Vous avez bien lu. Bernard Boucault, ce petit technocrate frêle aux cheveux blancs, dont la gestion des derniers grands rassemblements parisiens (Manifs pour tous, émeutes du Trocadéro) a prouvé l’incompétence, prétend limiter notre liberté (fondamentale) de circuler demain aux abords de la chambre basse du Parlement français !

Albéric Dumont a reçu un autre appel peu après le premier, de la police judiciaire, pour une convocation demain. Histoire de faire monter la pression sur les organisateurs ?

Nouvelles de France appelle ses lecteurs à inverser les rôles et à mettre, dès maintenant, la pression sur la Préfecture au 01 53 71 53 71 / 01 53 73 53 73. Le message doit être, en substance : si Bébert Boucault ne nous laisse pas manifester devant l’Assemblée lundi soir, on respectera l’interdiction en bon légalistes que nous sommes, mais on manifestera seul partout ailleurs : sur les voies du tramway, en plein sur les boulevards… Imaginez : à 19h, on fait comme dans la série américaine Flashforward. Black-out. Autrement dit : partout ou chacun d’entre nous se trouve, nous nous allongeons en attendant que les flics viennent nous chercher. La Manif pour Tous, chacun. L’individualisme, encore l’individualisme, ma petite dame… On va voir si Bébert préfère 10 000 manifestants sages devant l’Assemblée ou 5 000 personnes qui fichent (pacifiquement) le bazar dans tout Paris chacun de leur côté, à qui on ne peut pas reprocher de manifester vu qu’ils sont seuls, et trop nombreux pour être conduits au poste… Bien sûr, cet article n’est pas une incitation, juste une suggestion de message à faire passer à la Préfecture de police de Paris. Et demain, chacun exerce ses libertés fondamentales !

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75 Comments

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  • 0 / 10
  • Eric Martin , 3 juin 2013 @ 12 h 47 min

    C’est pour cela que je ne relaye même pas… C’est un peu comme si la Corée du Nord demandait aux USA ou et à quelle heure elle peut les menacer… Aux USA, tout le monde rirait… J’imagine que c’est aussi le cas au ministère de l’Intérieur.

  • monhugo , 3 juin 2013 @ 12 h 57 min

    Nous sommes tout à fait d’accord ! J’attends une nouvelle occasion sérieuse, comme aller devant le GOdF, récemment ! Cela s’est très bien passé (0 rafle), et c’était très éclairant (cas de le dire devant l’antre des “Fils de la Lumière”).

  • Apéro 64 , 3 juin 2013 @ 13 h 25 min

    Ce n est pas une mauvaise idee

  • Niépcédakor , 3 juin 2013 @ 14 h 24 min

    Ça a un parfum de début d’insurrection contre les abrutis qui nous gouvernent et les fonctionnaires qui les podosucent.
    Résistance.

  • valot , 3 juin 2013 @ 15 h 10 min

    Gendarmes de l’orthographe, mettez-la en veilleuse! (sans jeu de mots).

  • Christopher Lings , 3 juin 2013 @ 15 h 53 min

    Relayé sur la page FB.

  • maury , 3 juin 2013 @ 16 h 09 min

    NDALOUSIE33
    6 hours

    Lettre ouverte au Président de la République après la rafle
    des Champs-Élysées du 25 mai 2013

    Monsieur le Président de la République,

    Jeune officier dans la Réserve Opérationnelle de l’Armée de
    Terre, arrêté arbitrairement lors de la Rafle des Champs-Élysées le 25 mai
    2013 et détenu pendant 24 heures, je vous prie de vouloir bien me retirer
    mes décorations militaires. Le déshonneur que vous m’avez fait subir ne me
    permet plus de porter dignement le symbole de respect qui m’était consenti
    par la Nation.

    Juriste dans le civil, diplômé de l’Ecole Spéciale Militaire
    de Saint-Cyr et d’un master 2 de relations internationales Sécurité Défense,
    je pensais être digne de la République en ayant su intégrer les valeurs et
    les vertus enseignées tout au long de mon éducation.

    N’étant pas habitant de notre Capitale mais simple
    provincial, je me dirigeais vers la tombe du Soldat Inconnu afin de me
    recueillir auprès de nos aïeux tombés pour notre Liberté. Je remontais
    l’Avenue des Champs-Élysées lorsque des mouvements de foule m’ont
    interpellé. Je me suis naturellement rapproché de ce qui semblait être le
    centre d’une action de protestation. J’ai reconnu des drapeaux de « La Manif
    pour Tous ». Je ne voyais que des jeunes gens obstinés mais pacifistes.

    Entrainé pour des missions de protection du territoire comme
    Vigipirate, je venais d’apprendre que l’un de mes camarades fut blessé sur
    le parvis de la Défense en effectuant sa mission quelques heures auparavant.
    Troublé par tant d’agitation parisienne, je restais spectateur et stupéfait
    de la violence avec laquelle nos forces de l’ordre agissaient contre ces
    jeunes. Les images parlent d’elles- mêmes. Je connais la difficulté de
    maîtriser une foule et je ne remets pas en cause les agissements individuels
    de notre Police qui exécute les ordres hiérarchiques.

    Cependant, je suis indigné par les arrestations complètement
    arbitraires organisées à la veille d’une manifestation autorisée par la
    Préfecture.

    J’ai été neutralisé alors que je n’étais que passant curieux
    et spectateur silencieux ! Un commandant me pointant du doigt et ordonnant à
    ses subordonnés de « m’embarquer » après un échange de regard… Était-il trop clair pour sembler innocent ? Ma coiffure d’officier leur semblait-elle trop
    courte pour incarner le simple badaud, pourtant chef de Piquet d’Honneur
    d’une commémoration quelques jours auparavant pour le 68ème anniversaire de
    la Victoire du 8 mai 1945… les mots prononcés par le Préfet me résonnent
    encore à la lecture du message de Monsieur Kader Arif, Ministre délégué
    auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants qui a
    dénoncé les pratiques politiques des nazis sur les individus jugés indignes.
    La jeunesse française éduquée et instruite vous semble-t-elle indigne
    Monsieur le Président ?

    Oui, nous pouvons parler d’une RAFLE. Organisée par vos
    services ce soir-là. Aucune de mes (nos) libertés n’ont été respectées.
    Arrêté sans aucune raison, je n’avais ni signe ostentatoire partisan, ni
    comportement agressif. J’ai été embarqué avec véhémence comme un vulgaire
    délinquant, sans aucune sommation, sans aucune explication, sans aucune
    considération. Je n’ose parler des conditions de détention. Vingt-quatre
    heures de garde à vue Monsieur le Président, permettez-moi de vous rappeler
    que « la force sans le droit rend la vérité abjecte ».

    Je ne me permettrais pas de qualifier votre opération de
    rafle si des arrestations massives et improvisées n’avaient pas été
    constatées. Ces vingt-quatre heures de détention ont au moins eu le mérite
    de permettre l’échange avec mes codétenus… les nombreux cadres dirigeants et
    étudiants supérieurs qui m’entouraient me faisaient penser à ces élites que
    l’on enferme par crainte qu’ils deviennent des vecteurs de conscience.

    Déshonoré par ces méthodes, je suis profondément blessé et
    vous prie de vouloir bien me retirer mes décorations militaires qui me
    rendaient fier d’incarner l’Amour profond de Notre Patrie et les devoirs
    qu’elles impliquent.

    « On meurt pour une cathédrale non pour des pierres, pour un
    peuple non pour une foule. On meurt par amour de l’homme s’il est clé de
    voûte d’une communauté, on meurt pour cela seul dont on peut vivre »,
    Antoine de Saint-Exupéry.

    Afin de vous faciliter les démarches administratives,
    puisqu’ayant subi des retards répétitifs relatifs à ma solde, je prends bien
    naturellement des précautions d’usage en vous transmettant mon identifiant
    défense, communément appelé, le matricule : 0739020120.

    Vous remerciant par avance pour votre Diligence,

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la
    République, l’expression de mon profond respect.

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