Trois couleurs pour la France, le bleu, le blanc et le rouge, indissociables de trois mots, Liberté, Égalité, Fraternité, voilà pour le symbole. Sans oublier son hymne, La Marseillaise. Et ces couleurs, ces mots prennent une valeur particulière au-delà de nos frontières, quand le monde entier, en hommage, se les approprie parce que le temps est à l’orage et se couvre de menaces. Comme pour conjurer le sort. Tout en sachant que cela ne suffira pas… Hélas !
Pourtant, ce symbole très fort, ce drapeau national devenu mondial, certains Français l’avaient oublié. Après les terribles attentats du 13 novembre, avec ses 130 morts et ses 350 blessés, d’origines diverses, n’ayant en commun, pour la plupart, que leur jeunesse et leur joie de vivre, beaucoup redécouvrent notre étendard. Intact, toujours aussi puissant et rassembleur, il les fédère, car un peuple en détresse a besoin de symboles. Quelques-uns ont tendance à oublier cette réalité, combien humaine, instinctive et grégaire, qui remonte à l’origine de l’homme. Dans des moments difficiles, quand la patrie est en danger, le citoyen ne peut échapper à cet instinct, bien que des incantations d’apprentis sorciers veulent nous faire croire que l’homme civilisé n’a plus besoin, ni d’histoire, ni de traditions, ni de patriotisme.
Mais cette unité nationale autour du drapeau, si souhaitable soit-elle, ne peut écarter – tout au contraire – la démocratie nécessaire au bon fonctionnement des institutions et donc de notre vie quotidienne. Les prochaines élections des 6 et 13 décembre, qui concernent l’administration des régions, sont là pour nous le rappeler. Les débats sont indispensables et doivent continuer, peut-être avec un peu plus de respect, à alimenter la pensée, l’intelligence, la réflexion qui nous permettra de désigner les représentants les plus capables à gérer un territoire régional, un morceau de France. Par ces temps incertains et inquiétants, l’enjeu n’est plus seulement local, il devient national, avec une formidable signification pour l’avenir. D’autant que les tambouilles électorales qui se préparent vont regrouper inévitablement les étiquettes politiques en deux blocs bien distincts : patriotes contre défaitistes. Même si tous se drapent de postures tricolores… Il ne leur manque plus que la cocarde !
On peut compter sur le bon sens populaire des Français pour faire le tri. Les magouilles, ils en ont soupé. Les appels au “front républicain”, ils en ont une indigestion. Ils savent qui est qui. Et ceux qui ne le savent pas encore, vont être confrontés à cette évidence : la gauche et la droite molle, celle qui se durcit au gré des circonstances, ne font plus qu’une seule et même entité politique. Celle des défaitistes, qui ne croient plus à la France, à sa souveraineté, mais qui préfèrent instaurer un multiculturalisme et un communautarisme à l’anglo-saxonne, avec, pour corollaire, l’abandon de l’assimilation républicaine et laïque. Responsables de la dérive islamiste dans notre pays, par laxisme, reniement, lâcheté, et idiots utiles d’un libéralisme économique mondialisé qui, incontrôlable et criminel, n’hésite pas à détruire notre écosystème pour un profit immédiat, tous sont devenus des traîtres à la France, à ses valeurs, à son mode de vie, à ses traditions. Oublieux de notre passé glorieux et des figures emblématiques qui ont façonné notre culture et notre imaginaire, ils sont tous coupables de la déliquescence de la Nation !
De l’autre côté, il y a les patriotes : tous ceux qui, contre vents et marées, ont maintenu le drapeau national, bien haut, très haut, au-dessus du défaitisme ambiant. Au-delà des modes et des époques, ils n’ont jamais lâché un pouce au politiquement correct, malgré la sévérité des sanctions judiciaires encourues. Ces patriotes ont le mérite d’être restés fidèles, toujours, à leurs convictions et à leurs espoirs, malgré les pressions ou les intimidations. Grâce à eux, d’autres patriotes de tous bords les rejoignent pour que la République reprenne les couleurs de la France, la vraie, celle qui aime d’abord ses enfants, tous ses enfants. Et qui sait récompenser les méritants, mais qui peut, aussi, sanctionner sévèrement les plus remuants. Pour assurer la cohésion et la sécurité de tout le pays.
Le choix devient clair et de plus en plus facile. Encore faut-il avoir la volonté et le courage d’assumer le changement salutaire qui permettra à la France de retrouver ses couleurs. Pour cela, plus d’hésitation : votez patriote ! Votez bleu blanc rouge !
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