La Préfecture de police de Paris a appelé dimanche en fin d’après-midi Albéric Dumont, le coordinatinateur de La Manif pour Tous, pour lui signifier que le rassemblement prévu lundi soir devant l’Assemblée nationale était interdit. Vous avez bien lu. Bernard Boucault, ce petit technocrate frêle aux cheveux blancs, dont la gestion des derniers grands rassemblements parisiens (Manifs pour tous, émeutes du Trocadéro) a prouvé l’incompétence, prétend limiter notre liberté (fondamentale) de circuler demain aux abords de la chambre basse du Parlement français !
Albéric Dumont a reçu un autre appel peu après le premier, de la police judiciaire, pour une convocation demain. Histoire de faire monter la pression sur les organisateurs ?
Nouvelles de France appelle ses lecteurs à inverser les rôles et à mettre, dès maintenant, la pression sur la Préfecture au 01 53 71 53 71 / 01 53 73 53 73. Le message doit être, en substance : si Bébert Boucault ne nous laisse pas manifester devant l’Assemblée lundi soir, on respectera l’interdiction en bon légalistes que nous sommes, mais on manifestera seul partout ailleurs : sur les voies du tramway, en plein sur les boulevards… Imaginez : à 19h, on fait comme dans la série américaine Flashforward. Black-out. Autrement dit : partout ou chacun d’entre nous se trouve, nous nous allongeons en attendant que les flics viennent nous chercher. La Manif pour Tous, chacun. L’individualisme, encore l’individualisme, ma petite dame… On va voir si Bébert préfère 10 000 manifestants sages devant l’Assemblée ou 5 000 personnes qui fichent (pacifiquement) le bazar dans tout Paris chacun de leur côté, à qui on ne peut pas reprocher de manifester vu qu’ils sont seuls, et trop nombreux pour être conduits au poste… Bien sûr, cet article n’est pas une incitation, juste une suggestion de message à faire passer à la Préfecture de police de Paris. Et demain, chacun exerce ses libertés fondamentales !
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