Les mesures d’Emmanuel Macron pour tenter d’enrayer la crise interminable des Gilets Jaunes ne sont pas politiques mais bien répressives. S’il avait dissout l’Assemblée Nationale ou au moins remplacé son Premier Ministre valet de chambre, cela aurait sûrement calmé le mouvement, mais non, rien : que de la répression.
Dimanche après dimanche, le gouvernement ne sait plus comment faire. Tous les scénarios sont envisagés, y compris le pire comme faire intervenir l’Armée laquelle d’ailleurs a été priée de retourner dans ses casernes dès le second samedi. Pour ce vingtième samedi, le duo Macron-Castaner a fait très fort en immobilisant les Français chez eux. Recommandation leur a été faite de rester cloîtrés dans leur foyer, bien au chaud, à l’abri du jaune. Tant pis pour les commerçants qui ont du, bon gré mal gré baisser leurs rideaux alors que les valets de la République en Marche attaquaient les Gilets jaunes pour avoir provoquer la baisse de leur chiffre d’affaire.
Bordeaux ville morte ! Avignon, ville barricadée dont la gare a été fermée à tous les trains. Paris assiégée. Saint-Étienne, ville sous contrôle policier, Rouen, Toulouse, Lille, etc..
Jamais depuis la guerre, la France n’avait été en état de siège à ce point. Avec 80 000 forces de l’ordre pour faire face à la moitié de manifestants. Des quartiers entiers interdits. Des gilets considérés comme des armes s’ils sont de couleur jaune confisquées comme s’il s’agissait d’armes dangereuses. En Macronie qui n’est plus la France des libertés et que nous aimons, on ne peut plus se vêtir comme on le veut sans risque un coup de matraque !
Bref, incapable de gérer cette situation, le gouvernement et Macron en tête, perd la boule en mettant les Français en prison. Bon vous me direz que j’exagère un peu. Tout Paris n’est pas bloqué en dehors des Champs-Élysées et de quelques autre lieux stratégiques, mais c’est dans la tête que ce jeune président inexpérimenté et jupitérien, paralyse les Français. Dans l’unique espoir de faire cesser la contestation. Macron a tout faux ! Ce n’est pas par des barricades de fourgonnettes de CRS, des contrôles de police, des interpellations injustifiées, des lancers de grenades par milliers que l’on répond aux revendication d’une France en misère économique.
En élisant Macron et 353 députés LaRem, les Français ont été trompés et se sont trompés. Là est le vrai nœud du problème. Si le Président n’est en rien obligé de démissionner il lui reste la possibilité constitutionnelle d’appeler les Français à s’exprimer à nouveau afin de retrouver un équilibre démocratique à la représentation nationale.
Tant que le Président n’aura pas intégré cette décision, le pays sera la risée du monde entier. Et qu’il compte sur les faux résultats de ce faux Grand débat ou sur le résultat des élections européennes n’a qu’un risque : augmenter la fureur populaire. Et il attendra, plus ces gilets jaune se radicaliseront !
Gouverner, cher Emmanuel, c’est prévoir, comprendre et agir. Ce n’est pas décider seul depuis son trône ! Ni désigner trois copains comme nouveaux ministres !
Floris de Bonneville
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