Ce 1er mai, à la tribune du “banquet patriote” organisé par le Front national, l’eurodéputée, également conseillère régionale de la région Bourgogne-Franche-Comté, a répété que son parti était le défenseur du féminisme alors que “le machisme, le traditionalisme, le conservatisme se trouvent chez [leurs] adversaires”. “Nous défendons la sanctuarisation de la contraception et la non-remise en cause de l’avortement. […] Oui, le Front National défend le droit de la femme à disposer de son corps.” On se serait cru à un meeting du Parti socialiste…
Quelques minutes plus tard, l’élue a confirmé ses propos scandaleux :
.@jmaphatie Mettez vous à la page Jean-Mi’, le FN ne remet absolument pas en cause l’avortement ?
— Sophie Montel (@Sophie_Montel) 1 mai 2016
Interpellée par Christine Boutin, elle n’a pas su répondre sur le fond :
.@christineboutin Apprenez donc à correctement mentionner et tweeter, histoire de changer de siècle et se mettre à la page … — Sophie Montel (@Sophie_Montel) 1 mai 2016
Pascal Gannat, le patron du FN dans les Pays de la Loire, a tenté de faire entendre raison à Sophie Montel, mais celle-ci l’a ignoré :
.@Sophie_Montel Souffrance de l’enfant déchiqueté par IVG pas moins horrible que celle des animaux – Féminisme idéologie libérale-libertaire
— Pascal Gannat (@pgannat) 1 mai 2016
.@Sophie_Montel ”Sanctuariser” en terme juridique = inscrire dans la Constitution. Alignement sur la gauche pro gender du P. E. ?
— Pascal Gannat (@pgannat) 1 mai 2016
Les trois premiers tweets de l’élu ont même disparu. “Pressions ?” s’interrogent nos confrères du Salon Beige.
Quand elle a fait l’apologie de la contraception et de l’avortement, Sophie Montel a été sifflée, rapporte le journaliste Laurent de Boissieu. Florian Philippot n’a pas apprécié que cela se sache.